Les sièges sont durs et peu enveloppants, mais ils se montrent tout de même suffisamment faciles à mouvoir pour offrir une bonne position de conduite. Les passagers arrière devront en revanche, souffrir un peu du manque de confort, bien que l'espace soit plus qu’acceptable.
La mécanique de base
Sous le capot, le Jeep Compass propose un petit moteur 4 cylindres de 172 chevaux, dont l'accélération se révèle étonnante: le couple, accessible à bas régime, permet des démarrages sans hésitation, et facilite le transport urbain.
Ajoutons toutefois la présence d'une transmission à variation continue, dont les qualités ne sont pas encore apparues à mes yeux, mais dont les défauts d'utilisation sont d'une grande évidence. Pas facile, par exemple, de supporter le bruissement et le glissement de cette boîte de vitesse lorsque, en accélération, on a littéralement l'impression que le moteur va s'emballer.
Heureusement, cette boîte est livrable jumelée à un système 4 x 4 verrouillable qui confère au Compass une petite allure de hors route, mais qui favorise surtout son usage dans des conditions moins aisées.
Et dernier détail, la consommation d'essence promise n'était vraisemblablement pas au rendez-vous. Après avoir conduit mon trajet habituel, qui comporte non seulement des routes de campagne et de la ville, mais aussi une bonne dose d'autoroute et d'heure de pointe, le Jeep Compass n'a pu faire mieux qu'une moyenne de 10,2 litres au 100 kilomètres en usage combiné. On est bien loin de l'économie promise, et bien au-delà des attentes pour un véhicule de cette taille.
Le superhéros discret
La véritable personnalité du Jeep Compass s'est un peu dévoilée fortuitement, au fil de mon essai. Car bien qu'il se débrouille avec aisance en zone urbaine, il n'offrait rien de véritablement spectaculaire. Puis il a croisé sa belle en détresse, qui s'est présentée par hasard sous la forme d’une tempête de neige tardive.
Au total, dans la région où j'habite, cette tempête printanière a cédé pas moins de 47 centimètres de neige. Et voilà que le petit Compass a sorti sa cape de héros, et s'est permis de sillonner toutes les routes, peu importe leur état, sans jamais hésiter. En fait à ma grande surprise, il se tirait très bien d'affaire, même dans des zones de campagne où on avait volontairement laissé un peu de neige sur des chemins boueux pour le mettre à l'épreuve.
Bien sûr, cela ne lui confère pas un plus grand confort ni une performance plus enlevante, mais il se riait littéralement des petits tas de neige, et franchissait presque en bondissant les obstacles. Et le Compass n'a jamais fléchi.
Pas question de lui donner une médaille d'honneur, ni celle de la bravoure. Mais notre petit Jeep Compass a fait la preuve qu'il pouvait, à ses heures, se transformer lui aussi un superhéros.
Superhéros de la chose familiale, voiture plutôt que véritable utilitaire, le Jeep Compass fera l'affaire de tous ceux qui aiment le look Jeep, mais qui pratiquent surtout en ville.
La mécanique de base
Sous le capot, le Jeep Compass propose un petit moteur 4 cylindres de 172 chevaux, dont l'accélération se révèle étonnante: le couple, accessible à bas régime, permet des démarrages sans hésitation, et facilite le transport urbain.
Ajoutons toutefois la présence d'une transmission à variation continue, dont les qualités ne sont pas encore apparues à mes yeux, mais dont les défauts d'utilisation sont d'une grande évidence. Pas facile, par exemple, de supporter le bruissement et le glissement de cette boîte de vitesse lorsque, en accélération, on a littéralement l'impression que le moteur va s'emballer.
Heureusement, cette boîte est livrable jumelée à un système 4 x 4 verrouillable qui confère au Compass une petite allure de hors route, mais qui favorise surtout son usage dans des conditions moins aisées.
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| Le Jeep Compass fera l'affaire de tous ceux qui aiment le look Jeep, mais qui pratiquent surtout en ville. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
Et dernier détail, la consommation d'essence promise n'était vraisemblablement pas au rendez-vous. Après avoir conduit mon trajet habituel, qui comporte non seulement des routes de campagne et de la ville, mais aussi une bonne dose d'autoroute et d'heure de pointe, le Jeep Compass n'a pu faire mieux qu'une moyenne de 10,2 litres au 100 kilomètres en usage combiné. On est bien loin de l'économie promise, et bien au-delà des attentes pour un véhicule de cette taille.
Le superhéros discret
La véritable personnalité du Jeep Compass s'est un peu dévoilée fortuitement, au fil de mon essai. Car bien qu'il se débrouille avec aisance en zone urbaine, il n'offrait rien de véritablement spectaculaire. Puis il a croisé sa belle en détresse, qui s'est présentée par hasard sous la forme d’une tempête de neige tardive.
Au total, dans la région où j'habite, cette tempête printanière a cédé pas moins de 47 centimètres de neige. Et voilà que le petit Compass a sorti sa cape de héros, et s'est permis de sillonner toutes les routes, peu importe leur état, sans jamais hésiter. En fait à ma grande surprise, il se tirait très bien d'affaire, même dans des zones de campagne où on avait volontairement laissé un peu de neige sur des chemins boueux pour le mettre à l'épreuve.
Bien sûr, cela ne lui confère pas un plus grand confort ni une performance plus enlevante, mais il se riait littéralement des petits tas de neige, et franchissait presque en bondissant les obstacles. Et le Compass n'a jamais fléchi.
Pas question de lui donner une médaille d'honneur, ni celle de la bravoure. Mais notre petit Jeep Compass a fait la preuve qu'il pouvait, à ses heures, se transformer lui aussi un superhéros.
Superhéros de la chose familiale, voiture plutôt que véritable utilitaire, le Jeep Compass fera l'affaire de tous ceux qui aiment le look Jeep, mais qui pratiquent surtout en ville.
Jeep Compass North Edition 2010
Jeep Compass North Edition 2010
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