Un essai exclusif
C'est sous la pluie abondante de la première journée d'automne que le Monde de l'Auto a été invité à prendre le volant de la GTR-1 sur la piste triovale de Sanair. À l'instar de toutes voitures de course, il n'est pas facile de prendre place au volant de la GTR-1. Les grands six pieds et les 200 livres et plus (comme moi!) devront faire quelques acrobaties pour y arriver... . Mais une fois derrière le volant, on n'a qu'une chose en tête : faire tourner le moteur et prendre d'assaut les courbes de la piste. Toutefois, pour un non-initié des bolides de course, il n'a pas été facile de trouver le point de friction entre la pédale d'embrayage et le premier rapport de la boîte de vitesses à mode séquentielle. Pour ma part, j'ai étouffé trois reprises les 160 chevaux du moteur Yamaha avant de pouvoir faire galoper la cavalerie sur le triovale. Mai; une fois décollé, il n'était pas question d'arrêter. Même si j'avais dit Dany Gagné que je ne ferais qu'un ou deux petits tours de pistes..., je dois avouer que je n'ai pas tenu parole en faisant quatre ou cinq tours supplémentaires.
Après tout, la dernière fois que j'avais mis les pieds sur cette légendaire piste des Cantons de l'Est remontait à l'époque où tonton Villeneuve avait embrassé le célèbre mur de béton à quelques tours de la fin d'une course Indy Car. Malgré la pluie, je n'ai jamais failli imiter Oncle Jacques. L'adhérence des pneus Hankook Z2000, les mêmes qu'utilisés en Formule 1600, m'ont agréablement surpris. Qui plus est, malgré la pluie, la visibilité était excellente grâce à l'essuie-glace qui balayait correctement le pare-brise. Dommage que la GTR-1 n'ait pas l'air climatisé! Vous souriez. Pourtant je blague à moitié puisque les conducteurs suffoqueront dans ce petit habitacle hermétique où l'arrivée d'air frais semble avoir été oubliée par les concepteurs. En conclusion, souhaitons longue vie à cette nouvelle série qui promet d'être des plus spectaculaires.
