La Porsche 911 Carrera 4 est LA Porsche pour les Canadiens. Pourquoi? Transmission intégrale - voilà pourquoi.
Transmission intégrale, du plaisir à longueur d'année
Avant de passer à l'essai routier, je tiens à mettre l'accent sur les bienfaits de distribuer la puissance d'un moteur Porsche aux quatre roues. Il pleut et neige beaucoup au Canada. Par conséquent, la condition des routes ne convient tout simplement pas aux voitures sportives. À moins qu'il ne soit question de VUS - ce qui n'est pas le cas.
Cette semaine, on nous a attribué le coupé par excellence, la 911. C'est-à-dire la voiture qui a établi toutes les références sur la piste. Ce qui, si vous vivez en Arizona, où les routes sont belles et le soleil brille, est parfait. Mais qui, pour ceux qui ont le malheur de se trouver au-dessus du 49e parallèle, ne convient pas.
Pour ceux-là, la Carrera 4 est la voiture rêvée. Elle n'est pas faite pour les grosses tempêtes de neige, mais sa traction intégrale vous permet de vous en servir 12 mois par année. Ceci explique pourquoi elle est la Porsche parfaite pour les Canadiens.
La routine quotidienne n'enlève rien au charme de la 911 parce qu'en hiver, dans la neige, la Carrera 4 est bien plus qu'une « simple » 911. Donc autant la chausser de quatre bons pneus d'hiver, pour vous en servir.
En somme, plus besoin d'attendre le printemps, pour retrouver votre bolide.
Adhérence aux quatre roues et conduite assistée
La transmission intégrale Porsche n'a pas été mise au point sur le coin d'une table, et bêtement plaquée. Il s'agit plutôt d'un système hautement sophistiqué faisant appel au réputé Porsche Traction Management (PTM). L'ensemble comprend un embrayage multidisques contrôlé par un ordinateur, un différentiel automatique de freinage (ABD) et l'antipatinage ASR.
C'est donc dire que la Carrera 4 est à la fine pointe de la technologie. Permettez-moi aussi de mentionner au passage le différentiel à blocage mécanique propre à la Carrera et le Porsche Stability Management (PSM) qu'on retrouve également à bord de la 4.
Mais tout cela n'est pas que pour vous émerveiller. C'est pour vous faire saisir l'importance de l'électronique et le niveau de sophistication du système de transmission intégrale Porsche.
Mon expérience sur chaussée détrempée
Le spécimen dont j'ai fait l'essai était équipé de pneus d'hiver. Grâce à leur adhérence remarquable et à la technologie susmentionnée, je pouvais attaquer les sorties de virage aussi généreusement que je le voulais, sans qu'une seule fois le train arrière ne décroche. C'est tout dire, considérant la puissance disponible.
J'avais peine à croire la vigueur avec laquelle, même en pleine accélération, il m'était possible de jeter la voiture dans un virage. Qu'elle se trouve dans une épingle à cheveux serrée ou dans un long coude, jamais la Carrera 4 ne bronchait. Même la surface glissante ne semblait pas la déranger. Elle se contente de suivre docilement - mais rapidement - la direction que vous lui pointez.
Un boxer 3.6L impressionnant
L'architecture à plat pour laquelle Porsche est réputée délivre 345 chevaux à 6 500 tours/minute et 288 livres-pied de couple à 4 400. Toute cette force brute passe à travers, soit une boîte de vitesses manuelle conventionnelle à six rapports, soit, en option, par une sept vitesses PDK (Porsche Doppelkupplungsgetriebe) manuelle avec mode automatique.
La version PDK que j'avais entre les mains me permettait justement de ne jamais lâcher le magnifique volant pour passer les vitesses. En ce sens, il faut reconnaître que la sept vitesses à double embrayage allie la souplesse d'une boîte manuelle à la facilité d'utilisation d'une automatique.
Grâce à l'ensemble Sport Chrono, je disposais des modes 'Sport' et 'Sport Plus', qui rendaient plus agressifs la configuration du moteur et le réglage de la suspension. De façon, bien sûr, à améliorer le comportement en conduite sportive.
Le mode Sport Plus comprend également le fameux 'Launch Control' Porsche qui permet au pilote de littéralement décoller aux démarrages, et d'atteindre 100 km/h en seulement 4,6 secondes, selon les données du manufacturier.
Des performances ahurissantes pour une voiture de tous les jours
La polyvalence de la Carrera est réellement un de ses plus formidables atouts. Tout en restant spéciale, voire exotique, son confort et sa facilité d'utilisation vous permettent de goûter quotidiennement à ses plaisirs de conduite.
