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Essai: Audi A8 L 4.2 2006

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Une performance sophistiquée, une magnificence sobre
Audi est reconnue pour ses habitacles bien conçus et la A8 en est le plus bel exemple. L'aménagement intérieur de mon modèle d'essai incluait une
Bien qu'elle nécessite un certain temps à comprendre, l'interface multimédia MMI d'Audi est plus facile à utiliser que la technologie iDrive de BMW. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
splendide console centrale garnie d'un authentique bois de bouleau (de l'érable cuivré et du peuplier safran sont disponibles en option). Cette luxueuse garniture embellit également le tableau de bord et les portes. De façon générale, le sentiment de richesse que procure l'intérieur mielleux de la A8 est suffisant pour nous faire sentir comme des rois... même si les gadgets technos causent parfois un peu de frustration. Les fonctions de l'audio et de la navigation sont contrôlées via l'interface multimédia MMI d'Audi, qui est semblable à la technologie iDrive de BMW mais plus facile à utiliser. Elle permet aussi d'ajuster les réglages d'une foule d'accessoires dans la voiture. Il faut un certain temps pour se familiariser avec le système, surtout si on veut l'exploiter à son plein potentiel.

Heureusement, Audi a intégré la reconnaissance vocale pour faciliter le contrôle de plusieurs fonctions... encore faut-il apprendre le vocabulaire
La suspension pneumatique adaptative procure un agréable équilibre entre un roulement civilisé et une maniabilité agressive. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
approprié et avertir ses passagers. Le fait de négliger cette étape entraînera beaucoup de confusion et de regards perplexes chez vos amis et parents. De plus, le système MMI pourrait ne pas donner les résultats escomptés si les mots prononcés sont incorrects.

Une fois que l'habitude s'est installée, le conducteur peut facilement choisir entre l'un des quatre réglages de hauteur de la suspension pneumatique adaptative. Cette dernière fait partie de l'équipement de série de la A8; une version axée sur la performance est disponible en option mais, à mon avis, elle est inutile. La suspension «de base» procure un agréable équilibre entre un roulement civilisé et une maniabilité agressive, et j'ignore pourquoi une personne voudrait tout faire basculer. N'empêche, Audi en offre la possibilité et c'est important de le mentionner.

Deux moteurs sont proposés avec la A8 et la A8 L: un V8 de 335 chevaux et un redoutable W12 de 450 chevaux. C'est le premier qui alimentait
En tournant la clé dans le contact ou en appuyant sur le bouton de démarrage, le V8 de 4,2 litres prend vie. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
mon modèle d'essai et sa douce fougue permettait des accélérations de 0 à 100 km/h en seulement 6,3 secondes. Impressionnant pour une berline qui pèse 1995 kilos (4389 livres). Audi prétend même qu'un chrono de 5,0 secondes est possible avec le W12. Sans contredit, le V8 de 4,2 litres est l'un des moteurs les plus raffinés dans toute l'industrie à l'heure actuelle. Il atteint son couple maximal de 317 lb-pi assez tôt dans la plage de régime et il le conserve jusqu'à 7000 tr/min. Ses grandes capacités sont attribuables à son ratio de cinq soupapes par cylindre, sa distribution à réglage variable et sa tubulure d'admission bi-étagée. Le moteur ultra doux hausse rarement le ton à un niveau autre qu'apaisant pour propulser la grosse «L», mais quand la pédale d'accélérateur est enfoncée, attention!
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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