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Suzuki Kizashi 2011 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Bien joué, Suzuki!
Félicitations aux gens de Suzuki pour ne pas avoir lésiné sur la qualité de l’habitacle. Trop souvent, la beauté de l’extérieur ne se transpose pas à l’intérieur. Ici, bien que l’accès s’avère étriqué, la voiture séduit tout autant une fois que l’on prend place derrière le volant. Les matériaux doux au toucher abondent, la finition se montre digne des Allemands et l’ensemble crée une atmosphère agréable. Le bloc central épuré se trouve judicieusement saupoudré de boutons et de commandes simples d’utilisation.

La Suzuki Kizashi 2011 exploite un valeureux moteur à quatre cylindres de 2,4 litres produisant 180 chevaux. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

Qui plus est, les sièges procurent un confort et une sensation qu’aucune autre Suzuki nord-américaine n’avait offert auparavant. Trouver une position de conduite optimale se veut un jeu d’enfant et l’espace à bord convient amplement à quatre adultes… pourvu que ceux assis à l’arrière ne dépassent pas 5’10’’. Quant au coffre, son volume paraît adéquat.

La cerise sur le sundae intérieur prend la forme d’un silence enveloppant, et ce, même à des vitesses 20 % supérieures aux limites permises.

Un diamant brut
La Suzuki Kizashi 2011 exploite un valeureux moteur à quatre cylindres de 2,4 litres produisant 180 chevaux. Ce moteur livre tout à fait la marchandise même si, en tant que tel, on s’attend à ce qu’il génère du bruit, consomme de l’essence et dérange le voisinage. Jumelé à une boîte automatique à variation continue (la seule transmission disponible au Canada), il ne tombe peut-être pas sur les nerfs des passants, mais il irrite quand même le conducteur. Quel dommage!

À mon avis, c’est ici que Suzuki a coupé dans les dépenses. La transmission, probablement dérivée de la boîte Xtronic de première génération de Nissan, semble souffrir d’une mauvaise programmation. Résultat : elle étouffe et écrase le moteur, qui se met à paniquer et à hurler d’inconfort jusqu’à la zone de régime critique.

«Suzu-wagen»
Heureusement, quand on atteint notre vitesse de croisière, la situation s’améliore drôlement. En fait, personne ne pourrait s’imaginer que la conduite soit si fantastique. Sans blague! La Kizashi a d’ailleurs devancé à ce chapitre tous les autres modèles de notre match comparatif des berlines intermédiaires, même la «sportive» Mazda6 et la Hyundai Sonata entièrement repensée.

Trouver une position de conduite optimale se veut un jeu d’enfant et l’espace à bord convient amplement à quatre adultes. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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