Le légendaire pilote de F1 Gilles Villeneuve a perdu la vie dans un terrible accident survenu durant les qualifications du Grand Prix de Belgique le 8 mai 1982, il y a de cela 30 ans cette saison. Le pilote français René Arnoux est bien connu pour avoir bataillé ferme à plusieurs reprises contre Gilles Villeneuve.
René Arnoux, qui a gagné le Grand Prix du Canada disputé à Montréal en 1983, était un des amis de Gilles Villeneuve.
On se souvient de son incroyable lutte pour la deuxième place survenue durant les derniers tours du Grand Prix de France en 1979.
« Gilles était un personnage extraordinaire. Il était surtout très sincère et toujours honnête, et ces qualités me plaisaient bien. Il était capable de réaliser des trucs stupéfiants au volant d'une monoplace de Formule 1 », de nous raconter Arnoux qui a piloté pour les écuries Martini, Surtees, Renault, Ferrari et Ligier au cours de sa carrière en Formule 1.
« Je me souviens qu'à Watkins Glen, nous avions parié tous les deux sur la possibilité de négocier un certain virage ultra rapide à fond absolu. Je n'ai jamais été capable d'y arriver, mon pied droit se soulevait toujours. Puis, durant la séance d'essais, il y a eu un drapeau rouge et une remorqueuse a ramené la Ferrari de Gilles en piètre état », de poursuivre Arnoux.
« Les roues de la Ferrari étaient arrachées et la carrosserie, fort endommagée. Gilles s'est arrêté devant moi pour me dire, avec un large sourire "C'est toi qui avait raison, ça ne passe pas à fond ! J'ai essayé et ça ne passe pas ! » de raconter Arnoux en riant.
« À Dijon au Grand Prix de France 1979, nous avons lutté roues dans roues durant plusieurs tours. C'était fou, mais seul Gilles pouvait faire cela. J'avais confiance, car il s'agissait de Gilles. Je n'aurais peut-être pas essayé de me battre aussi férocement avec un autre pilote... Gilles, c'était la spontanéité même. J'aime les gens spontanés comme les Québécois. Gilles Villeneuve a beaucoup fait pour faire aimer la Formule 1 du public, car il était très près des gens et des amateurs de course », de dire Arnoux.
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| René Arnoux et Gilles Villeneuve (Photo: WRI2) |
René Arnoux, qui a gagné le Grand Prix du Canada disputé à Montréal en 1983, était un des amis de Gilles Villeneuve.
On se souvient de son incroyable lutte pour la deuxième place survenue durant les derniers tours du Grand Prix de France en 1979.
« Gilles était un personnage extraordinaire. Il était surtout très sincère et toujours honnête, et ces qualités me plaisaient bien. Il était capable de réaliser des trucs stupéfiants au volant d'une monoplace de Formule 1 », de nous raconter Arnoux qui a piloté pour les écuries Martini, Surtees, Renault, Ferrari et Ligier au cours de sa carrière en Formule 1.
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| René Arnoux, Renault F1 (Photo: WRI2) |
« Je me souviens qu'à Watkins Glen, nous avions parié tous les deux sur la possibilité de négocier un certain virage ultra rapide à fond absolu. Je n'ai jamais été capable d'y arriver, mon pied droit se soulevait toujours. Puis, durant la séance d'essais, il y a eu un drapeau rouge et une remorqueuse a ramené la Ferrari de Gilles en piètre état », de poursuivre Arnoux.
« Les roues de la Ferrari étaient arrachées et la carrosserie, fort endommagée. Gilles s'est arrêté devant moi pour me dire, avec un large sourire "C'est toi qui avait raison, ça ne passe pas à fond ! J'ai essayé et ça ne passe pas ! » de raconter Arnoux en riant.
« À Dijon au Grand Prix de France 1979, nous avons lutté roues dans roues durant plusieurs tours. C'était fou, mais seul Gilles pouvait faire cela. J'avais confiance, car il s'agissait de Gilles. Je n'aurais peut-être pas essayé de me battre aussi férocement avec un autre pilote... Gilles, c'était la spontanéité même. J'aime les gens spontanés comme les Québécois. Gilles Villeneuve a beaucoup fait pour faire aimer la Formule 1 du public, car il était très près des gens et des amateurs de course », de dire Arnoux.
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| René Arnoux (Photo: WRI2) |