D'après GMM
Trois chaînes de télé-diffusion ont avoué qu'elles ne se rendraient pas au Bahreïn pour couvrir le Grand Prix controversé. Trois sources différentes – le Blick, le Bild et le Times – soutiennent que les médias finlandais, japonais et allemands (Sky Deutschland) ne feront pas le voyage, jugé trop risqué. Les reportages sont d'habitude effectués directement sur les lieux, mais dans le cas du Grand Prix du Bahreïn, on craint pour la sécurité des journalistes. « L'attention qu'on accorde à la Formule Un à l'international fait du grand prix une véritable poudrière », a déclaré un porte-parole du réseau finlandais MTV3. « Dommage, a-t-il ajouté, parce que le retour de Kimi Raikkonen intéresse beaucoup les télé-spectateurs finlandais. C’est seulement que le jeu n’en vaut pas la chandelle. Sécurité avant tout. » Cependant, l’ancien pilote Toro Rosso Sébastien Buemi soutient que l’affaire a fait boule de neige. Le Suisse, maintenant troisième pilote Red Bull, connait bien la vie là-bas pour y avoir vécu avec son oncle. « Mon oncle va au travail tous les jours, et dépose en chemin ses enfants à l’école, a-t-il expliqué à RMC Sport. La réalité ne correspond pas toujours aux images qu’on voit à la télé. « Nous verrons bien rendus là. » Rien pour calmer le jeu, la confirmation récente de la tenue du Grand Prix aurait, toujours selon les médias, créé des remous dans les rues du Bahreïn vendredi. « Pas de F1, pas de F1 – ils ont froidement abattu mon fils! », scandait un protestant. L’Associated Press affirme pour sa part que la police locale a été assaillie par des projectiles enflammées, et forcée de répondre avec fermeté.
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