Conduire une MINI Cooper S impose un esprit d’exhibitionniste. Autrement, pour se déplacer au volant d’une puce sympathique à carrosserie modulable, une Toyota Yaris à hayon ferait l’affaire!
Pourtant voilà, on choisit la MINI, à plus forte raison la Cooper S, sur un coup de cœur. Sinon, comment pourrait-on expliquer qu’on dépense autant au mètre carré pour se retrouver avec un si petit habitacle et une suspension ferme et sèche, qui a valu à notre voiture d’essai le surnom très justifié de « tape-cul sympathique » (gracieuseté de la suspension Sport optionnelle dont elle était munie). Mais n’est-ce pas là, de toute façon, un caractère intrinsèque de la Mini originelle que cette descendante doit intégrer?
Ces irritants, les passionnés de la marque ne leur accordent visiblement pas la même importance. Car ils sont nombreux à acheter des MINI en Amérique du Nord. Selon les chiffres publiés par l’hebdomadaire américain « Automotive News », au Canada, en 2010, BMW a vendu presque autant de MINI que Ford a vendu de Mustang : 4501 puces britanno-germaniques contre 5232 « Pony Car » modernes. Chez nos voisins du Sud, plus de 45 000 MINI ont trouvé preneurs l’an dernier; des ventes qui représentent une légère hausse, là comme chez nous.
Concurrence bigarrée
Alors, comment décrire la MINI Cooper S en des termes objectifs? En précisant simplement que ce microbe à quatre roues a des dimensions réduites (oups! une redondance), une carrosserie à hayon, un moteur développant près de 200 chevaux et un prix élevé (un peu plus de 30 000 $), qui la rend plutôt chère au kilo. Ces paramètres permettent d’établir un éventail bigarré de produits qui pourraient s’y substituer, soit au terme d’une analyse « logique », soit à la suite... d’un autre coup de coeur!
L’éventail que nous vous proposons comprend la Volkswagen GTI à 3 portes et la Volvo C30 T5, le Nissan Juke SL (seul du lot à avoir 5 portes et 4 roues motrices), de même que les coupés Honda Civic Si et BMW 128i (oups! pas de hayon ici). Pour un peu moins cher, on pourrait aussi assimiler la Scion tC à cette MINI. Après tout, cet adorable coupé nippon à 3 portes dispose d’un moteur atmosphérique qui produit un maigre cheval-vapeur de moins que le 4-cylindres turbo de la MINI. Bien entendu, les mordus de la MINI auront tôt fait de rappeler qu’une Scion n’a ni l’aura de leur favorite, ni son charme.
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| La MINI Cooper S reçoit quelques retouches esthétiques légères pour 2011. (Photo: Luc Gagné/Auto123.com) |
Pourtant voilà, on choisit la MINI, à plus forte raison la Cooper S, sur un coup de cœur. Sinon, comment pourrait-on expliquer qu’on dépense autant au mètre carré pour se retrouver avec un si petit habitacle et une suspension ferme et sèche, qui a valu à notre voiture d’essai le surnom très justifié de « tape-cul sympathique » (gracieuseté de la suspension Sport optionnelle dont elle était munie). Mais n’est-ce pas là, de toute façon, un caractère intrinsèque de la Mini originelle que cette descendante doit intégrer?
Ces irritants, les passionnés de la marque ne leur accordent visiblement pas la même importance. Car ils sont nombreux à acheter des MINI en Amérique du Nord. Selon les chiffres publiés par l’hebdomadaire américain « Automotive News », au Canada, en 2010, BMW a vendu presque autant de MINI que Ford a vendu de Mustang : 4501 puces britanno-germaniques contre 5232 « Pony Car » modernes. Chez nos voisins du Sud, plus de 45 000 MINI ont trouvé preneurs l’an dernier; des ventes qui représentent une légère hausse, là comme chez nous.
Concurrence bigarrée
Alors, comment décrire la MINI Cooper S en des termes objectifs? En précisant simplement que ce microbe à quatre roues a des dimensions réduites (oups! une redondance), une carrosserie à hayon, un moteur développant près de 200 chevaux et un prix élevé (un peu plus de 30 000 $), qui la rend plutôt chère au kilo. Ces paramètres permettent d’établir un éventail bigarré de produits qui pourraient s’y substituer, soit au terme d’une analyse « logique », soit à la suite... d’un autre coup de coeur!
L’éventail que nous vous proposons comprend la Volkswagen GTI à 3 portes et la Volvo C30 T5, le Nissan Juke SL (seul du lot à avoir 5 portes et 4 roues motrices), de même que les coupés Honda Civic Si et BMW 128i (oups! pas de hayon ici). Pour un peu moins cher, on pourrait aussi assimiler la Scion tC à cette MINI. Après tout, cet adorable coupé nippon à 3 portes dispose d’un moteur atmosphérique qui produit un maigre cheval-vapeur de moins que le 4-cylindres turbo de la MINI. Bien entendu, les mordus de la MINI auront tôt fait de rappeler qu’une Scion n’a ni l’aura de leur favorite, ni son charme.
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| La MINI Cooper S possède un moteur développant près de 200 chevaux. (Photo: Luc Gagné/Auto123.com) |