Mazda MX-5 GT 2010 : essai routier

L'habitacle est cependant un peu plus limitatif. Le toit en place, les personnes de grande taille s'y trouveront plus ou moins confortables. Et même si la voiture a élargi depuis quelques années, elle demeure tout de même assez étroite, ce qui demande quelques contorsions pour s'y glisser, ou pour en ressortir, surtout quand, comme moi, on doit composer avec quelques kilos de plus que notre poids santé.

La Mazda MX-5 joue la carte de la simplicité dans l'habitacle. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

Mentionnons qu'en termes de style aussi, la Mazda MX-5 joue la carte de la simplicité dans l'habitacle. Les cadrans désormais entourés de chrome sont aisés à lire, mais sans véritable raffinement. Même chose pour l'ensemble des commandes pour lesquelles on a préféré l'efficacité plutôt que l’esthétique. On a bien ajouté quelques accessoires incluant une climatisation automatique et une connectivité Bluetooth pour 2010, mais rien de bien concluant.

Et on continue de conserver entre les sièges, dissimulée dans un petit coffret de rangement, la languette servant à ouvrir le réservoir d'essence. Avis aux intéressés car la première fois, la recherche peut s’avérer longue!

Une question de feeling
Quand on songe à la Mazda MX-5, c'est tout de suite aux sensations de conduite uniques qu'elle procure que l'on pense. Pas question ici de puissance trop abondante (la petite voiture à propulsion compte sur un moteur 4 cylindres d'à peine 167 chevaux) mais plutôt en raison de l'étonnant équilibre de la voiture.

Les masses sont réparties de façon presque maximale, et le régime moteur, plus élevé dorénavant permet de contrôler à la pédale, la trajectoire du petit roadster.

Quant à ceux qui préfèrent une conduite plus calme et plus ordinaire, la MX-5 promet aussi des heures de plaisir. En fait, les sensations de conduite et la sonorité du moteur donnent l'impression que l'on joue au pilote de course, même si on est encore bien loin de la limite autorisée.

Et pour s'en convaincre, il suffit de manipuler la boîte manuelle à six vitesses dont la précision, et la course toute petite mais rapide, contribue à enchaîner les rapports avec un enthousiasme délirant.

Bien entendu, la conduite de tous les jours n'est pas une partie de plaisir avec la MX-5. L'espace restreint, et la rigidité des suspensions, idéale en conduite dynamique, mais parfois difficile sur mon vieux dos, en font un véhicule que l'on garde pour quelques moments privilégiés.

Mais quand on a la chance de le faire, rien ne vaut une jolie randonnée au volant de la Mazda MX-5. Avec, bien entendu, la musique à fond... « Summer Loving...»

Mais quand on a la chance de le faire, rien ne vaut une jolie randonnée au volant de la Mazda MX-5. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)