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La Trabant renaît plus « verte » que jamais!

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Luc Gagné
Production possible
Dans une entrevue accordée au journal New York Times, en septembre 2009, le directeur de Herpa, Klaus Schindler, affirmait avoir amorcé des entretiens avec certains fabricants d’automobiles sans donner plus de détails.

D’autre part, comme l’indique la brochure commerciale diffusée lors du dévoilement, à l’instar de son ancêtre, la Trabant contemporaine serait offerte « sans gadget superflu ». Selon M. Schindler, elle coûterait environ 20 000 € (30 000 $).

De tristes souvenirs...
Au fil des ans, la Trabant s’est transformée en objet mythique : les images montrant des Trabi traversant le Mur de Berlin sont même devenues un symbole de la chute du communisme.

En outre, le vilain petit canard ne s’est peut-être pas transformé en cygne. Il a néanmoins engendré une forme de passion qui amène collectionneurs et passionnés à l’acheter et à participer à des rassemblements.

Les concepteurs de la nouvelle Trabant promettent un niveau de raffinement et de confort nettement plus élevé qu’avec la voiture de l’ex-RDA.

En attendant l’arrivée de la nT, au Canada il est même possible d’en acheter par l’entremise de Trabant Canada (http://www.trabant.ca/), une petite entreprise qui se charge de les localiser et de les importer!

Un brin d’histoire
À l’époque du communisme, la Trabant était la voiture populaire des Allemands de la RDA, l’équivalent d’une Volkswagen Beetle. Cette petite voiture était fabriquée dans une usine de la ville de Zwickau ayant appartenu à Audi avant la Seconde guerre mondiale.

Construite par la VEB Sachsenring Automobilwerke à partir de 1957, cette petite voiture fut offerte sous la forme d’une berline à 2 portes, d’une familiale à 3 portes (Kombi) et même d’une petite décapotable (Tramp) utilisée principalement par la police est-allemande.

C’est le modèle 601, produit de 1967 à 1991, qui a marqué l’imaginaire des gens. Pas tant par son raffinement technique, puisque son petit bicylindre poussif de 600 cc, refroidi à l’air, n’autorisait guère mieux qu’une vitesse de pointe de 110 km/h et une consommation de 6,5 litres aux 100 kilomètres.

Ce n’est pas, non plus, à cause de l’utilisation d’une matière plastique mariée à du coton pour produire les pièces de la carrosserie, ce qui, avec le châssis d’acier galvanisé, rendait la voiture presque indestructible.

Non, c’est simplement parce qu’on en a fabriqué près de 3 millions d’exemplaires avant que l’entreprise ne ferme ses portes, peu de temps après la chute du Mur de Berlin.

En somme, comme la Stasi, la police secrète est-allemande, la Trabi avait réussi à s’insinuer dans le quotidien de la population est-allemande!


photo:Herpa / IndiKar
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Luc Gagné
Luc Gagné
Expert automobile
  • Plus de 30 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 59 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 150 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque