Avec ses 265 chevaux, il accélère avec promptitude dès qu'on le sollicite un peu, et sans trop de grognement de mécontentement. Seul petit bémol, la transmission automatique 5 rapports jumelée de série avec cette motorisation semble un peu longuette en réaction, surtout lorsque l'effort aidant, elle doit rétrograder rapidement. Elle offre alors un délai de réponse, ma foi, fort peu agréable surtout quand les conditions sont moins faciles que la simple route asphaltée.
Mais outre ce léger retard de réaction, la version 3.6 n'offre que des qualités, incluant même une consommation d'essence raisonnable, pour un 6 cylindres bien entendu. Ma semaine d'essai et mes multiples allers-retours entre le trafic de la ville et la tranquillité relative des régions m'ont permis de conserver une moyenne de 10,7 litres au 100 kilomètres.
Sauf bien sûr quand, par une belle journée, me prit plutôt l'envie de tester la Subaru Outback dans des conditions moins hospitalières. Cette fois, pas de ménagement pour l'essence, puisque la voiture insistait avec grâce pour franchir tous les obstacles. Et je dois l'avouer, le sentier accidenté et bosselé emprunté exigeait beaucoup de la voiture et de son pilote. Mais grâce à sa garde au sol aussi élevée qu'un utilitaire, et à ses systèmes d'aide comme la traditionnelle traction intégrale de Subaru ou le système antirecul en côte abrupte, la Outback a gravi tous les cols et petits monts que je lui ai présentés. Même si à certains moments, le conducteur avait plus de doutes que la machine elle-même.
Seul défaut, mais il est de taille (sans mauvais jeu de mot), les nouvelles dimensions de la Outback la rendent un peu moins maniable en zone étroite, et il faut anticiper davantage les mouvements.
Même chose d'ailleurs au niveau de la tenue de route, rendue plus hasardeuse notamment en raison d'un roulis plus prononcé, gracieuseté de suspensions adaptées plus au confort qu'à la performance, et de la nouvelle hauteur du véhicule.
Polyvalence aussi
Mais la Subaru Outback n'a pas que des qualités de routières et de hors-route. Elle est aussi un véhicule familial polyvalent et plutôt bien pensé. Ainsi, elle dispose de beaucoup d'espace de chargement, et d'un aménagement de rail de toit intelligent: fini les ajouts inutiles, d'une simple pression du doigt on réoriente les rails intégrés pour tous les usages. Jolie trouvaille, avouons-le.
Il faut l'admettre, la Subaru Outback dépasse les attentes de sa catégorie. Si ce n'était de son style un peu trop conservateur et peu innovateur, elle serait presque parfaite.
photo:Philippe Champoux
Mais outre ce léger retard de réaction, la version 3.6 n'offre que des qualités, incluant même une consommation d'essence raisonnable, pour un 6 cylindres bien entendu. Ma semaine d'essai et mes multiples allers-retours entre le trafic de la ville et la tranquillité relative des régions m'ont permis de conserver une moyenne de 10,7 litres au 100 kilomètres.
Sauf bien sûr quand, par une belle journée, me prit plutôt l'envie de tester la Subaru Outback dans des conditions moins hospitalières. Cette fois, pas de ménagement pour l'essence, puisque la voiture insistait avec grâce pour franchir tous les obstacles. Et je dois l'avouer, le sentier accidenté et bosselé emprunté exigeait beaucoup de la voiture et de son pilote. Mais grâce à sa garde au sol aussi élevée qu'un utilitaire, et à ses systèmes d'aide comme la traditionnelle traction intégrale de Subaru ou le système antirecul en côte abrupte, la Outback a gravi tous les cols et petits monts que je lui ai présentés. Même si à certains moments, le conducteur avait plus de doutes que la machine elle-même.
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| À l'image de la Legacy dont elle est issue à l'origine, la Subaru Outback a gagné quelques centimètres en tour de taille. |
Seul défaut, mais il est de taille (sans mauvais jeu de mot), les nouvelles dimensions de la Outback la rendent un peu moins maniable en zone étroite, et il faut anticiper davantage les mouvements.
Même chose d'ailleurs au niveau de la tenue de route, rendue plus hasardeuse notamment en raison d'un roulis plus prononcé, gracieuseté de suspensions adaptées plus au confort qu'à la performance, et de la nouvelle hauteur du véhicule.
Polyvalence aussi
Mais la Subaru Outback n'a pas que des qualités de routières et de hors-route. Elle est aussi un véhicule familial polyvalent et plutôt bien pensé. Ainsi, elle dispose de beaucoup d'espace de chargement, et d'un aménagement de rail de toit intelligent: fini les ajouts inutiles, d'une simple pression du doigt on réoriente les rails intégrés pour tous les usages. Jolie trouvaille, avouons-le.
Il faut l'admettre, la Subaru Outback dépasse les attentes de sa catégorie. Si ce n'était de son style un peu trop conservateur et peu innovateur, elle serait presque parfaite.
photo:Philippe Champoux
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