De l’allumage et jusqu’à ce qu’il se stabilise, le six cylindres à plat monté à l’arrière de la Porsche 911 Carrera S émet de drôles de petits sons peu raffinés. En fait, tant que le moteur n’est pas chaud, il ronronne plutôt comme une vieille Beetle dont le tuyau d’échappement est percé.
Tout ça fait partie du charme du six cylindres à plat de Porsche – et ne fait qu’annoncer la mélodie qu’il fera entendre une fois réchauffé. Aux intersections, les conducteurs abaissent leurs vitres pour capter un peu de l’effet sonore et les jeunes mordus de voitures y vont d’un « ÉCRASE-LA! » au passage.
Appuyez sur le bouton SPORT PLUS de la Carrera S et faites glisser le levier de vitesse PDK dans son cran manuel et vous voilà aux commandes de 7 vitesses avant et d’effets sonores habituellement réservés aux poursuites en voitures exotiques dans les films d’action hollywoodiens.
Dans ce mode, chaque coup de pédale produit une augmentation instantanée – et combien gratifiante – du volume de l’échappement et de la poussée vers l’avant. Les 400 chevaux, parmi les plus musclés sur la route, se trouvent alors en état d’alerte, prêts à s’élancer de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes ou moins pour propulser la nouvelle carrosserie élancée et surbaissée de la 911 dans une vague incessante de puissance à plein régime.
S’il existait un comité antidopage de l’automobile, ses membres voudraient très certainement s’entretenir un moment avec le nouveau moteur plat à six cylindres de la Carrera S. J’ai conduit des voitures avec 100 chevaux de plus que celle-là, et même davantage, et aucune ne se cabre comme elle.
Profondément enfoui à l’arrière, le moteur 3,8 L à aspiration naturelle révolutionne librement et augmente en puissance de façon nette à haute révolution et ce, grâce à un astucieux système de distribution à programmation variable. C’est en quelque sorte la version allemande du VTEC.
Dès qu’on enfonce la pédale à fond, un ronflement sourd emplit la cabine pour se transformer, à régime élevé, en un doux rugissement qui vous restera dans la tête longtemps après.
Aucun autre moteur n’émet un son comme celui-là. Aigu, naturel et purement mécanique, il laisse dans son sillage une traînée minutieusement équilibrée d’harmonies, de l’admission à l’échappement. La note la plus élevée produite par la Carrera S est carrément menaçante et alarmante, et devrait être réservée uniquement pour la piste.
Avec sa zone critique placée à 7 600 tr/min et sa surmultiplication, ce six cylindres à plat vous fera passer par toute une gamme d’émotions.
Clic.
« Ouuuuaaaaaa »
En deuxième vitesse, à environ 70 km/h.
Clic.
« Ooooooooooooouuuuuaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa »
On passe en troisième à plus ou moins 120 km/h (ou deux points d’inaptitude). Poussez-le à ses limites et vous allez tout droit en prison. Il reste encore quatre vitesses!
Les passages en vitesse supérieure sont affaire de millisecondes et font tourner l’aiguille du compte-tours à contresens de quelques degrés à une vitesse impossible. La boîte de vitesse évoluée à double embrayage effectue ces passages d’un bond à la prochaine vitesse, sans jamais interrompre le débit de puissance.
Ainsi donc, rien qu’au son qu’elle émet et à la sensation qu’elle procure, la Carrera S persuadera même le plus obstiné des conducteurs à faire l’expérience, deux fois plutôt qu’une, de sa bande sonore.
La prudence reste toutefois de mise avec son abondante puissance et sa surmultiplication. Sinon, gare aux patrouilles radars : vous courez tout droit à la perte de votre permis de conduire.
Tout compte fait, c’est une bonne chose que la Carrera S soit somme toute économique et assez confortable lorsqu’elle est conduite sagement. Et qu’elle dispose d’un bouton pour faire passer son échappement de « silencieux » à « sonore ».
Tout ça fait partie du charme du six cylindres à plat de Porsche – et ne fait qu’annoncer la mélodie qu’il fera entendre une fois réchauffé. Aux intersections, les conducteurs abaissent leurs vitres pour capter un peu de l’effet sonore et les jeunes mordus de voitures y vont d’un « ÉCRASE-LA! » au passage.
Appuyez sur le bouton SPORT PLUS de la Carrera S et faites glisser le levier de vitesse PDK dans son cran manuel et vous voilà aux commandes de 7 vitesses avant et d’effets sonores habituellement réservés aux poursuites en voitures exotiques dans les films d’action hollywoodiens.
Dans ce mode, chaque coup de pédale produit une augmentation instantanée – et combien gratifiante – du volume de l’échappement et de la poussée vers l’avant. Les 400 chevaux, parmi les plus musclés sur la route, se trouvent alors en état d’alerte, prêts à s’élancer de 0 à 100 km/h en 4,5 secondes ou moins pour propulser la nouvelle carrosserie élancée et surbaissée de la 911 dans une vague incessante de puissance à plein régime.
S’il existait un comité antidopage de l’automobile, ses membres voudraient très certainement s’entretenir un moment avec le nouveau moteur plat à six cylindres de la Carrera S. J’ai conduit des voitures avec 100 chevaux de plus que celle-là, et même davantage, et aucune ne se cabre comme elle.
Profondément enfoui à l’arrière, le moteur 3,8 L à aspiration naturelle révolutionne librement et augmente en puissance de façon nette à haute révolution et ce, grâce à un astucieux système de distribution à programmation variable. C’est en quelque sorte la version allemande du VTEC.
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| Photo: Justin Pritchard |
Dès qu’on enfonce la pédale à fond, un ronflement sourd emplit la cabine pour se transformer, à régime élevé, en un doux rugissement qui vous restera dans la tête longtemps après.
Aucun autre moteur n’émet un son comme celui-là. Aigu, naturel et purement mécanique, il laisse dans son sillage une traînée minutieusement équilibrée d’harmonies, de l’admission à l’échappement. La note la plus élevée produite par la Carrera S est carrément menaçante et alarmante, et devrait être réservée uniquement pour la piste.
Avec sa zone critique placée à 7 600 tr/min et sa surmultiplication, ce six cylindres à plat vous fera passer par toute une gamme d’émotions.
Clic.
« Ouuuuaaaaaa »
En deuxième vitesse, à environ 70 km/h.
Clic.
« Ooooooooooooouuuuuaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa »
On passe en troisième à plus ou moins 120 km/h (ou deux points d’inaptitude). Poussez-le à ses limites et vous allez tout droit en prison. Il reste encore quatre vitesses!
Les passages en vitesse supérieure sont affaire de millisecondes et font tourner l’aiguille du compte-tours à contresens de quelques degrés à une vitesse impossible. La boîte de vitesse évoluée à double embrayage effectue ces passages d’un bond à la prochaine vitesse, sans jamais interrompre le débit de puissance.
Ainsi donc, rien qu’au son qu’elle émet et à la sensation qu’elle procure, la Carrera S persuadera même le plus obstiné des conducteurs à faire l’expérience, deux fois plutôt qu’une, de sa bande sonore.
La prudence reste toutefois de mise avec son abondante puissance et sa surmultiplication. Sinon, gare aux patrouilles radars : vous courez tout droit à la perte de votre permis de conduire.
Tout compte fait, c’est une bonne chose que la Carrera S soit somme toute économique et assez confortable lorsqu’elle est conduite sagement. Et qu’elle dispose d’un bouton pour faire passer son échappement de « silencieux » à « sonore ».
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