Après Mercedes-Benz, deux autres constructeurs ont annoncé qu’ils ne seraient pas de la fête au prochain Salon de l’auto de Montréal qui doit se tenir en janvier prochain.
Pour Luis Pereira, le directeur général du Salon, la décision de Volvo et d’Audi constitue une surprise. « Nous ne nous attendions pas à cela, surtout de la part de Volvo. Lors des dernières discussions que nous avons eues avec eux, tout était correct. Puis, la semaine dernière, nous avons reçu un courriel nous indiquant que la firme ne serait pas à Toronto ni à Montréal », a confié ce dernier au site Automotive News Canada.
Dans le cas de Mercedes-Benz, si la maison-mère est absente, des concessionnaires ont décidé de quand même présenter des véhicules. On verra bien si l’on fera de même chez les dépositaires Audi et Volvo. N’empêche, l’absence officielle d’une marque signifie qu’il n’y aura pas de nouveautés ou de concepts présents.
On est évidemment déçu du côté des autorités montréalaises, car comme on le mentionne, lorsqu’on monte un salon automobile, on souhaite que toutes les marques soient présentes.
Or, la tendance déjà vue à travers la planète semble de plus en plus rejoindre le Canada. Chez Volvo, on se retire du circuit des événements automobiles partout à travers le monde.
À Toronto, le directeur général du Salon, Jason Campbell, s’est montré moins surpris de la décision de Volvo. « Nous savions que cela représentait une possibilité depuis un certain temps déjà. C’est malheureux. L’an dernier, nous avions 40 constructeurs sur place ; nous en aurons 38 cette année. »
Les salons automobiles changent de visage un peu partout à travers la planète. Pour les médias, avec Internet, honnêtement, ça ne change pas grand-chose dans la mesure où il nous est possible de couvrir tout, en temps réel, peu importe où cela se produit. Si Volvo est absente du Salon de Montréal et qu’elle décide de faire une présentation en ligne en direct de Dubai la semaine suivante, nous couvrirons la nouvelle quand même.
Là où c’est plus dommage, c’est pour les visiteurs et les passionnés qui se déplacent par centaines de milliers à travers le pays pour assister aux différents salons automobiles qui sont tenus.
Les vrais perdants, ce sont eux. En bout de piste, les marques absentes finiront peut-être aussi par perdre en voyant certains consommateurs changer d’allégeance.