La dernière fois que le Nissan Frontier a été repensé, au moment de sa conception, George W. Bush était président des États-Unis et la sensation des Oilers d’Edmonton, Connor McDavid, n’avait que 7 ou 8 ans. Dire que le produit est dû pour une refonte est un euphémisme.
En fait, ça urge. Et considérant le renouveau auquel on assiste dans ce segment, celui des camionnettes intermédiaires, ça urge doublement.
Depuis quelques années, les rumeurs ont été nombreuses à propos du renouvellement du Frontier. Normal, on attend après comme on attend le retour de la coupe Stanley à Montréal ou à Toronto.
Les dernières nouvelles l’annonçant (le renouvellement du Frontier, non le retour de la coupe Stanley) corroborent les dernières rumeurs le concernant. L’exception, c’est que cette fois, on a une idée plus précise du moment où le pick-up se pointerait. Dans les faits, on spécule sur une arrivée l’année prochaine comme modèle 2021.
Le prochain Frontier profiterait d’une version modernisée de la vieillissante plateforme F-Alpha qui sert le présent modèle. On préférerait cette approche plutôt que d’utiliser l’architecture de la camionnette Navara qui est vendue ailleurs dans le monde. Cette dernière possède une suspension arrière à ressorts hélicoïdaux qui est plus dispendieuse, explique le magazine Automotive News.
On raconte aussi que le nouveau Frontier proposerait un style futuriste, mais suffisamment moderne pour séduire les acheteurs dans ce segment. Un nouveau moteur V6 de 300 chevaux, de même qu’une boîte automatique à sept rapports, serait présent dès le départ.
La partie ne sera pas facile pour Nissan qui fait du sur place dans la catégorie depuis des années. La compagnie devra affronter une concurrence renouvelée qui ne lui fera pas de quartier. Nissan irait cependant d’une approche agressive en matière de prix, faisant de son Frontier une solution de rechange plus abordable.
Voilà une stratégie qui pourrait fonctionner ; le prix de certaines camionnettes intermédiaires est plutôt salé, disons.