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Lexus NX 300h 2015 : essai routier

| Photo : Vincent Aubé
Le meilleur taux d'intérêt
Vincent Aubé
La même recette que le RX, mais en plus petit

L’industrie automobile ne cesse de se multiplier dans tous les sens inimaginables. Si certains constructeurs décident carrément de créer de toutes pièces des segments jusqu’ici inconnus de l’imaginaire collectif, d’autres, plus sages, décident plutôt de suivre le mouvement engendré par la concurrence. C’est un peu ce qu’a fait la division Lexus en amenant son nouveau NX cette année. 

Certains diront qu’il s’agit d’un autre multisegment trop petit pour être pratique au quotidien, tandis que d’autres affirmeront que les capacités hors route de cette nouveauté sont très limitées. Il y a beaucoup de vérité dans ces deux affirmations, car le NX n’a rien d’une fourgonnette en matière d’espace et qu’il est surtout destiné à une utilisation urbaine. Mais, peut-on blâmer la division luxueuse de vouloir enlever quelques ventes à la concurrence dans un segment aussi florissant que ce dernier?

Un modèle calqué sur le RX
Malgré une approche plus cisaillée que le RX commercialisé depuis quelques années – et non celui qui vient tout juste d’être dévoilé au Salon de New York –, le NX reprend la même silhouette familière du multisegment à succès de la marque. Comme si le mandat des designers était de plaire à un public jeune – ou plus téméraire, allez savoir – , le NX reçoit un bouclier très agressif marqué par cette grille de calandre en forme de sablier, les blocs optiques étant eux aussi aiguisés au possible. Cette version NX 300h se distingue toutefois du NX 200t par sa grille de calandre exclusive et le fait qu’il n’y ait aucun pot d’échappement à l’arrière. Justement, à l’arrière, les plus fins auront déjà remarqué à quel point les feux de position présentent un design inusité. Quant au profil, à vous de déterminer si vous aimez ou non. 

Pas de doute, c’est bel et bien un Lexus!
Une fois à bord, l’ambiance observée sur les plus récents modèles de la marque saute aux yeux à plusieurs niveaux, même s’il faut l’avouer, la portion centrale du tableau de bord n’a rien à voir avec les autres modèles Lexus. Les principales commandes sont judicieusement disposées, tandis que non loin du levier de vitesse se trouvent les ajustements pour le type de conduite espéré (Eco, Normal ou Sport) et la fameuse « souris » permettant de naviguer à travers le système de divertissement affiché à l’écran juste au-dessus de la planche de bord. À ce sujet, Lexus propose désormais un pavé tactile au lieu de la molette observée depuis quelques années. Notez également la présence d’un système de recharge sans fil pour téléphones intelligents dans le compartiment central. 

La position de conduite se trouve en un tour de main grâce aux nombreux ajustements de la sellerie et de la colonne de direction, mais la vision latérale n’est pas optimale à cause de cette fenestration latérale pincée vers l’arrière. Côté espace, le NX n’a rien à envier à la concurrence en ce qui a trait à la première rangée. À l’arrière, c’est évidemment plus restreint, le coffre étant quant à lui comparable à certains véhicules de la catégorie.

Plus aseptisé que le NX 200t
La vie fait parfois bien les choses. Une semaine avant cet essai, je me suis retrouvé au volant de la version non hybride, celle qui est munie du nouveau moteur turbocompressé de 2,0-litres de cylindrée. Ce dernier a tout de même impressionné par son côté dynamique, une qualité rarement associée aux produits d’une division qui met surtout l’emphase sur le confort et la convivialité. Sans affirmer que le NX 200t est un véhicule aussi affuté qu’un Audi Q5 2.0T par exemple, il démontre à tout le moins le potentiel de la marque. 

Dans le cas qui nous intéresse, le NX 300h n’a malheureusement pas l’énergie du NX 200t. La mécanique de 2,5-litres n’est pas aussi puissante (194 ch), tandis que la boîte de transmission est une CVT et non une automatique à 6 rapports. Les palettes derrière le volant brillent également par leur absence, ce qui rend l’expérience un peu moins enivrante. En fait, le NX 300h n’est qu’un autre véhicule hybride typique du constructeur Toyota. 

Le but de l’exercice n’est pas d’offrir des sensations fortes, mais bien de sauver à la pompe. D’ailleurs, en ne ménageant absolument pas la mécanique, la consommation moyenne obtenue s’est arrêtée à 8,9 L/100 km. En optant pour le mode Eco plus souvent, cette statistique devrait descendre quelque peu. Pour les balades mémorables, il faudra regarder ailleurs, le NX 300h étant surtout concocté pour le confort et le silence de roulement. 

Conclusion
À 60 000$ et quelques poussières (avec frais de livraison), ce NX 300h commande une belle somme pour un véhicule qui s’avère moins amusant que le modèle sans batteries. Évidemment, le NX 300h est fortement équipé, mais n’empêche, la tentation de vous dire de regarder du côté du NX 200t est forte. Oui, il est vrai que ce dernier consommera un peu plus, mais au moins, il saura afficher un sourire à votre visage, d’autant plus que vous aurez sauvé à l’achat. 

 

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Sommaire de l'évaluation

    Vincent Aubé
    Vincent Aubé
    Expert automobile
    • Plus de 17 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
    • Plus de 60 essais réalisés au cours de la dernière année
    • Participation à plus de 200 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque