Notre premier obstacle majeur est survenu à une quinzaine de minutes du chalet. Il y avait de l'eau partout. Sur 500 mètres environ, le chemin devant nous était entièrement inondé. Nous avons pris notre courage à deux mains et avancé tranquillement. L'eau chatouillait le dessous du véhicule et résonnait dans les arches de roues, ce qui nous faisait craindre des courts-circuits électriques et des infiltrations.
Non, rien du tout. Le Pilot est sorti de cette épreuve en parfaite condition et avec l'envie d'attaquer d'autres lacs improvisés. En dépit de la résistance que nous avons rencontrée, le V6 de 244 chevaux générait des poussées assez vigoureuses pour libérer le Pilot. Encore une fois, merci à la généreuse garde au sol.
Un 4x4 à la hauteur
Près du lac Nelson, nous avons roulé sur des petits chemins très accidentés. Plusieurs conducteurs auraient sans doute fait demi-tour -- et avec raison -- mais je tenais à voir de quel bois le Pilot se chauffe vraiment. En surmontant les obstacles une roue à la fois (conduite en diagonale), tout s'est bien déroulé.
Le système 4RM, bien qu'automatique, peut être verrouillé afin de maximiser la traction dans pareilles conditions. Je l'ai bien apprécié après avoir atterri de travers dans un petit banc de neige. Le Pilot a reculé de là sans trop rechigner.
Mission accomplie
Quand nous sommes enfin arrivés au chalet, le Pilot avait grand besoin d'un bain... et il le méritait amplement d'ailleurs. Après tout ce qu'il nous a permis d'affronter, le retour à la maison serait beaucoup plus relaxant. Cela dit, des pneus plus appropriés le rendraient encore plus invincible.
J'ai surtout été impressionné par la conduite confortable et le rendement économique du Pilot en cours de route. En fait, au terme de mon essai routier d'une semaine, la consommation moyenne s'élevait à 14 L/100 km, ce qui est fort respectable. Sur l'autoroute, le résultat obtenu (10,5 L/100 km) se rapproche pas mal d'une berline.
Le Pilot de Honda est bien conçu et d'allure robuste, mais il tire nettement de l'arrière au chapitre de la puissance et du design intérieur. En soit, ces lacunes ne sont pas criantes, mais quand on compare avec les autres VUS actuellement disponibles dans cette fourchette de prix, le Pilot paraît beaucoup moins attrayant qu'il y a quelques années.
Certes, il demeure un choix logique pour les familles qui aiment partir en vacances la fin de semaine et qui doivent remorquer une embarcation ou une roulotte. Les conducteurs qui aiment s'aventurer sur les sentiers les moins traversés y trouveront aussi leur compte.
Note: une refonte majeure du Pilot est attendue pour 2009.
photo:Chris Koski, Chris Pritchard, Justin Pritchard
Non, rien du tout. Le Pilot est sorti de cette épreuve en parfaite condition et avec l'envie d'attaquer d'autres lacs improvisés. En dépit de la résistance que nous avons rencontrée, le V6 de 244 chevaux générait des poussées assez vigoureuses pour libérer le Pilot. Encore une fois, merci à la généreuse garde au sol.
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| Malgré sa solidité, l'habitacle du Pilot se fait très vieillissant. |
Un 4x4 à la hauteur
Près du lac Nelson, nous avons roulé sur des petits chemins très accidentés. Plusieurs conducteurs auraient sans doute fait demi-tour -- et avec raison -- mais je tenais à voir de quel bois le Pilot se chauffe vraiment. En surmontant les obstacles une roue à la fois (conduite en diagonale), tout s'est bien déroulé.
Le système 4RM, bien qu'automatique, peut être verrouillé afin de maximiser la traction dans pareilles conditions. Je l'ai bien apprécié après avoir atterri de travers dans un petit banc de neige. Le Pilot a reculé de là sans trop rechigner.
Mission accomplie
Quand nous sommes enfin arrivés au chalet, le Pilot avait grand besoin d'un bain... et il le méritait amplement d'ailleurs. Après tout ce qu'il nous a permis d'affronter, le retour à la maison serait beaucoup plus relaxant. Cela dit, des pneus plus appropriés le rendraient encore plus invincible.
J'ai surtout été impressionné par la conduite confortable et le rendement économique du Pilot en cours de route. En fait, au terme de mon essai routier d'une semaine, la consommation moyenne s'élevait à 14 L/100 km, ce qui est fort respectable. Sur l'autoroute, le résultat obtenu (10,5 L/100 km) se rapproche pas mal d'une berline.
Le Pilot de Honda est bien conçu et d'allure robuste, mais il tire nettement de l'arrière au chapitre de la puissance et du design intérieur. En soit, ces lacunes ne sont pas criantes, mais quand on compare avec les autres VUS actuellement disponibles dans cette fourchette de prix, le Pilot paraît beaucoup moins attrayant qu'il y a quelques années.
Certes, il demeure un choix logique pour les familles qui aiment partir en vacances la fin de semaine et qui doivent remorquer une embarcation ou une roulotte. Les conducteurs qui aiment s'aventurer sur les sentiers les moins traversés y trouveront aussi leur compte.
Note: une refonte majeure du Pilot est attendue pour 2009.
photo:Chris Koski, Chris Pritchard, Justin Pritchard
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