Bref, on sent une tension, pour ne pas dire une contradiction, dans la conception de la RX-8. La passion et les gènes de performance de la RX-7 semblent lutter contre le caractère moderne et rationnel de la RX-8.
Nonobstant cette confusion intérieure, l'extérieur est vraiment superbe. Le design consiste en une impressionnante collection de courbes, d'angles et de lignes prononcées qui donnent un air de coupé haute performance à la voiture. La RX-8 fait tourner les têtes et attire les foules partout où elle passe, les regards étant d'abord fixés sur les feux arrière à lentille claire, les roues imposantes, le double échappement et le faciès agressif (probablement l'un des plus menaçants qui soient). Je la compare à une mante religieuse, prête à attaquer, à mordre et à dévorer tout ce qui se trouve sur son passage.
Avec la RX-8, l'habit fait le moine. Grâce à une répartition du poids 50/50 entre l'avant et l'arrière, la maniabilité de cette Mazda est typique d'une voiture à moteur central. Il y a assez d'adhérence pour vous étourdir, ce qui veut dire que vous ne perdrez jamais le contrôle (à moins d'être vraiment imprudent). Un système antidérapage vient même vous appuyer dans vos manoeuvres. Pour comprendre à quel point la RX-8 colle à la route et pour arriver à exploiter tout son potentiel, il n'y a pas d'autre choix que de l'essayer sur une piste de course.
Les freins sont tout aussi spectaculaires. Très puissants, ils ralentissent la
voiture avec une énergie hors du commun. La RX-8 prend goût aux routes sinueuses comme un colibri prend goût à l'air: elle fonce dans sa ligne avec conviction et change de direction en un éclair, au moment voulu.
Si l'idée d'un coupé sport à quatre portes et au style débridé n'est pas assez originale pour vous, jetez un coup d'oeil sous le capot. La moitié du succès de la RX-7 était attribuable à son moteur rotatif, donc il était logique qu'un nouveau moteur à double rotor alimente la RX-8.
Les moteurs rotatifs sont assez innovateurs et je vous invite à consulter le site Internet de Mazda pour tout connaître sur leur fonctionnement. En gros, il n'y a pas de pistons, pas de soupapes, pas d'arbre à cames et seulement un petit nombre de pièces mobiles. Les ingénieurs de Mazda ont été capables de soutirer 240 chevaux au moteur de 1,3 litre de la RX-8.
Un petit moteur qui s'avère étonnant
L'absence de pistons élimine la majorité des vibrations associées aux moteurs conventionnels. Par conséquent, le moteur de la RX-8 est très, très doux. Cependant, comme il n'y a que 159 lb-pi de couple à la disposition du conducteur, il faut vraiment exploiter tout le régime du moteur pour atteindre la puissance maximale. Pas de problème: le tachymètre dépasse les 9000 tr/min et le moteur pousse un cri du tonnerre quand on accélère férocement.
Une bonne nouvelle en attire souvent une mauvaise et, dans ce cas-ci, c'est la consommation d'essence qui est problématique. Autant l'aiguille du tachymètre monte rapidement jusqu'à la zone rouge, autant celle du réservoir d'essence baisse rapidement jusqu'au «E». À 110 km/h environ, les rotors effectuent 3500 tr/min et la consommation est légèrement supérieure à 10 litres aux 100 kilomètres. Ce chiffre peut pratiquement doubler si vous conduisez comme un fou dans le centre-ville.
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| (Photo: Justin Pritchard) |
Avec la RX-8, l'habit fait le moine. Grâce à une répartition du poids 50/50 entre l'avant et l'arrière, la maniabilité de cette Mazda est typique d'une voiture à moteur central. Il y a assez d'adhérence pour vous étourdir, ce qui veut dire que vous ne perdrez jamais le contrôle (à moins d'être vraiment imprudent). Un système antidérapage vient même vous appuyer dans vos manoeuvres. Pour comprendre à quel point la RX-8 colle à la route et pour arriver à exploiter tout son potentiel, il n'y a pas d'autre choix que de l'essayer sur une piste de course.
Les freins sont tout aussi spectaculaires. Très puissants, ils ralentissent la
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| (Photo: Justin Pritchard) |
Si l'idée d'un coupé sport à quatre portes et au style débridé n'est pas assez originale pour vous, jetez un coup d'oeil sous le capot. La moitié du succès de la RX-7 était attribuable à son moteur rotatif, donc il était logique qu'un nouveau moteur à double rotor alimente la RX-8.
Les moteurs rotatifs sont assez innovateurs et je vous invite à consulter le site Internet de Mazda pour tout connaître sur leur fonctionnement. En gros, il n'y a pas de pistons, pas de soupapes, pas d'arbre à cames et seulement un petit nombre de pièces mobiles. Les ingénieurs de Mazda ont été capables de soutirer 240 chevaux au moteur de 1,3 litre de la RX-8.
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| (Photo: Justin Pritchard) |
L'absence de pistons élimine la majorité des vibrations associées aux moteurs conventionnels. Par conséquent, le moteur de la RX-8 est très, très doux. Cependant, comme il n'y a que 159 lb-pi de couple à la disposition du conducteur, il faut vraiment exploiter tout le régime du moteur pour atteindre la puissance maximale. Pas de problème: le tachymètre dépasse les 9000 tr/min et le moteur pousse un cri du tonnerre quand on accélère férocement.
Une bonne nouvelle en attire souvent une mauvaise et, dans ce cas-ci, c'est la consommation d'essence qui est problématique. Autant l'aiguille du tachymètre monte rapidement jusqu'à la zone rouge, autant celle du réservoir d'essence baisse rapidement jusqu'au «E». À 110 km/h environ, les rotors effectuent 3500 tr/min et la consommation est légèrement supérieure à 10 litres aux 100 kilomètres. Ce chiffre peut pratiquement doubler si vous conduisez comme un fou dans le centre-ville.