Hollywood, Californie – La fantastique Mazda MX-5 et moi entretenons une belle relation depuis 16 ans. C'est la première voiture de presse qui m'a incité à me lever en plein milieu de la nuit pour la conduire. Je suis tombé profondément en amour avec la 2e génération (NB) au printemps 1999; la flamme brûle toujours et ne s'éteindra jamais.
La MX-5, c'est la conduite à l'état pur.
Bon, la 3e génération (NC) a un peu dilué cette pureté, mais la nouvelle Mazda MX-5 2016 de 4e génération (ND) marque un véritable retour aux sources. Elle est exactement ce qu'une Miata/MX-5 devrait être et confirme que Mazda s'est lancée cœur et âme dans sa renaissance.
La recette originale
Lors de son développement au début des années 1980, les ingénieurs ont tout fait pour créer un châssis et une mécanique qui soient synonymes d'agrément de conduite sans faire la vie dure aux occupants. Une coupe transversale de la Miata originale (NA) et de la Mazda MX-5 2016 nous permet de voir qu'elles se ressemblent de très près.
D'abord, il y a le moteur en position mi-avant et les roues motrices arrière. Le 4-cylindres SKYACTIV de 2,0 L génère 155 chevaux et 148 livres-pied de couple. Quoi? Moins de puissance qu'avant? Rassurez-vous, chers amis, Mazda a pris la bonne décision.
Comme à l'époque, de nombreux efforts ont été déployés pour rendre la MX-5 2016 aussi compacte et légère que possible. D'ailleurs, elle pèse seulement une livre de plus que la NA – et environ 180 livres (80 kilos) de moins que la NC grâce à un usage intensif d'aluminium, ce qui la rend aussi 20 % plus économe d'essence.
KODO, le look de l'heure
Le design « KODO – l'âme du mouvement » de Mazda est vraiment quelque chose. Chaque nouveau modèle lancé par la compagnie japonaise élève les standards de beauté pour les véhicules de masse. C'est aussi un design qui vieillira bien et restera au goût du jour pendant longtemps, contrairement à l'ancien.
La MX-5 fait partie de l'ADN même de Mazda; autrement dit, elle incarne l'énergie et la passion de Mazda sur 4 roues. Ça se voit clairement maintenant. Le résultat final est un spectaculaire roadster dont les porte-à-faux sont plus courts et plus bas que ceux de n'importe quelle voiture sport sur le marché.
Le style de la Mazda MX-5 2016 est épuré et fluide. Les phares et les feux arrière utilisent des DEL et envoient un message clair. Ce que je préfère, cependant, c'est le haut des ailes avant, car quand on regarde à travers le parebrise, ça fait beaucoup penser à une Porsche.
Une affaire de réglages
L'habitacle est totalement centré sur le conducteur. On est assis 20 millimètres plus bas et 15 millimètres plus près du centre, ce qui nous fait sentir davantage en communion avec la voiture. Malgré la position de conduite abaissée, la visibilité reste bonne, car le capot est lui aussi plus bas de 28 millimètres.
La Mazda MX-5 2016 emploie un moteur-différentiel combiné dont le but principal est de limiter les chocs sur le système d'entraînement, ce qui donne en retour une réponse plus rapide du moteur aux commandes via l'accélérateur. Le concept est simple (et existe depuis longtemps), mais ça marche à merveille.
Le SKYACTIV de 2,0 L carbure à l'essence super, ce qui l'aide également à livrer une performance douce et fiable. Quand on prend tout ceci en considération, y compris le poids allégé de la voiture, on réalise que les 155 chevaux sont amplement suffisants.
N'oublions pas la boîte de vitesses de la Mazda MX-5 2016. Sa manuelle à 6 rapports s'avère plus légère que l'ancienne à 5 rapports dont elle est dérivée, ses ratios de démultiplication sont élevés (le 6e est de 1:1) et toutes ses fourchettes se trouvent du même côté, permettant ainsi au levier de vitesses de passer rapidement et efficacement d'une coche à l'autre.
La nouvelle Mazda MX-5 2016 profite d'autres réglages qui visent à en faciliter la conduite pour tout le monde. Sa suspension demeure souple et prévisible; les doubles leviers triangulaires contrôlent le carrossage des roues et maintiennent les pneus en contact avec la chaussée en tout temps. Le point de pivot du châssis est désormais aligné avec la tête du conducteur, ce qui nous donne moins l'impression que la voiture plonge au freinage ou se cabre à l'accélération.
La conduite avant tout
Pas de doute, la Mazda MX-5 2016 est incroyablement dynamique sur la route. Son confort de roulement inspire et son mordant impressionne. Les transferts de poids sont toujours présents, mais atténués par la masse réduite et le nouveau point de pivot du châssis. Jamais éprouvante, toujours rassurante, cette 4e génération éclipse en tous points la précédente.
La direction à assistance électronique variable limite le besoin d'effectuer des manœuvres de correction. Je l'ai trouvée quasiment trop légère au démarrage et à basse vitesse, mais elle s'alourdit joliment et uniformément par la suite, devenant idéale dans les courbes.
Le moteur de 2,0 L de la Mazda MX-5 2016 brille à mi-régime. Entre 4 000 et 6 000 tours/minute, tant la puissance que le couple atteignent leur apogée (l'ancien devait grimper encore de 1 000 tours environ pour produire de vrais beaux élans). Les réglages revus de la boîte manuelle sont parfaitement agencés à la courbe de puissance du moteur, faisant en sorte que la ND soit légèrement plus rapide que la NC.
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Sachez que la version de base GX, à 31 900 $, coûte près de 2 500 $ de plus que celle du modèle sortant, mais ajoute de série un climatiseur, Bluetooth, des feux à DEL et d'autres commodités. La version GS s'affiche à 35 300 $ et la GT haut de gamme, à 39 200 $. La boîte automatique à 6 rapports en option n'exige aucun supplément.
La Mazda MX-5 est le roadster qui sert de référence pour tous les autres. La barre est maintenant relevée et chaque conducteur devrait rêver d'en avoir une. Arrêtez de magasiner et passez chez un concessionnaire Mazda dès aujourd'hui pour réserver la vôtre. On se reparlera dans 20 ans quand vous aurez décidé de vous faire enterrer dedans!
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