À 11 798 $ pour la version S de base, il s'agit également de la voiture la plus abordable, devant l'Accent (-1400 $) et la Yaris (-2501 $). Elle coûte d'ailleurs 1100 $ de moins que l'ancienne Versa.
Or, puisque ladite version ne comprend pas l'air conditionné, même en option, nous imaginons difficilement un grand nombre d'unités vendues. La plus populaire s'avérera sans doute l'intermédiaire SV avec CVT. Notons que les S et SV misent de série sur une boîte manuelle à cinq rapports, tandis que le menu d'options inclut la boîte CVT (1300 $), l'ensemble Technologie (800 $) et l'ensemble d'accessoires courants (400 $), faisant grimper la facture de la version haut de gamme SL CVT à 17 498 $.
Dans le jargon du marketing, l'acheteur ciblé par la Nissan Versa 2012 est le « pragmatique social » (lire : peu fortuné). « Cette voiture se révèle une bête de travail quand on parle de transport économique », prétend Verneuil.
Le type de client en question accepte volontiers de sacrifier l'agrément de conduite et le confort en faveur d'un prix moins élevé et d'un coût à la pompe des plus bas.
Toutes les versions adoptent des freins à tambour et une poutre de torsion avec jambes MacPherson à l'arrière, la priorité allant davantage à la longévité du système qu'à la sportivité de la conduite. Autre bénéfice : l'absence d'intrusion dans le coffre et l'habitacle.
Malgré le recours évident à du plastique rigide et bon marché, la Versa garde ses occupants bien à l'aise lors des longs déplacements. Le bloc de commandes simple et convivial n'engendre aucune frustration, contrairement au trajet que nous avons emprunté.
Au-delà de l'espace abondant, il importe de mentionner le joli soutien que procurent les baquets avant. En outre, la direction se montre efficace, bien que le volant ne s'ajuste pas en profondeur. Derrière, le dossier asymétrique (60/40) de la banquette se rabat pour optimiser le potentiel de chargement. Dommage qu'il ne crée pas une surface parfaitement plane...
Les Canadiens n'auront pas à se casser la tête avec le choix de couleurs intérieures, charbon de bois étant la seule possibilité. Les recherches menées par la compagnie suggéreraient que nous ne sommes pas friands des tissus pâles. Tiens, tiens!
Le système de coussins gonflables perfectionné de Nissan fait partie de l'équipement de série de toutes les Versa, au même titre que les miroirs électriques chauffants et le dégivreur de lunette arrière.
Même si elle ne fera pas sourire les mordus du volant, cette berline sous-compacte propose une conduite fort agréable. Le nouveau moteur de 1,6 litre développant 109 chevaux se montre silencieux pour un quatre-cylindres et la boîte CVT paraît assez douce pour donner l'impression d'une automatique ordinaire. Je n'ai pu tester la manuelle à cinq rapports.
Or, puisque ladite version ne comprend pas l'air conditionné, même en option, nous imaginons difficilement un grand nombre d'unités vendues. La plus populaire s'avérera sans doute l'intermédiaire SV avec CVT. Notons que les S et SV misent de série sur une boîte manuelle à cinq rapports, tandis que le menu d'options inclut la boîte CVT (1300 $), l'ensemble Technologie (800 $) et l'ensemble d'accessoires courants (400 $), faisant grimper la facture de la version haut de gamme SL CVT à 17 498 $.
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| Malgré le recours évident à du plastique rigide et bon marché, la Versa garde ses occupants bien à l'aise lors des longs déplacements. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com) |
Dans le jargon du marketing, l'acheteur ciblé par la Nissan Versa 2012 est le « pragmatique social » (lire : peu fortuné). « Cette voiture se révèle une bête de travail quand on parle de transport économique », prétend Verneuil.
Le type de client en question accepte volontiers de sacrifier l'agrément de conduite et le confort en faveur d'un prix moins élevé et d'un coût à la pompe des plus bas.
Toutes les versions adoptent des freins à tambour et une poutre de torsion avec jambes MacPherson à l'arrière, la priorité allant davantage à la longévité du système qu'à la sportivité de la conduite. Autre bénéfice : l'absence d'intrusion dans le coffre et l'habitacle.
Malgré le recours évident à du plastique rigide et bon marché, la Versa garde ses occupants bien à l'aise lors des longs déplacements. Le bloc de commandes simple et convivial n'engendre aucune frustration, contrairement au trajet que nous avons emprunté.
Au-delà de l'espace abondant, il importe de mentionner le joli soutien que procurent les baquets avant. En outre, la direction se montre efficace, bien que le volant ne s'ajuste pas en profondeur. Derrière, le dossier asymétrique (60/40) de la banquette se rabat pour optimiser le potentiel de chargement. Dommage qu'il ne crée pas une surface parfaitement plane...
Les Canadiens n'auront pas à se casser la tête avec le choix de couleurs intérieures, charbon de bois étant la seule possibilité. Les recherches menées par la compagnie suggéreraient que nous ne sommes pas friands des tissus pâles. Tiens, tiens!
Le système de coussins gonflables perfectionné de Nissan fait partie de l'équipement de série de toutes les Versa, au même titre que les miroirs électriques chauffants et le dégivreur de lunette arrière.
Même si elle ne fera pas sourire les mordus du volant, cette berline sous-compacte propose une conduite fort agréable. Le nouveau moteur de 1,6 litre développant 109 chevaux se montre silencieux pour un quatre-cylindres et la boîte CVT paraît assez douce pour donner l'impression d'une automatique ordinaire. Je n'ai pu tester la manuelle à cinq rapports.
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| Le nouveau moteur de 1,6 litre développant 109 chevaux se montre silencieux pour un quatre-cylindres. (Photo: Nissan) |