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Mitsubishi Lancer Sportback GTS 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Une Lancer avec un sac à dos
La pédale de frein m’a paru quelque peu rigide, mais les plaquettes ont le mérite de mordre rapidement et fermement les quatre disques, et ce, sans grand effort. Le système antiblocage est doublé d’un répartiteur électronique de la force de freinage, une combinaison que j’ai appréciée lors de mes simulations de manœuvres d’évitement.

Sous le capot, Mitsubishi a choisi un fringant moteur à quatre cylindres de 2,4 litres (168 chevaux).

Beaucoup de sauce à mélanger manuellement

Sous le capot, Mitsubishi a choisi un fringant moteur à quatre cylindres de 2,4 litres (168 chevaux) qui se marie bien à la conduite dynamique de la voiture. Grâce à un astucieux système de distribution variable, le couple à bas régime s’avère fantastique pour une mécanique de cette taille. Rétrograder pour dépasser, entrer sur l’autoroute ou gravir une côte est strictement facultatif.

Si vous tenez à descendre de quelques rapports pour exploiter davantage la puissance de l’engin, vous verrez que la Lancer Sportback GTS accélère à vive allure et libère une symphonie généralement agréable chemin faisant.

Mon modèle d’essai comptait sur une boîte manuelle à cinq rapports pour acheminer la puissance aux roues avant. Le mécanisme de cette boîte est loin d’être parmi les meilleurs de la catégorie, mais le levier relativement court et la pédale d’embrayage légère rendait l’exécution somme toute satisfaisante, voire divertissante.

La consommation d’essence s’est maintenue autour de 10,2 litres aux 100 kilomètres – très bien pour un essai en plein mois de décembre sur les routes du Nord de l’Ontario. Si vous avez le pied pesant, attendez-vous plutôt à une moyenne pouvant atteindre 12 L/100 km.

Simple, efficace et sans surprise
À l’intérieur, la Lancer Sportback présente un style, un choix de matériaux et une qualité d’assemblage qui se situent dans la moyenne de la catégorie. La Mazda3 remporte sans contredit la palme de l’habitacle le plus «cool», quoique celui de la Mitsubishi ne rate pas la cible non plus.

Les sièges enveloppants s’avèrent confortables, les cadrans sont clairs et faciles à consulter, tandis que les commandes offrent majoritairement une utilisation conviviale. La chaîne audio livre quant à elle un son d’une belle puissance.

Les rangements à portée de main du conducteur sont généreux et pas moins de trois porte-gobelets s’offrent aux occupants avant. D’autre part, la visibilité se révèle assez bonne et la banquette arrière, presque aussi douillette qu’un sofa.

À l’intérieur, la Lancer Sportback présente un style, un choix de matériaux et une qualité d’assemblage qui se situent dans la moyenne de la catégorie.
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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