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Fiat 500 Lounge 2012 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Lesley Wimbush
La dolce Vita selon Fiat
Les sièges rouge éclatant et ivoire sont coiffés d’appuie-têtes ronds. Le tableau de bord ivoire rappelle la vaisselle des années 50, et le compartiment à gant ressemble au bakélite d’antan. Une énorme couronne contient tous les instruments, regroupés en un seul indicateur composé de cercles concentriques. Ça paraît confus, toutefois on ne s’y perd pas! La vitesse, la date, l’heure et le niveau d’essence se constatent en un coup d’œil.

Une énorme couronne contient tous les instruments, regroupés en un seul indicateur composé de cercles concentriques. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com)

L’ivoire abondant, le toit ouvrant et le généreux dégagement pour la tête font d’un habitacle essentiellement restreint un environnement ouvert et aéré. À l’avant, il y a assez de dégagement pour deux personnes, mais on se sent un peu à l’intime.

Et même si la banquette arrière ressemble davantage à un porte-paquet avec ceintures, nous avons survécu à un trajet de cinq heures à quatre… et mes amis me parlent toujours! Nous en avons étonné plus d’un aux stations-service aussi, où la Fiat déversait son flot de passagers comme une vraie voiture de clown.

Le coffre est plutôt restreint, mais il accueillera deux petites valises debout. On peut également rabattre les sièges arrière, mais pas complètement toutefois.

Sous le capot se cache un quatre-cylindres en ligne produisant 101 ch et 98 pi-lb de couple. Fidèle à sa mine joyeuse, la 500 s’avère assez enthousiaste avec la boîte manuelle à cinq rapports, de la trempe des Mazda2 et Ford Fiesta.

Or, ma version Lounge disposait d’une boîte automatique à six rapports dont on peut qualifier les accélérations de « tranquilles ». Un bouton Sport rouge raffermit la direction (fantastique) et accélère les changements de rapports (comme ci comme ça, ou « così e così » en italien), mais le bruit du moteur qui en résulte m’a convaincue de rester en mode décontracté.

La boîte automatique pénalise également à la pompe : elle brûle 7,4 litres aux 100 km en ville par rapport aux 6,7 litres de la manuelle. Au cours de ma semaine, j’ai enregistré une moyenne ville-route de 7,1 litres, pas extraordinaire quand on pense aux 6,8 litres que j’ai réussis dans l’Elantra, beaucoup plus grosse. Mais bon, l’acheteur sera probablement heureux de sacrifier quelques dollars aux dieux du pétrole en échange de style et de plaisir.

Même si la banquette arrière ressemble davantage à un porte-paquet avec ceintures, nous avons survécu à un trajet de cinq heures à quatre… (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com)
Lesley Wimbush
Lesley Wimbush
Expert automobile
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