En tout cas, le 0 à 100 km/h se boucle en 7,1 secondes, ce qui demeure plutôt rapide. Avec autant de chevaux canalisés à travers les roues avant, on s’attendrait à un important effet de couple, néanmoins ce n’est pas le cas : oui, on ressent un peu de résistance dans le volant durant les décollages à plein régime, mais c’est pleinement sous contrôle par le système antipatinage.
L’automatique à 6 rapports gère ses changements avec une telle douceur que si on n’y porte pas une attention particulière, on ne les remarque pas du tout. Dans la ES 350, il n’y a pas de réactions violentes ou brusques, plutôt une livrée de puissance fluide comme dans du beurre.
La consommation d’essence mérite également des éloges. Notre moyenne marque 8,4 L/100 km, quoique nous ayons parcouru beaucoup d’autoroute. Quand même, ça se présente excellent pour un gros V6 dans une berline de 1 600 kilos.
Le problème majeur avec la ES, c’est qu’elle se montre fade : elle ne procure pas de jouissance à conduire, la direction manque de précision, et lorsque nous sommes derrière le volant, la voiture nous chante une chanson et nous berce jusqu’au sommeil. Si vous voulez une voiture divertissante, regardez ailleurs.
Le style de la voiture provoque des discussions. La ligne plongeante du capot et le couvercle de coffre élevé de la ES confère une allure profilée et aérodynamique, pourtant certains détails ont l’air génériques : la grille de calandre semble davantage empruntée à la copie chinoise d’une Lexus que d’une Lexus. La ES partage également des éléments stylistiques avec la Toyota Camry sur laquelle elle est basée, ce qui diminue également son facteur de prestige.
Cependant, il y a quelque chose qui me plaît bien de la ES 350. Honnêtement, je ne sais pas si je m’en lasserais après quelques années, seulement, durant le cours de cet essai, je suis relax : c’est une berline trempée dans le sirop qui vous calme, et dans ces temps de Twitter et de iPhone et d’enfants turbocompressés, la sérénité de la ES se laisse apprécier.
Le prix de base pour une Lexus ES 350 grimpe à 41 950 $, tandis que notre voiture d’essai inclut le Groupe Premium avec Navigation qui ajoute—assoyez-vous, s’il vous plaît—7 200 $ sur la facture.
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| La suspension souple s’avère plaisante sur de longues distances. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
L’automatique à 6 rapports gère ses changements avec une telle douceur que si on n’y porte pas une attention particulière, on ne les remarque pas du tout. Dans la ES 350, il n’y a pas de réactions violentes ou brusques, plutôt une livrée de puissance fluide comme dans du beurre.
La consommation d’essence mérite également des éloges. Notre moyenne marque 8,4 L/100 km, quoique nous ayons parcouru beaucoup d’autoroute. Quand même, ça se présente excellent pour un gros V6 dans une berline de 1 600 kilos.
Le problème majeur avec la ES, c’est qu’elle se montre fade : elle ne procure pas de jouissance à conduire, la direction manque de précision, et lorsque nous sommes derrière le volant, la voiture nous chante une chanson et nous berce jusqu’au sommeil. Si vous voulez une voiture divertissante, regardez ailleurs.
Le style de la voiture provoque des discussions. La ligne plongeante du capot et le couvercle de coffre élevé de la ES confère une allure profilée et aérodynamique, pourtant certains détails ont l’air génériques : la grille de calandre semble davantage empruntée à la copie chinoise d’une Lexus que d’une Lexus. La ES partage également des éléments stylistiques avec la Toyota Camry sur laquelle elle est basée, ce qui diminue également son facteur de prestige.
Cependant, il y a quelque chose qui me plaît bien de la ES 350. Honnêtement, je ne sais pas si je m’en lasserais après quelques années, seulement, durant le cours de cet essai, je suis relax : c’est une berline trempée dans le sirop qui vous calme, et dans ces temps de Twitter et de iPhone et d’enfants turbocompressés, la sérénité de la ES se laisse apprécier.
Le prix de base pour une Lexus ES 350 grimpe à 41 950 $, tandis que notre voiture d’essai inclut le Groupe Premium avec Navigation qui ajoute—assoyez-vous, s’il vous plaît—7 200 $ sur la facture.
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| La source de motivation s’inspire d’un V6 de 3,5 litres à 24 soupapes qui développe 272 chevaux et un couple de 254 livres-pied. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |