Un V6, pas de V8
Contrairement aux modèles BMW et Lexus susmentionnés, la Mercedes-Benz S400 HYBRID 2010 se fie au polyvalent V6 de 3,5 litres de la compagnie. Non disponible avec la Classe S en Amérique du Nord, ce moteur a la cote auprès des Européens. Développant 279 chevaux à lui seul, il fait ici équipe avec un moteur électrique dans le but de générer une puissance totale de 295 chevaux, sans parler d’un couple solide de 284 livres-pied. Le tout est acheminé aux roues arrière seulement par l’entremise de la boîte automatique 7G-TRONIC (sept rapports) de Mercedes.
Bien entendu, le système hybride de la S400 comprend aussi une batterie au lithium-ion de grande capacité, une fonction d’arrêt/démarrage automatique et un système de freinage régénérateur qui recharge ladite batterie.
Alors que la BMW ActiveHybrid 7 (V8 de 440 chevaux) et la Lexus LS 600h L (V8 de 438 chevaux) mettent l’accent sur la puissance et la performance, la berline de Stuttgart privilégie le confort et la détente sur la route. Cela dit, elle peut quand même livrer des accélérations énergiques (0 à 100 km/h en 7,2 secondes) quand le besoin s’en fait sentir, par exemple lorsqu’on veut embarquer sur l’autoroute en toute sécurité. En outre, la S400 HYBRID respecte la philosophie première des véhicules hybrides et, en ce sens, elle consomme et pollue beaucoup moins que ses deux rivales. Mon essai routier d’une semaine s’est soldé par une moyenne de 12,5 litres aux 100 kilomètres — pas si mal compte tenu du poids et de la taille de la voiture.
L’écart
Sur la route, très peu de berlines offrent un roulement aussi moelleux et une pareille sensation de stabilité à toute épreuve. Malheureusement, la S400 HYBRID présente quelques lacunes qui pourraient facilement inciter les acheteurs potentiels à opter pour la version S450 à essence (108 000 $).
Tout d’abord, la compagnie mérite nos applaudissements pour avoir intégré une fonction d’arrêt/démarrage automatique; tous les manufacturiers sans exception devraient suivre cet exemple. Quand la voiture s’apprête à s’immobiliser complètement, le moteur à combustion s’éteint. Or, si vous désirez repartir à vive allure, vous sentirez la pédale d’accélérateur rester morte pendant une longue seconde, peut-être même deux, le temps que le moteur redémarre et qu’il obéisse à vos ordres. Voilà qui est tout simplement inacceptable! J’ai conduit dans ma carrière plusieurs véhicules hybrides dotés d’un système semblable mais, dans la plupart des cas, la rapidité au décollage n’en souffrait pas tant.
Contrairement aux modèles BMW et Lexus susmentionnés, la Mercedes-Benz S400 HYBRID 2010 se fie au polyvalent V6 de 3,5 litres de la compagnie. Non disponible avec la Classe S en Amérique du Nord, ce moteur a la cote auprès des Européens. Développant 279 chevaux à lui seul, il fait ici équipe avec un moteur électrique dans le but de générer une puissance totale de 295 chevaux, sans parler d’un couple solide de 284 livres-pied. Le tout est acheminé aux roues arrière seulement par l’entremise de la boîte automatique 7G-TRONIC (sept rapports) de Mercedes.
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| Amples, pleinement ajustables et dotés de généreux appuis, les sièges dorlotent les occupants. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
Bien entendu, le système hybride de la S400 comprend aussi une batterie au lithium-ion de grande capacité, une fonction d’arrêt/démarrage automatique et un système de freinage régénérateur qui recharge ladite batterie.
Alors que la BMW ActiveHybrid 7 (V8 de 440 chevaux) et la Lexus LS 600h L (V8 de 438 chevaux) mettent l’accent sur la puissance et la performance, la berline de Stuttgart privilégie le confort et la détente sur la route. Cela dit, elle peut quand même livrer des accélérations énergiques (0 à 100 km/h en 7,2 secondes) quand le besoin s’en fait sentir, par exemple lorsqu’on veut embarquer sur l’autoroute en toute sécurité. En outre, la S400 HYBRID respecte la philosophie première des véhicules hybrides et, en ce sens, elle consomme et pollue beaucoup moins que ses deux rivales. Mon essai routier d’une semaine s’est soldé par une moyenne de 12,5 litres aux 100 kilomètres — pas si mal compte tenu du poids et de la taille de la voiture.
L’écart
Sur la route, très peu de berlines offrent un roulement aussi moelleux et une pareille sensation de stabilité à toute épreuve. Malheureusement, la S400 HYBRID présente quelques lacunes qui pourraient facilement inciter les acheteurs potentiels à opter pour la version S450 à essence (108 000 $).
Tout d’abord, la compagnie mérite nos applaudissements pour avoir intégré une fonction d’arrêt/démarrage automatique; tous les manufacturiers sans exception devraient suivre cet exemple. Quand la voiture s’apprête à s’immobiliser complètement, le moteur à combustion s’éteint. Or, si vous désirez repartir à vive allure, vous sentirez la pédale d’accélérateur rester morte pendant une longue seconde, peut-être même deux, le temps que le moteur redémarre et qu’il obéisse à vos ordres. Voilà qui est tout simplement inacceptable! J’ai conduit dans ma carrière plusieurs véhicules hybrides dotés d’un système semblable mais, dans la plupart des cas, la rapidité au décollage n’en souffrait pas tant.
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| Une fois habitué à l’interface COMAND simplifiée, vous aurez vraiment l’impression que cette berline est conçue pour un roi — vous! (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |