Comme ma voiturette de golf
Si une voiture dont le moteur tourne au ralenti pendant 50 minutes consomme, en moyenne, un litre de carburant, c'est donc dire que 50 voitures arrêtées à un feu rouge durant une minute consomment la même quantité de carburant, en pure perte. Et elles viennent de produire 2,4 kilogrammes de CO2.
Essayez de vous transposer à l'échelle d'une grande ville comme Montréal et de voir tous les véhicules arrêtés aux diverses intersections en pleine heure de pointe. Ce sont des tonnes et des tonnes de CO2 qui sont produits ainsi à chaque heure du jour. À l'échelle du pays, si tous les conducteurs réduisaient leur temps de marche au ralenti d'une dizaine de minutes par jour, nous pourrions économiser près de 4 millions de litres de carburant et diminuer de près de 3,5 millions de tonnes la quantité de CO2 que nous libérons dans l'atmosphère. Cela équivaudrait à retirer de la circulation un peu moins de un million de véhicules.
Et si tous nos véhicules automobiles fonctionnaient comme ma petite voiturette de golf du réservoir Baskatong, avez-vous seulement une petite idée de la quantité de carburant nous pourrions économiser ? Pouvez-vous imaginer la quantité de CO2 nous cesserions d'envoyer dans l'environnement ?
Je pose donc la question. Si les fabricants d'automobiles peuvent le faire avec les véhicules hybrides et si les fabricants de voiturettes de golf y arrivent, pourquoi ne peuvent-ils pas le faire avec un véhicule traditionnel ? Si quelqu'un est en mesure de me donner une réponse crédible et logique, je me ferai un plaisir d'en parler dans une future chronique. Dans ma petite tête, si l'on est en mesure d'installer sur une voiturette de golf un système qui lui permet de démarrer quand on relâche la pédale de frein, je considère que les fabricants d'automobiles ont la capacité et la technologie pour le faire sur un véhicule traditionnel. Ça coûterait plus cher, évidemment ! Et alors ! Si tous les véhicules en sont pourvus, on n'aura pas le choix et l'on achètera. Et quel bien cela représenterait pour la planète !
En attendant...
On peut toujours faire attention. Chez nous, on laisse tourner le moteur de la voiture pour réchauffer l'habitacle, pour attendre quelqu'un quelque part ou pour jaser avec un ami; on le laisse tourner quand on va au dépanneur, quand on regarde passer le train à un passage à niveau, quand on fait laver son auto dans un lave-auto, quand on s'arrête pour faire un appel sur le cellulaire et à bien d'autre endroits. En attendant que les fabricants d'automobiles trouvent la solution-miracle (personnellement, je ferais de l'espionnage industriel du côté des fabricants de voiturettes de golf, mais bon !), tout un chacun peut faire sa petite part pour réduire le stress qu'applique le CO2 sur l'environnement. Voici quelques suggestions :
Si une voiture dont le moteur tourne au ralenti pendant 50 minutes consomme, en moyenne, un litre de carburant, c'est donc dire que 50 voitures arrêtées à un feu rouge durant une minute consomment la même quantité de carburant, en pure perte. Et elles viennent de produire 2,4 kilogrammes de CO2.
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Essayez de vous transposer à l'échelle d'une grande ville comme Montréal et de voir tous les véhicules arrêtés aux diverses intersections en pleine heure de pointe. Ce sont des tonnes et des tonnes de CO2 qui sont produits ainsi à chaque heure du jour. À l'échelle du pays, si tous les conducteurs réduisaient leur temps de marche au ralenti d'une dizaine de minutes par jour, nous pourrions économiser près de 4 millions de litres de carburant et diminuer de près de 3,5 millions de tonnes la quantité de CO2 que nous libérons dans l'atmosphère. Cela équivaudrait à retirer de la circulation un peu moins de un million de véhicules.
Et si tous nos véhicules automobiles fonctionnaient comme ma petite voiturette de golf du réservoir Baskatong, avez-vous seulement une petite idée de la quantité de carburant nous pourrions économiser ? Pouvez-vous imaginer la quantité de CO2 nous cesserions d'envoyer dans l'environnement ?
Je pose donc la question. Si les fabricants d'automobiles peuvent le faire avec les véhicules hybrides et si les fabricants de voiturettes de golf y arrivent, pourquoi ne peuvent-ils pas le faire avec un véhicule traditionnel ? Si quelqu'un est en mesure de me donner une réponse crédible et logique, je me ferai un plaisir d'en parler dans une future chronique. Dans ma petite tête, si l'on est en mesure d'installer sur une voiturette de golf un système qui lui permet de démarrer quand on relâche la pédale de frein, je considère que les fabricants d'automobiles ont la capacité et la technologie pour le faire sur un véhicule traditionnel. Ça coûterait plus cher, évidemment ! Et alors ! Si tous les véhicules en sont pourvus, on n'aura pas le choix et l'on achètera. Et quel bien cela représenterait pour la planète !
En attendant...
On peut toujours faire attention. Chez nous, on laisse tourner le moteur de la voiture pour réchauffer l'habitacle, pour attendre quelqu'un quelque part ou pour jaser avec un ami; on le laisse tourner quand on va au dépanneur, quand on regarde passer le train à un passage à niveau, quand on fait laver son auto dans un lave-auto, quand on s'arrête pour faire un appel sur le cellulaire et à bien d'autre endroits. En attendant que les fabricants d'automobiles trouvent la solution-miracle (personnellement, je ferais de l'espionnage industriel du côté des fabricants de voiturettes de golf, mais bon !), tout un chacun peut faire sa petite part pour réduire le stress qu'applique le CO2 sur l'environnement. Voici quelques suggestions :
- Utilisez le chauffe-moteur;
- Ne réchauffez le moteur de votre voiture qu'une trentaine de secondes seulement avant de prendre la route;
- Stoppez le moteur si vous devez vous arrêter plus de dix secondes;
- Évitez l'utilisation du démarreur à distance.
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