Alors que plusieurs pilotes Sprint établis en NASCAR peinent à trouver des commanditaires, Paulie Harraka a décidé de jouer quitte ou double.
Paulie qui? Il y a trois ans, un collègue – Ed Hinton – faisait l’éloge sur ESPN.com, d’un jeune alors âgé de 19 ans qui était occupé à se faire un nom dans les rangs NASCAR. Hinton écrivait : « Si Paulie était un ouragan, il faudrait évacuer toute la région… parce qu’il a le vent dans les voiles. » Cette année-là, Harraka a prouvé sa valeur en piste à maintes reprises. Dans la K&N Pro Series West, il a raflé deux victoires en 2009, en plus du titre de recrue de l’année. En 2010, il a terminé troisième au championnat et ajouté une autre victoire à son tableau de chasse. Ses prouesses lui ont valu une audition dans l’équipe Nationwide de Joe Nemechek’s, lors du weekend de Montréal. Malheureusement cette année, il n’a pris part qu’à une seule épreuve en K&N Pro Series, à Infineon. Ça n’a pas empêché JD Gibbs, président de Joe Gibbs Racing, de le louanger. « Il est tout simplement incroyable. Il se salit les mains dans l’atelier et il sait se servir de sa tête [Harraka étudie à l’Université de Duke]… ce qu’il accomplit est impressionnant. Il est motivé et passionné, par conséquent, il n’a besoin que d’un coup de pouce du destin pour percer. » Un coup de pouce du destin? Le problème, tel que vu par Gibbs, est le fossé qui existe entre les séries NASCAR de promotion (K&N et autres) et les rangs professionnels (Nationwide en montant). Il faut des commanditaires aux poches profondes. À ce sujet, Harraka a un plan B, qui est en fait un plan A. « Je n’étudie pas à Duke par défaut de n’avoir rien d’autre à faire, affirme le jeune étudiant. J’étudie à Duke parce que je veux me servir de mon profil d’étudiant comme d’un levier pour ma carrière en sport automobile. » Ce garçon à l’attitude d’homme a rapidement compris l’importance des « connaissances ». Gibbs soutient qu’Harraka se débrouille très bien quand il s’agit de « réseauter ». À l’échelle de la planète, plusieurs anciens gradués de Duke ont accompli de grandes choses. L’accès aux banques de données servant à contacter ces précieux hommes et femmes d’affaire est ce qu’Harraka vise. Tout en gardant un oeil sur son bulletin – et ses notes, la recrue continue de rêver. « Je passe plus de temps, jours et nuits confondus, à m’occuper de sport automobile. C’est ce qui me propulse. « Parfois les pilotes ont besoin d’un coup de pouce du destin. Si le destin ne veut rien savoir, il faut tracer sa propre route. »
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