Sur la scène des voitures JDM, Internet n’a jamais été aussi électrisé par l’acier et le caoutchouc que depuis l’arrivée de Godzilla.
Le dévoilement de la Nissan GT-R, ou du prototype R35, en 2005, a entraîné une épidémie d’articles et de photos. Quelques années plus tard, en 2008, l’annonce d’une voiture sport compacte et légère à propulsion a ravivé la flamme pour les voitures de performances japonaises.
Au moment où les photos commençaient à circuler, les prototypes se sont mis à rouler. Lorsqu’Akio Toyoda (alias M. Toyota) affirmait, en quelques mots, que son nouveau bébé allait raviver la passion de conduire, les amateurs du monde entier ont commencé à saliver rien qu’à l’idée de prendre le volant de cette voiture.
Il parlait de la nouvelle Toyota GT86 (Scion FR-S en Amérique du Nord) et par conséquent, de son équivalent, la nouvelle Subaru BRZ.
Grâce aux médias sociaux et à l’accessibilité, éléments clés de l’aura du Subayota, l’intérêt et l’engouement pour ces deux voitures, tout comme les interrogations, ont pris des proportions gigantesques. Nous avons pensé vous venir en aide.
Nous avons passé un temps considérable au volant des deux bolides, sur piste et sur route, et avons constaté les différences suivantes entre ces deux voitures phénoménales.*
Qui fait quoi ?
Commençons par le commencement : c’est Subaru qui a conçu cette voiture. Subaru a peut-être consulté Toyota pour des questions de style, mais selon nous, même si la voiture avait ressemblé à une Loyale ou une XT, elle aurait tout de même été impressionnante à conduire. De plus, cette voiture est fabriquée par Fuji Heavy Industries à son usine principale de Gunma.
De vraies jumelles ?
Oui, il est difficile de différencier les deux voitures sur le plan mécanique. Les deux modèles sont dotés du même train de roulement, mais toute la différence réside dans le réglage de certaines composantes.
Théoriquement, le moteur FA20 de 2,0 L développe 200 chevaux. Lors de nos essais, la BRZ a remporté la palme au 0-100 km/h et semblait plus vive sur le circuit routier. La plupart de ceux qui ont pris le volant l’ont trouvée plus fougueuse lors des accélérations.
Dans l’ensemble, les bruits d’échappement étaient assez comparables. Nous avons noté un grondement plus prononcé au ralenti provenant de la FR-S alors que la BRZ (en particulier sur la piste) émettait un son plus fort et plus sourd en accélération.
Sur route et sur piste
La principale différence entre les deux voitures réside dans le réglage de la suspension. Scion/Toyota a calibré sa suspension indépendante aux 4 roues avec jambes de force MacPherson à l’avant et double levier triangulé à l’arrière pour l’utilisation sur piste. Ces réglages lui assurent une stabilité dans les virages comparable à celle des meilleures voitures de l’industrie.
La conduite de la BRZ est plus docile (à ne pas confondre avec confortable) mais mieux adaptée aux chemins de campagne. Elle a démontré plus d’inclinaison et de tangage sur la piste. Le résultat des différents ajustements influe légèrement sur la réponse de la direction. Elle répond toujours bien, mais les virages sont tout de même plus lents.
Les autres différences sont d’ordre esthétique
Les différences les plus évidentes se situent sur le museau des voitures. Les seules pièces qui ne sont pas issues du même moule sont les parechocs avant. La grille de la BRZ est plus jolie avec ses barres horizontales et ses feux de jour à DEL alors que celle de la FR-S est maculée d’alvéoles semblables à un nid d’abeilles. Les blocs optiques de la BRZ sont noircis, ce qui lui confère une certaine attitude, et comprend des accents illuminés à DEL.
À l’intérieur, la FR-S dispose d’un indicateur de rapports. Toutefois, la BRZ est munie de miroirs de courtoisie éclairés et offre quelques touches de finition plus agréables comme la finition à l’intérieur du couvercle de la malle arrière.
Prix, emblème ou vocation?
La BRZ de base coûte plus cher, tout simplement parce que son équipement de série est plus complet et comprend entre autres les feux de navigation et les phares DHI.
En ce qui concerne l’emblème, certains diront que la performance d’un coupé à propulsion n’a rien à voir avec Subaru. D’autre part, nous avons entendu des commentaires de gens qui n’achèteraient pas une FR-S simplement parce que c’est une Scion…
De toute façon, ces voitures sont extraordinaires. En résumé : la FR-S est une voiture de course conçue pour la route alors que la BRZ est une voiture de route prête pour la course.
*Nous sommes conscients que l’essai d’une seule BRZ et d’une seule FR-S peut ne pas être tout à fait représentatif d’une comparaison complète.
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Le dévoilement de la Nissan GT-R, ou du prototype R35, en 2005, a entraîné une épidémie d’articles et de photos. Quelques années plus tard, en 2008, l’annonce d’une voiture sport compacte et légère à propulsion a ravivé la flamme pour les voitures de performances japonaises.
