Lors que la compagnie Renault s'est associée à Nissan, plusieurs ont cru que le constructeur français allait profiter de cette situation pour effectuer un retour sur le marché nord-américain. Renault s'était retiré de notre continent suite à l'acquisition par Chrysler de AMC-Jeep-Renault.
Si la nouvelle entente permettrait en théorie à la compagnie française d'offrir quelques-uns de ses modèles dans le réseau Nissan au Canada et aux États-Unis, ce ne sera pas le cas avant des années. En effet, la réputation de Renault aux États-Unis n'est pas ce qu'il y a de plus positif et ce serait une erreur de tenter de relancer cette marque à grand frais. La solution la plus simple serait de commercialiser certains modèles développés par Renault, adaptés à notre marché et distribués sous la bannière Nissan. Mais avant de faire tout cela, la nouvelle direction de la compagnie a des choses plus importantes à faire. Entres autres, on a mis sur pied un plan d'action visant à diminuer le nombre de plates-formes, à rationaliser davantage les facilités de production et de donner plus de mordant à la silhouette des véhicules. L'association de l'efficacité de production japonaise au sens créatif des français, le tout concrétisé par la fabrication de qualité à la japonaise a de bonnes chances de créer des produits intéressants.