Nouvelle routière
Toujours championne de l'agilité et de la consommation de carburant, la petite smart profite désormais d'un moteur nettement plus puissant, en augmentation de 15 % face à l'ancienne génération. En termes de chiffres bruts, on parle au total de 72 chevaux, ce qui peut sembler bien peu qui est tout de même imposant pour une voiture de 500 kilos tout au plus.
Mais la véritable trouvaille, c'est l'adoucissement de la boîte de vitesses à double engrenage dont les changements de rapports sont désormais beaucoup plus transparents, même s'ils ne sont pas totalement absents. Impossible, dit-on, d'éviter ces contrecoups en raison de l'inertie du moteur, appliquée à une si petite masse. On parle donc d'une évolution remarquable, bien que pas encore parfaite.
Autre nouveauté non négligeable, les réglages de la suspension et de la direction ont été refaits, ce qui permet de mieux maîtriser la voiture; il faut également noter l'ajout d'une direction électromagnétique, offerte en option.
Toutes ces modifications ont cependant porté leurs fruits. Mise à l'épreuve sur les routes secondaires et les autoroutes espagnoles, un essai effectué en janvier dernier mais dont je ne pouvais vous parler avant, embargo oblige, elle a nettement fait ressentir ses améliorations. S'il est vrai que la boîte de vitesses est moins agressive lors des changements de rapports, elle demeure toutefois éminemment perceptible.
En fait, chaque fois que la petite voiture doit monter d'un rapport, on ressent un léger soubresaut, bien qu'aucune intervention ne soit nécessaire. Cela s'explique, nous a expliqué l'ingénieur, par l'inertie même du moteur qu'il est impossible de totalement éliminer. Bref, une amélioration de plus de 75 %, ce qui ne constitue plus, comme avant, l'un des défauts de la voiture.
Autre avantage remarquable, la qualité de la direction et de la suspension, elles aussi totalement remodelées. Je dois l'avouer, mon sens de l'orientation m'ayant entraîné dans une mauvaise direction au coeur même de Madrid, il m'a fallu près d'une heure et de nombreuses trajectoires parfois moins rectilignes que d'autres (saviez-vous qu'une smart monte complètement sur le trottoir pour faire un demi-tour ?) avant de retrouver mon chemin.
L'épreuve a été difficile pour les nerfs du pilote, seul à bord et sans aucune connaissance de la langue, mais a tout de même permis de constater la maniabilité et la capacité de la petite smart à s'intégrer partout.
Dans les faits, au terme de ce premier essai (car la nouvelle smart n'arrivera que dans quelques jours au pays), il faut l'avouer, la microvoiture a subi de nettes améliorations. Mais surtout, elle est désormais plus conviviale, même sur de longues portions d'autoroute. Malgré tout, elle continuera d'être d'abord une icône de design avant d'être un chef-d'oeuvre automobile.
Allure toujours dévastatrice
Plus d'espace intérieur
Moteur plus puissant
Boîte de vitesses toujours hésitante
Tableau de bord trop sobre
Absence du moteur diesel
photo:Marc Bouchard
Toujours championne de l'agilité et de la consommation de carburant, la petite smart profite désormais d'un moteur nettement plus puissant, en augmentation de 15 % face à l'ancienne génération. En termes de chiffres bruts, on parle au total de 72 chevaux, ce qui peut sembler bien peu qui est tout de même imposant pour une voiture de 500 kilos tout au plus.
 |
| La smart fortwo est la championne de la conduite urbaine. |
Mais la véritable trouvaille, c'est l'adoucissement de la boîte de vitesses à double engrenage dont les changements de rapports sont désormais beaucoup plus transparents, même s'ils ne sont pas totalement absents. Impossible, dit-on, d'éviter ces contrecoups en raison de l'inertie du moteur, appliquée à une si petite masse. On parle donc d'une évolution remarquable, bien que pas encore parfaite.
Autre nouveauté non négligeable, les réglages de la suspension et de la direction ont été refaits, ce qui permet de mieux maîtriser la voiture; il faut également noter l'ajout d'une direction électromagnétique, offerte en option.
Toutes ces modifications ont cependant porté leurs fruits. Mise à l'épreuve sur les routes secondaires et les autoroutes espagnoles, un essai effectué en janvier dernier mais dont je ne pouvais vous parler avant, embargo oblige, elle a nettement fait ressentir ses améliorations. S'il est vrai que la boîte de vitesses est moins agressive lors des changements de rapports, elle demeure toutefois éminemment perceptible.
En fait, chaque fois que la petite voiture doit monter d'un rapport, on ressent un léger soubresaut, bien qu'aucune intervention ne soit nécessaire. Cela s'explique, nous a expliqué l'ingénieur, par l'inertie même du moteur qu'il est impossible de totalement éliminer. Bref, une amélioration de plus de 75 %, ce qui ne constitue plus, comme avant, l'un des défauts de la voiture.
Autre avantage remarquable, la qualité de la direction et de la suspension, elles aussi totalement remodelées. Je dois l'avouer, mon sens de l'orientation m'ayant entraîné dans une mauvaise direction au coeur même de Madrid, il m'a fallu près d'une heure et de nombreuses trajectoires parfois moins rectilignes que d'autres (saviez-vous qu'une smart monte complètement sur le trottoir pour faire un demi-tour ?) avant de retrouver mon chemin.
L'épreuve a été difficile pour les nerfs du pilote, seul à bord et sans aucune connaissance de la langue, mais a tout de même permis de constater la maniabilité et la capacité de la petite smart à s'intégrer partout.
Dans les faits, au terme de ce premier essai (car la nouvelle smart n'arrivera que dans quelques jours au pays), il faut l'avouer, la microvoiture a subi de nettes améliorations. Mais surtout, elle est désormais plus conviviale, même sur de longues portions d'autoroute. Malgré tout, elle continuera d'être d'abord une icône de design avant d'être un chef-d'oeuvre automobile.
 |
Plus d'espace intérieur
Moteur plus puissant
 |
Boîte de vitesses toujours hésitante
Tableau de bord trop sobre
 |
Absence du moteur diesel
photo:Marc Bouchard
Gallerie de l'article