Au moment où les photos commençaient à circuler, les prototypes se sont mis à rouler. Lorsqu’Akio Toyoda (alias M. Toyota) affirmait, en quelques mots, que son nouveau bébé allait raviver la passion de conduire, les amateurs du monde entier ont commencé à saliver rien qu’à l’idée de prendre le volant de cette voiture.
Il parlait de la nouvelle Toyota GT86 (Scion FR-S en Amérique du Nord) et par conséquent, de son équivalent, la nouvelle Subaru BRZ.
Grâce aux médias sociaux et à l’accessibilité, éléments clés de l’aura du Subayota, l’intérêt et l’engouement pour ces deux voitures, tout comme les interrogations, ont pris des proportions gigantesques. Nous avons pensé vous venir en aide.
Nous avons passé un temps considérable au volant des deux bolides, sur piste et sur route, et avons constaté les différences suivantes entre ces deux voitures phénoménales.*
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| Subaru BRZ 2013 et Scion FR-S 2013 (Photo: Sébastien D'Amour) |
Qui fait quoi ?
Commençons par le commencement : c’est Subaru qui a conçu cette voiture. Subaru a peut-être consulté Toyota pour des questions de style, mais selon nous, même si la voiture avait ressemblé à une Loyale ou une XT, elle aurait tout de même été impressionnante à conduire. De plus, cette voiture est fabriquée par Fuji Heavy Industries à son usine principale de Gunma.
De vraies jumelles ?
Oui, il est difficile de différencier les deux voitures sur le plan mécanique. Les deux modèles sont dotés du même train de roulement, mais toute la différence réside dans le réglage de certaines composantes.
Théoriquement, le moteur FA20 de 2,0 L développe 200 chevaux. Lors de nos essais, la BRZ a remporté la palme au 0-100 km/h et semblait plus vive sur le circuit routier. La plupart de ceux qui ont pris le volant l’ont trouvée plus fougueuse lors des accélérations.
Dans l’ensemble, les bruits d’échappement étaient assez comparables. Nous avons noté un grondement plus prononcé au ralenti provenant de la FR-S alors que la BRZ (en particulier sur la piste) émettait un son plus fort et plus sourd en accélération.
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| Les deux modèles partage le même moteur FA20 de 2,0 L développant 200 chevaux. (Photo: Lesley Wimbush) |
Sur route et sur piste
La principale différence entre les deux voitures réside dans le réglage de la suspension. Scion/Toyota a calibré sa suspension indépendante aux 4 roues avec jambes de force MacPherson à l’avant et double levier triangulé à l’arrière pour l’utilisation sur piste. Ces réglages lui assurent une stabilité dans les virages comparable à celle des meilleures voitures de l’industrie.
La conduite de la BRZ est plus docile (à ne pas confondre avec confortable) mais mieux adaptée aux chemins de campagne. Elle a démontré plus d’inclinaison et de tangage sur la piste. Le résultat des différents ajustements influe légèrement sur la réponse de la direction. Elle répond toujours bien, mais les virages sont tout de même plus lents.
Les autres différences sont d’ordre esthétique
Les différences les plus évidentes se situent sur le museau des voitures. Les seules pièces qui ne sont pas issues du même moule sont les parechocs avant. La grille de la BRZ est plus jolie avec ses barres horizontales et ses feux de jour à DEL alors que celle de la FR-S est maculée d’alvéoles semblables à un nid d’abeilles. Les blocs optiques de la BRZ sont noircis, ce qui lui confère une certaine attitude, et comprend des accents illuminés à DEL.
À l’intérieur, la FR-S dispose d’un indicateur de rapports. Toutefois, la BRZ est munie de miroirs de courtoisie éclairés et offre quelques touches de finition plus agréables comme la finition à l’intérieur du couvercle de la malle arrière.
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| La grille de la BRZ est plus jolie avec ses barres horizontales et ses feux de jour à DEL alors que celle de la FR-S est maculée d’alvéoles semblables à un nid d’abeilles. (Photo: Sébastien D'Amour) |
Prix, emblème ou vocation?
La BRZ de base coûte plus cher, tout simplement parce que son équipement de série est plus complet et comprend entre autres les feux de navigation et les phares DHI.
En ce qui concerne l’emblème, certains diront que la performance d’un coupé à propulsion n’a rien à voir avec Subaru. D’autre part, nous avons entendu des commentaires de gens qui n’achèteraient pas une FR-S simplement parce que c’est une Scion…
De toute façon, ces voitures sont extraordinaires. En résumé : la FR-S est une voiture de course conçue pour la route alors que la BRZ est une voiture de route prête pour la course.
*Nous sommes conscients que l’essai d’une seule BRZ et d’une seule FR-S peut ne pas être tout à fait représentatif d’une comparaison complète.
Subaru Impreza Groupe Sport-tech 2013
Subaru Impreza Groupe Sport-tech 2013
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