Sur la route
Mazda a brillamment choisi son moteur. Le capot bombé cache ainsi un moteur turbocompressé à quatre cylindres de 2,3 litres, qui développe 274
chevaux et 280 lb-pi de couple. Celui-ci s'avère à la fois merveilleux et trompeur. En effet, une fois que le délai d'action du turbo est passé, la poussée additionnelle est déployée et les forces centrifuges entrent en jeu. La zone de régime optimal se situe entre 2 500 et 5 500 tr/min. Si, pour une raison quelconque, vous changez de vitesse à l'extérieur de la plage de puissance, la performance que vous obtiendrez sera décevante. Mazda estime de façon conservatrice que la voiture accélère de 0 à 100 km/h en 6,6 secondes. Pour ma part, je crois qu'un conducteur expérimenté pourrait abaisser cette marque sous les six secondes. Il va sans dire que la consommation d'essence est élevée; j'ai obtenu une moyenne de 14 litres aux 100 km à la fin de ma semaine d'essai.
Tout ce qui touche à la direction devrait être revu, à mon avis. J'ai trouvé
qu'elle manquait de précision au centre, que l'assistance proportionnelle au régime du moteur était décalée et que le feedback de la route était limité. De plus, lors des manoeuvres rapides de butée à butée, l'assistance perd tout semblant de contrôle. Le diamètre de braquage est très grand, ce qui complique davantage les déplacements.
De leur côté, les freins à disque de plus grand diamètre sont puissants et résistants à l'usure. Je m'attendais à une pédale plus ferme, mais sa nature un peu spongieuse n'affecte jamais le résultat final.
Le châssis déjà rigide de la Mazda6 a été renforcé afin de gérer la puissance accrue du moteur et le poids du système de traction intégrale. Le résultat est une stabilité impressionnante à haute vitesse, ce qui est favorisé aussi par les barres stabilisatrices plus épaisses et les ressorts plus fermes. Évidemment, le roulement est dur. À la limite, ou presque, le sous-virage de la Mazdaspeed6 est prévisible et négociable. J'ai testé auparavant une Mazda6 GT familiale et, selon moi, celle-ci offre un meilleur équilibre entre confort de roulement et maniabilité.
Sécurité
La Mazdaspeed6 comprend de série des coussins gonflables frontaux, latéraux et en rideaux, des freins assistés avec antiblocage et répartition électronique de la force de freinage, des dispositifs de contrôle de la stabilité et de la traction ainsi que des ceintures à prétendeurs. La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA, l'Agence américaine de sécurité dans les transports) lui a donné une note parfaite de 5 étoiles pour le conducteur et le passager, au terme des essais de collision frontale. L'Insurance Institute for Highway Safety (IIHS, l'Institut d'assurance pour la sécurité dans les transports) l'a qualifiée de « bonne » dans la catégorie.
Mazda a brillamment choisi son moteur. Le capot bombé cache ainsi un moteur turbocompressé à quatre cylindres de 2,3 litres, qui développe 274
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| (Photo: Mathieu St-Pierre, Auto123.com) |
Tout ce qui touche à la direction devrait être revu, à mon avis. J'ai trouvé
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| (Photo: Mathieu St-Pierre, Auto123.com) |
De leur côté, les freins à disque de plus grand diamètre sont puissants et résistants à l'usure. Je m'attendais à une pédale plus ferme, mais sa nature un peu spongieuse n'affecte jamais le résultat final.
Le châssis déjà rigide de la Mazda6 a été renforcé afin de gérer la puissance accrue du moteur et le poids du système de traction intégrale. Le résultat est une stabilité impressionnante à haute vitesse, ce qui est favorisé aussi par les barres stabilisatrices plus épaisses et les ressorts plus fermes. Évidemment, le roulement est dur. À la limite, ou presque, le sous-virage de la Mazdaspeed6 est prévisible et négociable. J'ai testé auparavant une Mazda6 GT familiale et, selon moi, celle-ci offre un meilleur équilibre entre confort de roulement et maniabilité.
Sécurité
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| (Photo: Mathieu St-Pierre, Auto123.com) |