Auto123 réalise un premier essai du Lexus RX 2023.
Il est difficile d'imaginer que le segment des multisegments de luxe compacts et intermédiaires existe sans le Lexus RX. Il a été l'un des pionniers du segment, et ce, dès son arrivée en 1998 et il continue de mener le peloton en termes de ventes chez Lexus - plus de 150 000 unités vendues au Canada depuis ses débuts - et de se situer près du sommet des palmarès lorsqu'il est question des leaders de la catégorie.
Inutile de dire qu'il incombait à Lexus de bien faire les choses pour 2023, puisque le RX a été entièrement redessiné à partir de zéro. Lexus affirme que chaque pièce est nouvelle, jusqu'aux écrous de roue. À un niveau plus large, le RX repose maintenant sur la plateforme GA-K, partagée avec le NX, lui-même redessiné pour l'année-modèle 2022.
En plus de reposer sur une nouvelle plateforme, la grande nouvelle pour 2023 est que si les modèles d'entrée de gamme RX 350 et RX 350h sont de retour, le RX 450h ne l'est plus, ayant été remplacé par le modèle RX 500h.
Notez que le 450h sera de retour, mais seulement en tant que modèle hybride rechargeable RX450h+, probablement l'année prochaine. Ce modèle fera toutefois ses débuts aux côtés des autres dans certains marchés mondiaux, notamment ceux qui ont des normes d'émissions plus strictes que l'Amérique du Nord. De plus, alors que les trois modèles que nous aurons au lancement sont construits au Canada pour les marchés canadiens et américains, le RX 450h+ n'est construit qu'au Japon pour le moment.
Le modèle RX-L à trois rangées de sièges a également disparu pour l'instant, et le TX, souvent évoqué, mais pas encore confirmé, comblera ce vide.
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En termes de style, ce qui m'a le plus intéressé depuis que j'ai vu les images du nouveau RX, c'est de savoir s'il serait aussi compact et athlétique en personne que sur ces images. C'est parce qu'avant cela, je n'avais jamais considéré le RX comme une superstar en matière de style. Bien sûr, les modèles F Sport de la génération précédente, avec leurs grilles en fuseau noircies et leurs jantes foncées, étaient un cran au-dessus de ce que nous avions vu jusqu'alors du RX, mais les proportions restaient un peu trop conservatrices et le véhicule était un peu trop à la verticale.
En réalité, en personne, le nouveau RX est une toute autre affaire.
Tout d'abord, l'habitacle semble avoir été déplacé vers l'arrière, ce qui donne un long capot et un profil de hayon, plus proche du petit NX que du RX sortant. Il a l'air plus compact, mais il a un empattement plus long, une voie arrière plus large et il est globalement plus large que l'ancienne version. La longueur totale reste cependant la même, donc si vous bénéficiez d'un espace intérieur plus important (principalement sur la banquette arrière et dans l'espace de chargement), il n'est pas plus difficile - en fait, il est plus facile - de se faufiler dans les rues étroites de la ville, de se garer, etc.
Dans le cas de la version 500h, c'est encore plus facile grâce à l'ajout des roues arrière directrices qui peuvent pivoter jusqu'à quatre degrés par rapport au centre, ce qui réduit le rayon de braquage de 1,3 pied et stabilise le RX à des vitesses plus élevées.
À l'intérieur, nous trouvons un groupe de jauges numériques de 7 pouces de série et la toute nouvelle interface multimédia Lexus avec écran de 9,8 pouces de série ou écran de 14 pouces en option, ce dernier étant vraiment impressionnant à regarder. Les systèmes Apple CarPlay sans fil et Android Auto sont de série, les graphismes sont correctement modernes et l'interface est beaucoup plus épurée que la précédente. Il s'agit d'une interface entièrement tactile ou à commande vocale, ce qui signifie que l'ancien système frustrant activé par un pavé tactile appartient désormais au passé.
En ce qui concerne l'histoire du système d'activation vocale « Hey, Lexus », les représentants de la marque ont raconté qu'ils avaient demandé un document énumérant toutes les commandes possibles, et que ce document s'étendait sur près de 50 pages. En gros, il y a beaucoup de choses qu'il peut faire.
Une chose que je n'ai pas pu lui faire faire, cependant, c'est changer les modes de conduite. Ce qui serait bien, car pour le faire, il faut naviguer dans les menus de l'écran tactile. Il n'y a pas de boutons ou de molettes pour cela, et les barres de commande des modes de conduite que l'on trouve sur certains autres produits Lexus ne sont pas là non plus. Aussi gênantes qu'elles soient, j'aurais aimé avoir des commandes traditionnelles pour faire mon travail. En fait, il n'y a que quatre modes de conduite à choisir - Normal, Sport, Eco et Custom - alors je n'ai pas passé trop de temps à jouer avec.
En termes de confort, l'empattement plus long et la voie arrière plus large ont permis d'augmenter l'espace pour les sièges arrière et le chargement, mais l'espace pour les sièges avant reste en grande partie inchangé, à l'exception d'un élément crucial : la distance entre le bord avant du tableau de bord et le parebrise est maintenant plus courte, ce qui signifie une meilleure visibilité vers l'avant du véhicule. En conduisant, on a ainsi l'impression d'être plus « au-dessus » des roues avant. L'écran d'infodivertissement est également plus proche du conducteur, ce qui réduit la distance à parcourir... avec son bras.
Qui plus est, le siège avant reste semblable à un canapé, comme le veut la tradition Lexus, et bien que le rembourrage soit primordial, il pourrait y avoir un peu plus de soutien. Sur la version 500h en particulier, un peu plus de renforts latéraux donnerait une sensation plus athlétique. Cela montre bien que même dans son itération la plus puissante, ce n'est pas vraiment censé être un VUS axé sur la performance.
En parlant de F Sport : alors que les modèles 350 reçoivent des garnitures F Sport de séries 1, 2 et 3 ainsi que des garnitures Luxe, Luxe Premium et Exécutif, la 500h débute comme un modèle F Sport et ne reçoit donc que les séries 2 et 3 et aucune des options Luxe ou Exécutif. Des deux ensembles F Sport optionnels, l'option 2 est la plus complète, offrant les roues arrière directrices, le vecteur de couple, les jantes de 21 pouces, le rétroviseur numérique et quelques autres babioles. La série 3 est principalement une mise à niveau électronique, offrant un système audio Mark Levinson à 21 haut-parleurs, l'assistance au changement de voie, l'alerte de circulation transversale avant, les feux de route adaptatifs et plus encore.
C'est très bien, mais bien que les prix n'aient pas encore été publiés, il semble que beaucoup de ces caractéristiques, en particulier les aides à la sécurité, auraient dû être présentes à la base, du moins si nous parlons de la 500h.