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Ford Taurus Limited TI 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
La Crown Taurus!
À l'intérieur, le souci du détail impressionne tout autant. Les plastiques rembourrés, les matériaux de bon goût et la finition intéressante créent ensemble un décor presque aussi opulent et raffiné que celui de la Lincoln MKS, pendant luxueux de la Taurus. Soulignons également les grands sièges baquets confortables, le rangement très abondant et le dégagement plus que généreux dont jouissent les occupants. Ceci dit, l'imposant tunnel central accapare un peu d'espace au niveau des pieds et des genoux. Pour une personne de taille normale, ça va, mais si vous mesurez plus de six pieds, vous risquez de vous sentir à l'étroit. Quant au coffre, il est énorme!

Ford fait sagement confiance à son prolifique et polyvalent V6 de 3,5 litres. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

C'est parti mon ami!
Pas besoin de réinventer la roue ni le moteur. Ford fait sagement confiance à son prolifique et polyvalent V6 de 3,5 litres, dont le coeur jeune et pétant de santé confère une puissance plus qu'adéquate à la Taurus lors de ses différentes sorties sur la route. Ses 263 chevaux et 249 livres-pied de couple sont administrés par une boîte automatique à six rapports (la seule transmission disponible) et, en version Limited, un système de traction intégrale.

Ce V6 énergique ne transforme évidemment pas la Taurus en une fusée compte tenu du poids considérable qu'il doit propulser. En revanche, la voiture s'ancre solidement dans la chaussée, qu'elle embrasse sans arrêt. Il faut effectivement reconnaître que la tenue de route est surprenante pour un yacht terrestre. Si vous avez regardé notre segment sur la Mustang 2011 dans le cadre de notre émission-web «The Auto123 Show», vous avez pu apercevoir la Taurus dans quelques scènes, suivant pas à pas le fougueux étalon que je me chargeais d'éperonner.

Mon essai routier d'environ 1200 kilomètres, principalement sur l'autoroute, a été marqué par des hauts et des bas. Notre groupe de trois (photographe, caméraman et moi-même) disposait d'amplement d'espace, tout comme notre matériel. Sur la grande route, la Taurus avalait les kilomètres sans jamais broncher, se montrant même silencieuse, douce et incroyablement raffinée. En contrepartie, sa consommation d'essence s'est révélée abusive : 12,5 litres aux 100 kilomètres. Si j'avais roulé plus souvent en ville, je crains bien que ma moyenne aurait dépassé les 14 litres... épeurant en effet!!

Malheureusement, la visibilité arrière fait cruellement défaut. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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