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Lexus IS 250 C 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Raffinée, mais compétente
Lexus a bien fait d’arracher le toit de sa berline sport d’entrée de gamme. Non seulement le segment est brûlant ces jours-ci, mais y être présent peut également s’avérer extrêmement efficace pour transformer la réputation d’un constructeur qui désire passer de mou et terne à jeune et fougueux.

Ce véhicule offre une magnifique expérience de voiture décapotable.

Arracher le toit… entre autres
La création de l’IS 250 C ne se résumait pas à arracher le toit et une couple de portières de l’IS 250 berline. L’ajout du « C » fut précédé d’un incroyable effort d’ingénierie et d’adaptation de la structure et de la carrosserie.

En effet, à peu près l’intégralité de la carrosserie, outre le capot, les phares, les poignées de portières et les rétroviseurs, est entièrement originale. Sa forme triangulaire accueille à merveille le toit rigide à trois segments, rétracté ou non; elle minimise également le fouettement du vent tout en créant un impressionnant coefficient de trainée de 0,29.

Robe unique
Comme des cheveux dont la teinture date, les racines de la Lexus IS sont nettement visibles dans l’IS 250 C. Mais contrairement à une coupe fanée, les racines visibles de l’IS sont les bienvenues auprès de tous, ou presque.

Les lignes complexes de l’IS 250 C font preuve de panache et de sportivité qui pour certains relèvent de l’excès; que vous aimiez ou non, son allure générale est distincte et bagarreuse.

Habitacle de qualité

La finition intérieure est plutôt conservatrice, mais tout de même attrayante, la qualité infusant l’habitacle à quatre places. Les sièges avant sont amples et revigorants, offrant bonne quantité de soutien, de confort et de réglages.

La banquette arrière se limite à deux passagers, idéalement pas trop grands. À moins que les passagers avant succombent à un élan de bonté, le dégagement pour les jambes en classe économique est carrément anémique.

Un énorme indicateur de vitesse et son tachymètre assorti, situés directement devant le conducteur, dominent le bloc d’instruments, tandis qu’une invitante console centrale présente les systèmes CVCA, audio et secondaires.

Un grand écran tactile s’occupe du système de navigation ainsi que des réglages audio et de climatisation. Mon seul grief : lorsque le toit est abaissé et que le soleil frappe l’écran, il décolore et devient illisible. Des lunettes fumées polarisées en réduisent davantage la lisibilité.

La finition intérieure est plutôt conservatrice, mais tout de même attrayante.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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