Il y a deux façons de jouir de cette édition : sur la rue, en profitant du ronflement du moteur jusqu'à 3000 tr/min et en jouant ainsi au guetteur dans le film à la recherche de sa proie; ou sur la piste en profitant de la bonne tenue de route prévisible de la Bullitt. Tout ce bruit, même à basse vitesse, est omniprésent. C'est le contrepoids de cette version. À plus de 3 000 tr/min, oubliez la très bonne chaîne audio. Le seul accroc vient du bruit détestable des clignotants : agressant, il tape sur les nerfs et couvre même l'audio et le moteur. Un bon mot sur le freinage. Ford utilise des plaquettes avant de meilleure qualité pour limiter l'échauffement et l'évanouissement (fading). Nous avons noté des arrêts de 100 à 0 km /h en 38,4 mètres.
La Bullitt adore les virages et se positionne très bien avec l'accélérateur. Je n'ai jamais éprouvé le besoin d'annuler les systèmes d'antipatinage et de contrôle de la stabilité. Il est très bien dosé pour une conduite sportive. De plus, il contrôle très bien les sautillements du pont rigide arrière sur des surfaces glissantes et permet des départs souples et rapides. La tenue de route est très bonne, prévisible et ferme, mais raisonnablement confortable sur les routes secondaires du Québec. On sent l'essieu arrière sautiller légèrement sur les surfaces bosselées, sans perte de contrôle. Les accélérations sont franches et plaisantes quand on doit dépasser ou accélérer vivement pour s'engager sur une route principale. On enfonce bien dans le baquet. La consommation de carburant s'aligne avec la conduite : nous avons obtenu une consommation moyenne de 13,7 litres aux 100 kilomètres, et ce, sur du carburant ordinaire, ce qui démontre une frugalité surprenante pour un moteur aussi performant.
Unique comme McQueen
Chaque exemplaire de cette de la Mustang Bullitt porte une plaque identifiant clairement son numéro de série. Notre version se détaille 43 019 $, soit 10 000 $ de plus que la GT de base; elle comptait la navigation et la connexion mains libres pour le téléphone. Pour le plaisir et la performance discrète, cette Bullitt fait renaître de beaux souvenirs.
photo:Philippe Champoux
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| Pour le plaisir et la performance discrète, cette Bullitt fait renaître de beaux souvenirs. |
La Bullitt adore les virages et se positionne très bien avec l'accélérateur. Je n'ai jamais éprouvé le besoin d'annuler les systèmes d'antipatinage et de contrôle de la stabilité. Il est très bien dosé pour une conduite sportive. De plus, il contrôle très bien les sautillements du pont rigide arrière sur des surfaces glissantes et permet des départs souples et rapides. La tenue de route est très bonne, prévisible et ferme, mais raisonnablement confortable sur les routes secondaires du Québec. On sent l'essieu arrière sautiller légèrement sur les surfaces bosselées, sans perte de contrôle. Les accélérations sont franches et plaisantes quand on doit dépasser ou accélérer vivement pour s'engager sur une route principale. On enfonce bien dans le baquet. La consommation de carburant s'aligne avec la conduite : nous avons obtenu une consommation moyenne de 13,7 litres aux 100 kilomètres, et ce, sur du carburant ordinaire, ce qui démontre une frugalité surprenante pour un moteur aussi performant.
Unique comme McQueen
Chaque exemplaire de cette de la Mustang Bullitt porte une plaque identifiant clairement son numéro de série. Notre version se détaille 43 019 $, soit 10 000 $ de plus que la GT de base; elle comptait la navigation et la connexion mains libres pour le téléphone. Pour le plaisir et la performance discrète, cette Bullitt fait renaître de beaux souvenirs.
photo:Philippe Champoux
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