Volkswagen a annoncé qu’elle débuterait les rappels en janvier 2016, si tout se passait comme prévu, pour ses véhicules équipés des logiciels truqués qui donnaient de faux résultats aux tests antipollution. Par ailleurs, tous les véhicules visés devraient être réparés d’ici la fin de 2016, selon une information de la BBC, qui cite le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Le nouveau chef de la direction du groupe Volkswagen, Matthias Müller, a affirmé en entrevue que seule une poignée d’employés étaient impliqués dans le scandale qui secoue l’industrie automobile depuis près de 3 semaines. De nombreuses enquêtes ont été lancées dans divers pays et déjà une plainte formelle a été déposée en Allemagne par une cliente, selon l’AFP.
Ce rappel massif constitue en outre un véritable casse-tête pour Volkswagen, car si certains modèles n’auront besoin que d’une mise à jour informatique pour être aux normes, certains véhicules, par contre, auront besoin de nouveaux catalyseurs ou de nouveaux injecteurs. Chose certaine, la facture globale s’élèvera à des milliards de dollars
Un regain en Bourse
Par ailleurs, l’arrivée de Matthias Müller à la tête du groupe et ses mesures pour organiser le rappel des véhicules concernés et réexaminer la pertinence de tous les projets d'investissement du groupe a semblé rassurer les investisseurs puisque le titre a gagné 7,12 % pour s’établit à 104 euros à la fermeture des marchés.