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Subaru Tribeca 2008 : essai

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Le meilleur taux d'intérêt
Amyot Bachand
Sage évolution
Visibilité améliorée
On a agrandi la surface des glaces arrière, posé des rétroviseurs de dimensions plus imposantes et, forcément, plus utiles. La visibilité s'est améliorée grâce au nouveau capot plongeant. Il est déjà difficile de manoeuvrer des utilitaires en circulation urbaine et dans les stationnements des centres commerciaux. Il faut compter sur une visibilité maximale. Subaru a fait un effort à ce chapitre. Mais, je souligne particulièrement l'efficacité de la caméra de recul sur la version Premier. Elle est très bien située; il est facile de se retrouver à l'écran. Elle facilite la tâche du conducteur dans les manoeuvres de stationnement.

La surface vitrée accrue permet des manoeuvres plus aisées.

Confortable et sûre

Peu importe que ce soit du côté des sièges ou de la suspension, vous remarquerez que le constructeur a apporté une attention spéciale au confort des passagers. Nos belles routes du Québec demandent des suspensions bien calibrées, et le Tribeca en possède une qui rend les déplacements confortables, mais également très sûrs. Il n'est pas toujours possible de bien marier ces deux qualités. Subaru a bien réussi avec le Tribeca 2008. À titre d'exemple, je me suis fait prendre dans un virage serré. Ma vitesse n'était pas élevée, mais le virage était très prononcé, en forme d'épingle. Je m'en suis très bien sorti sans toucher les freins pour ne pas déséquilibrer le Tribeca. Son secret : une bonne suspension et sa transmission intégrale symétrique. C'est le point fort du Tribeca : en toutes situations, sous la pluie, dans la neige, sur les routes de gravier et les routes pavées, on peut compter sur une marge de sécurité immédiate. C'est ce que nous aimons tous les deux de cet utilitaire.

Boîte et moteur retouchés
Les ingénieurs de Subaru ont su écouter la critique : la boîte de vitesses à 5 rapports de série est mieux programmée. Elle répond mieux aux sollicitations du moteur boxer qui, lui, a gagné quelques chevaux et du couple. L'ensemble convient mieux au véhicule, sans en faire un sportif. Les accélérations sont franches, mais ce sont les dépassements qui ont gagné en vélocité : on retranche plus d'une seconde et demie de 80 à 120 km/h; en utilisant le troisième rapport, on obtient 7,1 secondes. La consommation de carburant s'est améliorée, d'autant plus qu'on utilise maintenant de l'essence régulière. Toutes les versions profitent du même groupe motopropulseur, donc de cette marge de sécurité qu'apporte la transmission intégrale symétrique.

Le groupe motopropulseur a été revu et corrigé.

Amyot Bachand
Amyot Bachand
Expert automobile
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