CARROSSERIE
Si la beauté est une qualité bien superficielle pour certains, elle est cependant un ingrédient essentiel de la réussite d'un coupé sport. Avec ses lignes en coin, propres au New Edge Design, la Cougar ne passe pas inaperçue. Son allure européenne, qui a tant plu lorsqu'elle fut réintroduite en 1998, n'a rien d'un hasard. En effet, c'est la branche européenne de Ford qui a conçu cette superbe voiture, de loin la plus belle de sa catégorie.
MÉCANIQUE
Avec le retrait du 4 cylindres de 2 litres pour 2002, le V6 Duratec de 2,5 litres devient l'unique motorisation offerte. Son rendement global est honnête, mais il ne faut pas s'attendre à des miracles avec 170 chevaux sous le capot, d'autant plus que la Cougar n'a rien d'un poids plume. À bas régime, il procure de bonnes accélérations, surtout lorsque jumelé à une boîte manuelle, mais il s'essouffle vite.
COMPORTEMENT
En bonne traction, la Cougar tend à sous-virer lorsqu'on augmente le rythme sur un parcours sinueux. Mais le sous-virage est à peine perceptible si l'on s'en tient à une conduite normale. Cela n'en fait pas une sportive pour autant : le poids étant l'ennemi no 1 de ce type de voiture, la Cougar cache mal ses kilos en trop face à des rivales au comportement plus aiguisé comme la RSX ou la Celica. Même s'il est bien maîtrisé, le roulis ne tarde pas à se manifester, ce qui a pour effet de refroidir les ardeurs en virage. Pourtant, la Cougar plante ses griffes dans l'asphalte et ne dévie de sa trajectoire que si on la repousse dans ses derniers retranchements. Du reste, la suspension à quatre roues indépendantes offre un bon compromis entre le confort et la tenue de route. La direction m'a laissé mi-figue, mi-raisin. Dans un premier temps, elle pèche par son trop grand rayon de braquage et dans un second temps, elle m'est apparue lente. Par contre, le freinage se place à l'abri de toute critique : ça freine fort et vite !