Tous les amateurs de Formule 1 se posent la même question : est-ce que l’arrivée des nouveaux moteurs turbo hybrides en 2014 mettra un terme à la domination exercée par Red Bull Racing en F1 ?
Afin de fournir une réponse bien documentée à nos lecteurs, Auto123.com a fouillé dans les 64 années d’archives de F1 afin de constater les effets qu’ont eus les grands changements technologiques imposés sur la domination des écuries.
1961
Réduction de la cylindrée des moteurs de 2,5 litres à 1,3 à 1,5 litre (sans compresseur)
Champion en 1960: Jack Brabham, Cooper Climax
Champion en 1961: Phil Hill, Ferrari
1966
Augmentation de la cylindrée des moteurs de 1,5 litre à 3,0 litres (atmosphériques)
Champion en 1965: Jim Clark, Lotus Climax
Champion en 1966: Jack Brabham, Brabham Repco
1983
Interdiction de l’effet de sol, des pontons pleine longueur et des jupes aérodynamiques
Champion en 1982: Keke Rosberg, Williams Ford (Rosberg n’a remporté qu’une victoire tandis que les 15 autres sont allées à 10 pilotes différents)
Champion en 1983: Nelson Piquet, Brabham BMW
1989
Interdiction des moteurs turbo, retour aux atmosphériques
Champion en 1988: Ayrton Senna, McLaren Honda
Champion en 1989: Alain Prost, McLaren Honda
1994
Interdiction des aides au pilotage (suspension active, freins ABS, antipatinage, etc.)
Champion en 1993: Alain Prost, Williams Renault
Champion en 1994: Michael Schumacher, Benetton Ford
1998
Imposition des voies étroites et des pneus rainurés
Champion en 1997: Jacques Villeneuve, Williams Renault
Champion en 1998: Mika Häkkinen, McLaren Mercedes
2006
Imposition du moteur V8 atmosphérique de 2,4 litres
Champion en 2005: Fernando Alonso, Renault
Champion en 2006: Fernando Alonso, Renault
Des sept exemples énumérés ici, cinq ont produit des effets significatifs sur la domination des écuries tandis que deux n’ont pas eu d’effets.
On peut donc supposer (mais pas garantir !) que l’arrivée la saison prochaine des nouveaux groupes propulseurs turbo hybrides devrait mettre un terme à la domination exercée par Red Bull Racing et Sebastian Vettel en F1.
Rendez-vous dans 12 mois pour en constater les effets !
Afin de fournir une réponse bien documentée à nos lecteurs, Auto123.com a fouillé dans les 64 années d’archives de F1 afin de constater les effets qu’ont eus les grands changements technologiques imposés sur la domination des écuries.
1961
Réduction de la cylindrée des moteurs de 2,5 litres à 1,3 à 1,5 litre (sans compresseur)
Champion en 1960: Jack Brabham, Cooper Climax
Champion en 1961: Phil Hill, Ferrari
Phil Hill, Ferrari, Monaco, 1961. (Photo: WRi2) |
1966
Augmentation de la cylindrée des moteurs de 1,5 litre à 3,0 litres (atmosphériques)
Champion en 1965: Jim Clark, Lotus Climax
Champion en 1966: Jack Brabham, Brabham Repco
1983
Interdiction de l’effet de sol, des pontons pleine longueur et des jupes aérodynamiques
Champion en 1982: Keke Rosberg, Williams Ford (Rosberg n’a remporté qu’une victoire tandis que les 15 autres sont allées à 10 pilotes différents)
Champion en 1983: Nelson Piquet, Brabham BMW
Nelson Piquet, Brabham-BMW, 1983. (Photo: WRi2) |
1989
Interdiction des moteurs turbo, retour aux atmosphériques
Champion en 1988: Ayrton Senna, McLaren Honda
Champion en 1989: Alain Prost, McLaren Honda
1994
Interdiction des aides au pilotage (suspension active, freins ABS, antipatinage, etc.)
Champion en 1993: Alain Prost, Williams Renault
Champion en 1994: Michael Schumacher, Benetton Ford
1998
Imposition des voies étroites et des pneus rainurés
Champion en 1997: Jacques Villeneuve, Williams Renault
Champion en 1998: Mika Häkkinen, McLaren Mercedes
Mika Häkkinen, McLaren-Mercedes, 1998. (Photo: WRi2) |
2006
Imposition du moteur V8 atmosphérique de 2,4 litres
Champion en 2005: Fernando Alonso, Renault
Champion en 2006: Fernando Alonso, Renault
Des sept exemples énumérés ici, cinq ont produit des effets significatifs sur la domination des écuries tandis que deux n’ont pas eu d’effets.
On peut donc supposer (mais pas garantir !) que l’arrivée la saison prochaine des nouveaux groupes propulseurs turbo hybrides devrait mettre un terme à la domination exercée par Red Bull Racing et Sebastian Vettel en F1.
Rendez-vous dans 12 mois pour en constater les effets !