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Mercedes-Benz E350 4MATIC 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Michel Deslauriers
L'Ambassadrice
À mon avis, il ne peut y avoir de meilleur ambassadeur pour Mercedes-Benz que la berline Classe E. Je ne parle pas du porte-étendard — ce terme étant réservé pour le véhicule le plus gros et/ou le plus luxueux et/ou le plus dispendieux — mais la voiture qui représente parfaitement l’image et la philosophie de la compagnie.

La Classe E que vous voyez ici a été totalement redessinée : tout est neuf à l’exception de quelques moteurs.

Concevoir un nouveau porte-étendard ne doit pas représenter une mince tâche, mais faire subir une refonte à ton ambassadeur relève du défi : abandonner la SLR et introduire la SLS AMG comme étant le fleuron de la marque est plutôt facile, par rapport à s’assurer que la Classe E soit meilleure à tout point de vue que la génération précédente, et qu’elle se vendra évidemment mieux. On peut prendre des risques stylistiques et technologiques avec notre porte-étendard, or, pas avec notre ambassadeur.

La Classe E que vous voyez ici a été totalement redessinée : tout est neuf à l’exception de quelques moteurs. Le modèle 2010 a l’air plus gros que le 2009, il ne l’est pourtant pas vraiment : la nouvelle voiture reste aussi longue, mais repose sur un empattement allongé de 20 mm. La largeur a été augmentée, et on a abaissé la ligne de toit.

Vu du devant, le regard aux yeux grand ouverts fait place à un regard plus analytique. Les flancs de la voiture disposent d’un caractère plus dur, avec des lignes plus angulaires qui les parcourent du devant vers l’arrière en s’élevant.

Les passages de roues arrière reçoivent aussi un gonflement qui enveloppe les feux et qui donne un effet de musculature, comme si la voiture s’apprêtait à bondir. Tout comme le modèle précédent, le porte-à-faux arrière est un peu long, toutefois il crée un coffre plus spacieux.

À l’intérieur, la Classe E se paie le nouveau style de Mercedes-Benz. Comme dans tous les véhicules récents, le tableau de bord et la console centrale semblent avoir été dessinés avec une règle et une équerre : le résultat dégage un peu de froideur. La molette du système COMAND fonctionne bien, quoique pas aussi intuitif que le iDrive révisé de BMW ou le MMI d’Audi. Il profiterait assurément de quelques boutons supplémentaires.

La disposition des commandes se montre excellente, à l’exception d’une chose. Le bras des clignotants se positionne trop bas du côté gauche, alors que le bras du régulateur de vitesse est placé plus haut, exactement où mon cerveau croit que mes doigts atteindront les clignotants. Et je suis sûr que mon cerveau a raison, surtout lorsqu’on tient le volant en position 9-et-3, ou 10-et-2.

À l’intérieur, la Classe E se paie le nouveau style de Mercedes-Benz.
Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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