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Essai : Volvo XC90 3.2 à 7 places 2007

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Le meilleur taux d'intérêt
Michel Deslauriers
Vieillir avec grâce

(Photo: Philippe Champoux, Auto123.com)
Introduit pour l'année modèle 2003, le XC90 gagne de plus en plus d'admirateurs depuis. Ce VUS de luxe figure parmi les favoris. Beaucoup de gens se le procureraient, si leur revenu le leur permettait.

Au départ, ce Volvo était offert avec un choix de deux moteurs turbocompressés : un 5-cylindres de 2,5 litres et un 6-cylindres de 2,9 litres. Les deux ne figurent désormais plus au catalogue. L'an dernier, on a remplacé le 6-cylindres par un V8 de 4,4 litres qui génère une puissance additionnelle de 43 chevaux et un surcroît de couple de 45 livres-pied. Avec 311 étalons sous le capot, le XC90 est devenu tout un bolide.

Maintenant, le fabricant a abandonné le moteur de 2,5 litres au profit d'un nouveau 6-cylindres en ligne atmosphérique de 3,2 litres qu'il offrira également dans la nouvelle berline S80. Même si le couple maximal demeure inchangé, on profite de 27 chevaux supplémentaires. La nouvelle boîte de vitesses automatique à 6 rapports avec mode manuel fonctionne bien, malgré quelques petits à-coups durant le passage des rapports, et forme un bon tandem avec le moteur. La consommation de carburant a augmenté un peu sur l'autoroute (10 litres aux 100 kilomètres contre 8,9), mais s'est améliorée en conduite urbaine (14,6 contre 15). J'ai personnellement obtenu une moyenne de 14,3 litres aux 100 kilomètres, ayant passé davantage de temps en ville.

(Photo: Philippe Champoux, Auto123.com)
Honnêtement, je ne vois pas pourquoi je paierais plus de 10 000 $ pour le moteur V8. Le 6-cylindres de 3,2 litres déplace ce VUS de 2 000 kilos (4 400 livres) avec rapidité. Il offre une bonne sonorité, et sa livrée de puissance se fait tout en douceur. De plus, la consommation de carburant du V8 est plus élevée.

Sur la route, on sent tout le poids de ce Volvo à chaque mouvement, mais il est agile. La suspension est souple, mais procure un doux roulement, et les imperfections de la route sont facilement absorbées. Le système de transmission intégrale dirige jusqu'à 95 % de la puissance aux roues avant dans les meilleures conditions, et jusqu'à 50 % aux roues arrière dans les pires. Ce camion d'essai est équipé des phares adaptatifs au bi-xénon offerts en option, qui pivotent quand vous roulez dans les courbes et les virages serrés afin que vous puissiez mieux voir la route ou la rue perpendiculaire qui s'en vient.

Tout le monde semble d'accord sur l'apparence du XC90 : il s'agit d'un joli camion. Sans contredit un Volvo, il emprunte la forme générale de la sélection de berlines et de familiales du constructeur : élégant, avec des courbes gracieuses et une enflure latérale au-dessus des poignées de porte qui s'étend de l'avant vers l'arrière. On trouve une quantité subtile de chrome autour de la calandre, des glaces latérales et sur la galerie de toit, alors que les feux ont été légèrement redessinés. À mon avis, le XC90 est superbe.

(Photo: Philippe Champoux, Auto123.com)
Il en est de même de la cabine qui conserve la même classe et la même élégance. Du cuir de haute qualité couvre des sièges qui offrent une bonne fermeté. Nous sommes entourés de textures et de matériaux riches. Le XC90 rivalise bien avec la concurrence à cet égard. Les commandes de chauffage et de ventilation sont plutôt conviviales; on ne peut en dire autant de quelques concurrents du XC90 comme le Q7.
Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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