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Un coupé pour la grande route |
| Photo: Mathieu St-Pierre |
Les voitures sport connaissent des hauts et des bas de popularité et, malheureusement, je dois reconnaître qu'ils sont dans un creux important à l'heure actuelle. La Nissan 350Z est l'un des rares coupés sport à propulsion qui a fait marche arrière sur la voie de l'extinction. Hormis la Mazda RX-8, qui n'est pas tout à fait un coupé, seules la Ford Mustang GT et la Chevrolet Corvette demeurent dans le segment des bolides de performance abordables. Avec la chute des Toyota Supra, Chevrolet Camaro et Pontiac Firebird, la Z est dans une classe à part. Le fait qu'elle survit à l'épreuve du temps a peut-être grandement à voir avec son expérience.
À la fin de l'année 1969, la Datsun 240-Z est apparue, connaissant un succès instantané. En 1974, la cylindrée est passée de 2,4 à 2,6 litres, ce qui a donné naissance à la 260-Z. Dès l'année suivante, la première
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| Photo: Mathieu St-Pierre |
version de la 280-Z a vu le jour, suivie par une deuxième génération très populaire en 1979. La troisième génération de la Z a été lancée en 1984 avec un nouveau moteur V6 atmosphérique ou turbocompressé de 3,0 litres. L'année 1990 a relevé la barre une fois de plus avec l'arrivée de la quatrième génération. À cette époque, Nissan/Datsun avait déjà vendu un million de Z, ce qui en faisait l'une des voitures sport les plus populaires au monde. La 300ZX produisait 222 chevaux de façon naturelle et 300 chevaux avec l'aide d'un double turbocompresseur. Puis, en 1996, la ZX a tiré sa révérence. Heureusement pour nous, elle est sortie de la retraite en 2003 sous l'appellation 350Z, étant plus acclamée que jamais.
La fourchette de prix de la 350Z Coupé 2005 variait entre 45 698 $ et 48 698 $, et de 53 198 $ à 55 698 $ pour le roadster. Pour 2006, les prix de base ont crû légèrement à 45 998 $ et 53 498 $, respectivement.
Esthétique |
| Photo: Mathieu St-Pierre |
L'actuelle génération de la Z n'attire pas immédiatement les regards. Bien sûr, vêtue d'un manteau rouge vif ou jaune éclatant et chaussée de roues de 18 pouces en alliage, elle sait être accrocheuse. Or, aussi belle qu'elle soit, il demeure qu'elle ne fait pas tourner les têtes autant que la 280-Z de 1979. Je me rappelle clairement la première fois où j'ai posé mes yeux sur cette dernière. Elle était moitié or, moitié noire et elle m'a pratiquement aveuglé par sa beauté et son allure saisissante. La silhouette de la 350Z, courbe et rectiligne à la fois, est audacieuse mais pas aussi criarde que les défuntes Toyota Supra et Dodge Stealth. Elle a néanmoins beaucoup de personnalité. Son coefficient de traînée de 0,29 permet des déplacements furtifs sur l'autoroute. Afin d'améliorer la tenue de route et de réduire la portance, l'édition 35
e Anniversaire possède des diffuseurs sous la caisse à l'arrière, un aileron subtil et un becquet avant.
