La marque Subaru compte sur de nombreux adeptes et dans certains coins de l’Amérique, elle connaît un succès retentissant. C’est le cas dans le nord-est des États-Unis, là où les hivers peuvent parfois être très rigoureux.
Sans surprise donc, c’est au Salon de l’Auto de New York que la firme japonaise a décidé de présenter la nouvelle génération du modèle qu’elle vend le plus, l’Outback. Et, comme c’est souvent le cas avec Subaru, l’évolution est timide et se fait sous le signe de la tradition.
On peut comprendre. Après tout, la formule fonctionne et bien franchement, elle est efficace. L’Outback est une voiture polyvalente capable d’affronter à peu près n’importe quoi, et en prime, elle offre un bon rapport qualité/prix.
Esthétiquement, donc, il vaut avoir l’œil bien aiguisé pour distinguer les changements au loin. Sous la robe, toutefois, on retrouve une nouvelle plateforme. Selon Subaru, celle-ci offre entre 70 et 100 % plus de rigidité, selon qu’on parle de torsion ou de mouvements latéraux à l’avant ou de la simple solidité du sous-châssis à l’arrière. Du jargon d’ingénieur qui signifie dans le fond qu’on doit s’attendre à une expérience de conduite plus solide et engagée.
La structure serait aussi 40 % plus absorbante en cas d’impact à l’avant et sur les côtés.
Mécaniquement
La grosse nouvelle ici, c’est l’abandon du moteur 6-cylindres de 3,6 litres au profit d’un 4-cylindres turbo de 2,4 litres. C’était prévu, puisque la Legagy, la version berline du modèle, nous l’avait annoncé. Le nouveau moulin propose une cavalerie de 260 chevaux et un couple de 277 livres-pieds. Côté puissance, ça devrait aller, mais on risque de sacrifier un peu de souplesse, et il faudra voir pour la fiabilité à long terme.
La capacité de remorquage est de 3500 livres.
Les versions de base de l’Outback vont toujours profiter du moteur 4-cylindres atmosphérique de 2,5 litres. Un « vieux » bloc qui propose 90 % de nouvelles pièces, jure Subaru. Sa puissance passe de 175 à 182 chevaux, son couple de 174 à 176 livres-pieds.
Enfin, pour conclure avec les éléments techniques, mentionnons que la suspension a été revue. Elle se présente plus légère et plus agile, dit-on. La garde au sol demeure à 8,7 pouces, ce qui est plus que celle de plusieurs prétendus VUS.
À l’intérieur
Ici la transformation est plus importante. Sur tous les modèles sauf celui d’entrée de gamme, la cabine est dominée par un écran de 11,6 pouces. La présentation a pris du galon et les matériaux aperçus lors de ce bref contact nous ont semblé de bonne facture. On nous promet aussi une cabine mieux insonorisée.
En matière de sécurité et de connectivité, l’offre est complète. Fait amusant et révélateur sur la clientèle visée, les modèles Outback américains s’accompagnent de l’application Chimani qui offre des informations sur les 417 parcs nationaux des États-Unis.
Au total, la dotation américaine compte sept variantes. Il faudra voir si celle proposée chez nous sera identique. Nous aurons l’occasion d’y revenir très bientôt, probablement au même moment où nous pourrons vous communiquer les prix.
La Subaru Outback 2020 est attendue chez les concessionnaires à l’automne.