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Toyota Camry d'occasion 1997 à 2001

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Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
Un bon achat à presque n'importe quel prix
Un bon achat à presque n'importe quel prix

Cherchez le mot «fiable» dans un dictionnaire, et les mots «sûr» et «digne de confiance» apparaîtront. C'est ce à quoi pensent des millions de
propriétaires de voiture à chaque fois qu'ils entendent le nom Camry dans une conversation.

Ce nom fait partie de plusieurs conversations et ce, depuis presque 20 ans. La première génération de la Toyota Camry, lancée en 1983 pour remplacer la vieillissante Corona à propulsion arrière, a reçu un taux de satisfaction des consommateurs sans précédent de 99 pour cent. Autre fait impressionnant, elle a aussi reçu le prix de la meilleure voiture usagée du CAA à sept reprises. On peut bien sûr s'attendre à ce qu'elle apparaisse parmi les dix voitures les plus satisfaisantes selon l'étude de satisfaction du CAA. Ce dont à quoi l'on ne s'attendait pas, c'est qu'en date de l'écriture de cet article, elle a obtenu 3 places parmi les dix, avec l'édition 1997-2001 placée au-dessus de deux générations précédentes de la Camry, en quatrième place sur la liste.

La Camry 1997 rompait avec la tradition d'offrir un design sportif - du moins elle était sportive pour le consommateur d'intermédiaires Toyota, plutôt conservateur. Les différents niveaux de finition comprenaient la CE, la CE V6, la LE et la XLE V6, toutes en berlines à 4 portes, alors que les modèles familiale et coupé étaient discontinués. Le coupé, toutefois, est réapparu en 1999 sous le vocable de Solara, puis une décapotable a suivi quelques temps après.

Un nouveau moteur à 4 cylindres de 2,2 litres de 133 chevaux dans les
modèles CE et LE de base améliorait les performances tout en réduisant la consommation d'essence. Jusqu'à quel point était-elle économique? Jumelé à la boîte manuelle à cinq rapports de base, celle-ci pouvait atteindre 10 L/100 km en ville et 6,8 L/100 km sur la route. Ces données étaient légèrement plus élevées avec la transmission automatique à quatre vitesses. L'automatique à quatre vitesses était le seul choix disponible quand le moteur V6 de 3 litres de 194 chevaux était commandé, et seulement cette unité comprenait les changements de vitesses «intelligents». Selon le style du conducteur, la transmission, avec ses modes «power» ou «normal», permettait au moteur d'atteindre son plein potentiel de performances, ou encore d'économiser de l'essence, en changeant les vitesses plus tôt. Un conducteur conservateur pouvait atteindre 12,3 L/100 km en ville et 8,1 L/100 km sur la route, alors qu'un conducteur plus agressif pouvait apprécier le contrôle de la traction, qui était disponible en option.

Parmi les autres améliorations, notons un allongement de l'empattement
de 50 mm (2 pouces), permettant une ouverture plus grande des portières arrière et plus d'espace pour les jambes à l'arrière. Évidemment, la qualité de l'intérieur fut rehaussée d'un cran, comme le faisait aussi certaines caractéristiques, poussant la XLE plus haut sur le marché.

Sur le front de la sécurité, les coussins gonflables pour le conducteur et le passager avant étaient de série, tout comme les freins antiblocage. En 1998, des prétendeurs de ceintures de sécurité et un coupe-moteur firent partie de l'équipement standard. Le seul changement significatif introduit pendant la quatrième génération de la Camry le fut dans le modèle 2000, alors que les parties avant et arrière ont reçu de légers rehaussements cosmétiques, et que la puissance du moteur de base est passée à 136 chevaux.

Aussi bonne pouvait-elle être, la Camry ne fut pas totalement à l'abri des problèmes. Le moteur de 3 litres accusait à l'occasion des accumulations d'huile au niveau des passages d'évacuation arrière des culasses, empêchant une circulation suffisante de l'huile du haut du moteur vers le carter. Ceci causait des problèmes tant au niveau des sièges de soupapes que du système de recyclage des gaz de carter, causant une consommation d'huile et l'émission de vapeurs d'huile brûlée par le tuyau d'échappement. Aussi, les voitures de l'année 1997 ont éprouvé des fuites de joints de culasse du moteur V6, et les coussinets du boîtier de la crémaillère avaient tendance à s'user prématurément.
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada