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Occasion : Mazda 626 1998-2002

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
L'arme secrète
L'arme secrète

Cette fois-ci, j'ai fait l'évaluation d'un véhicule très d'occasion : la Mazda 626 que vous voyez en photos. Elle appartient à l'un de nos représentant
(Photo: Olivier Delorme)
aux Ventes. Qu'est-ce qu'un représentant aux Ventes fait avec sa voiture ? En général, il l'utilise pour visiter ses clients et compte l'user à la corde. J'ai pensé que ça pourrait être intéressant de la brasser un petit peu.

La 626 a longtemps été la berline intermédiaire passe-partout de Mazda. La première a fait son apparition en 1979 et a subi des changements importants en 1983, 1988, 1993 et 1998. Le modèle de 1979 à 1982 était une propulsion, tandis que le modèle de 1983 est passé à la traction. En 1986, Mazda a introduit le moteur à turbocompresseur qu'elle a remplacé par un V6 de 2,5 litres en 1993. Depuis son introduction, cette Mazda était très populaire. Jusqu'à la quatrième génération (1993 à 1997), la 626 se retrouvait régulièrement parmi les meilleurs véhicules. Avec les années, les ventes ont commencé à chuter. La concurrence féroce provenant de la Toyota Camry et de la Honda Accord constituait un obstacle de taille pour la 626. En 2003, une toute nouvelle Mazda6 2004 a relégué la 626 aux oubliettes.

Une bonne affaire à l'époque et... maintenant
À un prix plus bas de quelques milliers de dollars par comparaison avec une Camry ou une Accord, la 626 trouve preneur auprès d'une clientèle
(Photo: Olivier Delorme)
capable de réaliser qu'elle n'achète pas un des piliers de la gamme mais qu'elle se procure un véhicule presque aussi bon. Le simple fait que la 626 se vend en quantité plus limitée que ses deux concurrentes, la rend plus difficile à trouver. Habituellement, cela a un effet à la hausse sur la valeur de revente. Dans le cas de la Mazda, l'intérêt n'est pas plus fort, ce qui entraîne une baisse du prix. Même si le prix qu'on demande pour un modèle à moteur V6 se compare avec une Accord à 4 cylindres, il faut mentionner que, en moyenne, le prix des pièces de remplacement de Mazda est plus élevé que du côté de Toyota et Honda. La différence n'est pas suffisante par contre pour justifier le supplément pour l'achat d'une Toyota. Considérez ce dernier commentaire comme un conseil d'ami.

La voiture japonaise à moteur V6 la moins chère
La 626 de base était mue par un moteur à 4 cylindres de 2 litres de 135 chevaux. Même si l'objectif était de plaire, ce n'était certes pas le groupe
(Photo: Olivier Delorme)
motopropulseur pour y arriver, surtout couplé à une boîte de vitesses automatique à 4 rapports. Le V6 de 2,5 litres de 165 chevaux était pas mal plus intéressant et ne coûtait pas beaucoup plus cher. On pouvait le coupler à une boîte manuelle à 5 rapports ou à une automatique à 4 rapports. Avec un couple de 170 livres-pied, la 626 donnait l'impression de rouler plus vite que ce qu'indiquait le compteur de vitesse. Le moteur libérait sa puissance de façon progressive et tout en douceur. La boîte de vitesses de mon véhicule d'essai ne montrait aucun signe d'usure. Par contre, la pédale d'embrayage faisait un bruit d'enfer.

Un intérieur taillé sur mesures
L'habitacle de la 626 est spacieux et confortable. Les sièges avant et arrière procurent un maintien suffisant. L'espace pour les jambes et la
(Photo: Olivier Delorme)
tête est supérieur à la moyenne pour un véhicule de cette époque. Le coffre est également assez spacieux. Le tableau de bord est bien assemblé et très convivial. Deux boutons rotatifs font office de commandes pour le chauffage et la climatisation, ce que j'apprécie tout particulièrement; on y trouve également les buses de ventilation motorisées montées au centre et qu'on peut déplacer à volonté. Les matériaux sont corrects pour la gamme de prix de l'époque. On pourrait dire de même de l'ajustement des matériaux et de la finition.
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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