Cela dit, l'habitacle dans son ensemble est spacieux et aéré. Quand le conducteur regarde dans le rétroviseur central, il a l'impression que le véhicule est énorme. Les occupants des deux premières rangées bénéficient d'un dégagement important pour la tête et les jambes. Les
sièges sont relativement confortables, bien que certains de mes passagers se soient plaints que les coussins étaient trop plats et qu'ils ne supportaient pas assez. Par ailleurs, la qualité de l'assemblage et des finitions est exemplaire; idem pour les matériaux choisis pour le tableau de bord et les sièges.
L'ergonomie de la Mazda5 est excellente. Toutes les commandes sont facilement à portée de main et très simples à manipuler. J'ai particulièrement aimé le positionnement du levier de vitesses, au bas du bloc central. Le volant n'est séparé du levier que de quelques centimètres, ce qui rend les changements de rapports plus rapides et plus agréables, d'autant que le levier est précis et la pédale, légère. Soulignons également la présence d'un compartiment de rangement sous l'assise du siège droit de la deuxième rangée : la section supérieure comprend deux porte-gobelets et un plateau qui se déploie entre les sièges, tandis qu'un filet servant à dissimuler les objets ou les déchets est attaché à des crochets situés au-dessous du plateau.
Sur la route
Le moteur de 2,3 litres a acquis ses lettres de noblesse dans la 3, dans la 6 et même dans la Ford Focus ST. Avec celles-ci, il livre une très bonne performance par l'entremise des roues avant. Pour ce qui est de la 5, même si elle pèse 200 kg de plus que la berline compacte, le moteur demeure plaisant et fringant. Par contre, dès qu'on transporte quatre passagers et un peu de bagages, le plaisir s'estompe quelque peu.
Toutefois, le moteur s'avère raffiné et assez économe. Malgré le temps froid qui sévissait lors de ma semaine d'essai, le modèle que j'ai conduit a affiché une consommation fort respectable de 8 l aux 100 km. La boîte manuelle est un pur plaisir à manier, et l'utiliser n'est jamais une corvée.
Le freinage est supérieur à la moyenne pour un véhicule de ce genre. La pédale requiert peu d'effort de la part du conducteur et son action peut être modulée avec facilité. Si la direction électrohydraulique est légère et correctement assistée à basse vitesse, elle devient un peu plus pesante à mesure que la vitesse augmente, puisque l'assistance est proportionnelle au régime du moteur. Le rayon de braquage est très court, ce qui facilite grandement les manoeuvres de stationnement. Par ailleurs, la visibilité est relativement bonne dans toutes les directions.
Le comportement routier de la Mazda5 est plutôt bon, à l'image de celui de la 3. Cela signifie qu'elle possède une saine adhérence dans les
virages et une stabilité rassurante sur l'autoroute. Un certain roulis se fait sentir, mais beaucoup moins que dans une minifourgonnette traditionnelle. Les bosses et les nids-de-poule sont absorbés sans trop causer de perturbation.
Enfin, il importe de mentionner que le bruit du vent, lorsqu'on roule à vitesse élevée, se fait beaucoup trop entendre dans l'habitacle. Le vaste pare-brise et les rétroviseurs plus ou moins compacts y sont probablement pour quelque chose. Bien sûr, les pneus d'hiver ont également leur mot à dire, mais leur niveau sonore est négligeable en comparaison.
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| (Photo: Mathieu St-Pierre, Auto123.com) |
L'ergonomie de la Mazda5 est excellente. Toutes les commandes sont facilement à portée de main et très simples à manipuler. J'ai particulièrement aimé le positionnement du levier de vitesses, au bas du bloc central. Le volant n'est séparé du levier que de quelques centimètres, ce qui rend les changements de rapports plus rapides et plus agréables, d'autant que le levier est précis et la pédale, légère. Soulignons également la présence d'un compartiment de rangement sous l'assise du siège droit de la deuxième rangée : la section supérieure comprend deux porte-gobelets et un plateau qui se déploie entre les sièges, tandis qu'un filet servant à dissimuler les objets ou les déchets est attaché à des crochets situés au-dessous du plateau.
Sur la route
Le moteur de 2,3 litres a acquis ses lettres de noblesse dans la 3, dans la 6 et même dans la Ford Focus ST. Avec celles-ci, il livre une très bonne performance par l'entremise des roues avant. Pour ce qui est de la 5, même si elle pèse 200 kg de plus que la berline compacte, le moteur demeure plaisant et fringant. Par contre, dès qu'on transporte quatre passagers et un peu de bagages, le plaisir s'estompe quelque peu.
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| (Photo: Mathieu St-Pierre, Auto123.com) |
Le freinage est supérieur à la moyenne pour un véhicule de ce genre. La pédale requiert peu d'effort de la part du conducteur et son action peut être modulée avec facilité. Si la direction électrohydraulique est légère et correctement assistée à basse vitesse, elle devient un peu plus pesante à mesure que la vitesse augmente, puisque l'assistance est proportionnelle au régime du moteur. Le rayon de braquage est très court, ce qui facilite grandement les manoeuvres de stationnement. Par ailleurs, la visibilité est relativement bonne dans toutes les directions.
Le comportement routier de la Mazda5 est plutôt bon, à l'image de celui de la 3. Cela signifie qu'elle possède une saine adhérence dans les
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| (Photo: Mathieu St-Pierre, Auto123.com) |
Enfin, il importe de mentionner que le bruit du vent, lorsqu'on roule à vitesse élevée, se fait beaucoup trop entendre dans l'habitacle. Le vaste pare-brise et les rétroviseurs plus ou moins compacts y sont probablement pour quelque chose. Bien sûr, les pneus d'hiver ont également leur mot à dire, mais leur niveau sonore est négligeable en comparaison.