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Toyota FJ Cruiser 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Sauvé par sa personnalité et ses prouesses
Réel savoir-faire tout terrain
Même si je n’ai pas relevé de défis hors route avec mon modèle d’essai cette semaine, je n’hésite pas à garantir sa capacité de surmonter les obstacles, de la même façon que je sais, sans avoir à monter dans le ring, qu’Oscar de la Hoya est un bon boxeur.

Ça fait un peu « vieux jeu » dans le monde des boîtes de transfert électroniques d’aujourd’hui, mais le FJ met de la bonne vieille huile au coude pour enclencher son système quatre-quatre. Un manche à côté du levier de vitesses permet d’activer les modes 4-Haut et 4-Bas selon nos besoins. Et on peut le faire à la volée, pourvu que la vitesse du véhicule ne dépasse pas la limite fixée.

Les qualités tout terrain du FJ sont rehaussées par un différentiel arrière qu’on peut bloquer électroniquement. (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com)

Et les qualités tout terrain du FJ sont rehaussées par un différentiel arrière qu’on peut bloquer électroniquement. Enfin, le FJ profite du programme de régulation de l’adhérence de Toyota, qui utilise le système de freinage antiblocage pour retarder les roues patinantes et ainsi permettre aux roues non délinquantes de s’occuper du travail.

Des plaques de protection sous le FJ en protègent les composants vulnérables, tandis qu’un programme de contrôle de la stabilité l’empêche de capoter. Ce duo inspire la confiance sur les sentiers muletiers. Et si la gravité devait venir à bout de l’homme et de la machine, les passagers seraient reconnaissants des rideaux gonflables et du capteur de renversement de série.

Et malgré ses qualités d’aventurier, le FJ s’avère tout un compagnon sur la route aussi.

Plus berceur qu’attendu
En sachant que le FJ est l’Oscar de la Hoya du plein air, je m’attendais à un comportement routier brusque de la part de ce bouquetin à 4RM, mais tiens donc, ce n’était pas le cas! Même avec l’ensemble tout terrain optionnel de mon bolide, qui ajoutait des amortisseurs Blistein à gaz à l’avant et l’arrière, je fus surpris du degré d’absorption de la suspension.

De plus, j’ai eu droit à un habitacle entièrement libre de claquements et cognements. Et le très peu de bruit de vent et de route était une autre surprise appréciée.

Si j’ai un reproche, c’est le son du moteur qui, pour une raison ou une autre, émane de l’arrière du véhicule et est suffisamment prononcé pour que mon fils m’ait demandé si le moteur se trouvait à l’arrière. Désolé, fiston, mais ce n’est pas la Porsche des véhicules hors route.

Baquet
Les véhicules robustes sont censés laisser une impression de « rusticité », et c’est exactement ce que fait le FJ. Les poignées de portières sont charnues, tandis que les commandes du système CVCA sont grosses, simples et conviviales. Globalement, le véhicule dégage une impression de corpulence, et j’aime. Malheureusement, les commandes audio relèvent plutôt d’une Yaris que d’un FJ à cet égard.

Globalement, le véhicule dégage une impression de corpulence. (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com)
Rob Rothwell
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Expert automobile
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