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Mercedes-Benz SLK300 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Le roadster perfectionné
Direction et tenue de route télépathiques
Accompagnant les performances mécaniques enivrantes du SLK est une capacité d'avaler les courbes qui ne manquera pas d'inspirer même les conducteurs les plus apathiques. Ses réactions sont instantanées, précises et prévisibles. C'est une combinaison qui ne demande que d'être mise à l'épreuve et qui sait récompenser ceux qui osent le faire.

Ses réactions sont instantanées, précises et prévisibles.

La technologie de direction directe de Mercedes-Benz est une petite merveille. Elle traduit beaucoup de sensations et juste assez de résistance à tout moment. À cela s'ajoutent un équilibre exceptionnel et une détermination à tenir la route; bref, le SLK a de quoi faire sourire.

Conduite ferme et sans secousses
Le fléau numéro un des décapotables, ce sont les secousses engendrées par la rigidité de la structure, mais le SLK n'en est pas victime. L'auvent ne tremblait aucunement lorsque le toit de mon bolide était rétracté, peu importe la route empruntée. La solidité générale du véhicule éliminait aussi tout cliquetis et bruit sourd.

Si agréable cette solidité de fer soit elle, certains trouveront la suspension du petit roadster un peu trop rigide, mais c'est là une caractéristique du segment. En effet, à mon avis le SLK n'a rien à se reprocher. Absolument rien. Surtout lorsqu'on sélectionne le mode « confort » plutôt que le mode « sport ».

Le SLK300 : un roadster perfectionné et digne
Avec son SLK300, Mercedes-Benz a réussi à marier deux opposés. Le premier est composé de performances crues et décoiffantes, littéralement. Le deuxième est composé de raffinement, tout simplement. Mercedes-Benz brille à cet égard, et c'est ce raffinement qui a grandement contribué à sa réputation prestigieuse.

Le plaisir qu'on obtient du SLK300 est d'abord visuel. Coiffé de son toit, il présente une silhouette exotique; attendez 22 secondes, et il se métamorphose en une merveille de sensualité qui attire les curieux. Oui, il commande l'attention.

Mais pour apprécier le SLK300 à un niveau moins sublime, on doit d'abord se glisser à l'intérieur de son superbe habitacle et vivre l'expérience de ce chef-d'oeuvre de 57 500 $ sur la route, où le son intoxicant de son échappement se marie à son penchant pour s'en donner à coeur joie.

Malgré sa capacité d'éveiller les sens, le SLK300 ne renie pas le traditionnel luxe de sa famille. Son toit nous protégeant des éléments, le SLK300 s'avère un coupé très confortable et vivable. Abaissez le toit, peu importe la température, et le SLK300 continue à nous gâter avec des sièges chauffants et la technologie AIRSCARF de Mercedes-Benz, un système de chauffage qui enveloppe nos épaules et notre nuque dans un nuage d'air chaud.

SLK300 ou SLK350?
À moins d'avoir de l'argent à jeter par la fenêtre, je ne vois pas l'intérêt de dépenser 6 000 $ de plus pour le SLK350. J'ai conduit le SLK de milieu de gamme, et bien qu'il avance plus, vite plus rapidement, je serais parfaitement comblé par la puissance du SLK300. Et je suis certain que je pourrais dépenser ces 6 000 $ de façon très satisfaisante ailleurs!
photo:Rob Rothwell
Mercedes Classe SLK SLK300 2009
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Mercedes Classe SLK SLK300 2009
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Rob Rothwell
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