Petit moteur surprenant et ivrogne
À l'instar des voitures dont elle est dérivée, la C70 n'offre pas un V6 ou un V8, mais bien plutôt un charmant 5-cylindres de 2,5 litres dont la puissance fait 227 chevaux; comme il est doublé d'un turbocompresseur et qu'il est conçu tout en aluminium, on est en droit de s'attendre à de belles performances : il effectue le 0 à 100 km/h en 7,3 secondes. De plus, comme le moteur affiche un couple de 236 livres-pied, on a droit à une certaine marge de sécurité quand vient le temps de fait des dépassements. Par contre, le rendement a un prix et, dans le cas présent, il se paie en carburant car la consommation est de 14 litres aux 100 kilomètres, ce qui me paraît trop élevé.
Le reste des composants mécaniques rend justice à la réputation de la marque. La suspension est confortable sur tous les types de revêtements, elle nous porte littéralement sur un nuage. Comme elle n'a pas nécessairement une vocation sportive, la C70 présente les défauts de ses qualités. En effet, la course du levier de vitesses est un peu longue; avec une peu plus de rigidité, la voiture aurait énormément gagné en sportivité et en dynamisme.
La direction reçoit la même critique du pilote en moi; elle est un peu molle, et l'important transfert de couple en accélération réduit l'agrément de conduite considérablement. La tenue de route est superbe, surtout si l'on considère qu'on a affaire à un cabriolet. Le châssis est rigide, ce qui aide la suspension à bien faire son travail tout en maintenant une tenue de route comparable à ce qu'offre la concurrence.
Le freinage est efficace en utilisation normale; par contre, il ne faut surtout pas penser à aller sur un circuit. Il est aussi important de noter que les ingénieurs ont fait un travail spectaculaire dans l'élaboration du mécanisme de conversion du toit.
Concurrence
Avec la C70, Volvo s'est attaquée à un marché dont les noms sont bien établis et qui ont une réputation légendaire. La cousine de la Volvo, la Saab 9-3 décapotable (54 390 $) nouvellement rafraîchie, le trio germanique, la BMW 328i décapotable (56 600 $), l'Audi A4 2,0T décapotable (55 350 $) et, enfin, la Mercedes-Benz CLK350 (77 000 $) qui est vraiment plus chère pour peu. Il est à noter qu'il n'y a que la BMW qui offre le toit rigide comme la C70. Pour la première fois, le Japon attaquera avec une version cabriolet à toit rigide de la G37 l'an prochain.
Conclusion
La C70 est une voiture de quatre saisons très agréable au quotidien et qui met beaucoup de soleil sur la route du travail ou pour les vacances d'été. Elle est bien construite, même si la fiabilité du toit reste à confirmer avec le temps.
photo:Bertrand Godin
À l'instar des voitures dont elle est dérivée, la C70 n'offre pas un V6 ou un V8, mais bien plutôt un charmant 5-cylindres de 2,5 litres dont la puissance fait 227 chevaux; comme il est doublé d'un turbocompresseur et qu'il est conçu tout en aluminium, on est en droit de s'attendre à de belles performances : il effectue le 0 à 100 km/h en 7,3 secondes. De plus, comme le moteur affiche un couple de 236 livres-pied, on a droit à une certaine marge de sécurité quand vient le temps de fait des dépassements. Par contre, le rendement a un prix et, dans le cas présent, il se paie en carburant car la consommation est de 14 litres aux 100 kilomètres, ce qui me paraît trop élevé.
 |
| La C70 offre un charmant 5-cylindres de 2,5 litres dont la puissance fait 227 chevaux. |
Le reste des composants mécaniques rend justice à la réputation de la marque. La suspension est confortable sur tous les types de revêtements, elle nous porte littéralement sur un nuage. Comme elle n'a pas nécessairement une vocation sportive, la C70 présente les défauts de ses qualités. En effet, la course du levier de vitesses est un peu longue; avec une peu plus de rigidité, la voiture aurait énormément gagné en sportivité et en dynamisme.
La direction reçoit la même critique du pilote en moi; elle est un peu molle, et l'important transfert de couple en accélération réduit l'agrément de conduite considérablement. La tenue de route est superbe, surtout si l'on considère qu'on a affaire à un cabriolet. Le châssis est rigide, ce qui aide la suspension à bien faire son travail tout en maintenant une tenue de route comparable à ce qu'offre la concurrence.
Le freinage est efficace en utilisation normale; par contre, il ne faut surtout pas penser à aller sur un circuit. Il est aussi important de noter que les ingénieurs ont fait un travail spectaculaire dans l'élaboration du mécanisme de conversion du toit.
Concurrence
Avec la C70, Volvo s'est attaquée à un marché dont les noms sont bien établis et qui ont une réputation légendaire. La cousine de la Volvo, la Saab 9-3 décapotable (54 390 $) nouvellement rafraîchie, le trio germanique, la BMW 328i décapotable (56 600 $), l'Audi A4 2,0T décapotable (55 350 $) et, enfin, la Mercedes-Benz CLK350 (77 000 $) qui est vraiment plus chère pour peu. Il est à noter qu'il n'y a que la BMW qui offre le toit rigide comme la C70. Pour la première fois, le Japon attaquera avec une version cabriolet à toit rigide de la G37 l'an prochain.
Conclusion
La C70 est une voiture de quatre saisons très agréable au quotidien et qui met beaucoup de soleil sur la route du travail ou pour les vacances d'été. Elle est bien construite, même si la fiabilité du toit reste à confirmer avec le temps.
photo:Bertrand Godin
Gallerie de l'article