La tenue de route, sans être molle, demeure ferme, mais pas au point de réduire votre colonne vertébrale en poudre, comme le ferait une voiture de course. À moins bien sûr que vous n'engagiez le mode Sport Plus.
Aussi, la Carrera 4 est-elle loin d'être discrète comme voiture, d'un point de vue sonore. Mais le chant que son six cylindres à plat émet n'est rien pour déplaire aux amateurs. Rien à redire à ce chapitre dans le cas de mon exemplaire. À son bord, pas une fois n'ai-je été dérangé par des bruits parasites.
997 contre 991
Les fins observateurs auront tôt fait de remarquer que la Carrera 4 2012 dont j'ai fait l'essai est une 911 de génération 997. La nouvelle 991, dont j'ai auparavant résumé les premières impressions, a beau avoir été déjà dévoilée à Santa Barbara en Californie, sa version Carrera 4 n'arrivera que plus tard.
En conclusion
Il n'y a pas à dire, Porsche est au sommet de son art. Plus spécifiquement, la Carrera 4 permet d'apprécier les charmes légendaires de la 911 toute l'année, dans la neige ou dans la pluie - ce qui, au Canada, s'avère providentiel.
Transmission intégrale, du plaisir à longueur d'année
Avant de passer à l'essai routier, je tiens à mettre l'accent sur les bienfaits de distribuer la puissance d'un moteur Porsche aux quatre roues. Il pleut et neige beaucoup au Canada. Par conséquent, la condition des routes ne convient tout simplement pas aux voitures sportives. À moins qu'il ne soit question de VUS - ce qui n'est pas le cas.
Cette semaine, on nous a attribué le coupé par excellence, la 911. C'est-à-dire la voiture qui a établi toutes les références sur la piste. Ce qui, si vous vivez en Arizona, où les routes sont belles et le soleil brille, est parfait. Mais qui, pour ceux qui ont le malheur de se trouver au-dessus du 49e parallèle, ne convient pas.
Pour ceux-là, la Carrera 4 est la voiture rêvée. Elle n'est pas faite pour les grosses tempêtes de neige, mais sa traction intégrale vous permet de vous en servir 12 mois par année. Ceci explique pourquoi elle est la Porsche parfaite pour les Canadiens.
La routine quotidienne n'enlève rien au charme de la 911 parce qu'en hiver, dans la neige, la Carrera 4 est bien plus qu'une « simple » 911. Donc autant la chausser de quatre bons pneus d'hiver, pour vous en servir.
En somme, plus besoin d'attendre le printemps, pour retrouver votre bolide.
Adhérence aux quatre roues et conduite assistée
La transmission intégrale Porsche n'a pas été mise au point sur le coin d'une table, et bêtement plaquée. Il s'agit plutôt d'un système hautement sophistiqué faisant appel au réputé Porsche Traction Management (PTM). L'ensemble comprend un embrayage multidisques contrôlé par un ordinateur, un différentiel automatique de freinage (ABD) et l'antipatinage ASR.
C'est donc dire que la Carrera 4 est à la fine pointe de la technologie. Permettez-moi aussi de mentionner au passage le différentiel à blocage mécanique propre à la Carrera et le Porsche Stability Management (PSM) qu'on retrouve également à bord de la 4.
Mais tout cela n'est pas que pour vous émerveiller. C'est pour vous faire saisir l'importance de l'électronique et le niveau de sophistication du système de transmission intégrale Porsche.
Mon expérience sur chaussée détrempée
Le spécimen dont j'ai fait l'essai était équipé de pneus d'hiver. Grâce à leur adhérence remarquable et à la technologie susmentionnée, je pouvais attaquer les sorties de virage aussi généreusement que je le voulais, sans qu'une seule fois le train arrière ne décroche. C'est tout dire, considérant la puissance disponible.
J'avais peine à croire la vigueur avec laquelle, même en pleine accélération, il m'était possible de jeter la voiture dans un virage. Qu'elle se trouve dans une épingle à cheveux serrée ou dans un long coude, jamais la Carrera 4 ne bronchait. Même la surface glissante ne semblait pas la déranger. Elle se contente de suivre docilement - mais rapidement - la direction que vous lui pointez.
Un boxer 3.6L impressionnant
L'architecture à plat pour laquelle Porsche est réputée délivre 345 chevaux à 6 500 tours/minute et 288 livres-pied de couple à 4 400. Toute cette force brute passe à travers, soit une boîte de vitesses manuelle conventionnelle à six rapports, soit, en option, par une sept vitesses PDK (Porsche Doppelkupplungsgetriebe) manuelle avec mode automatique.
La version PDK que j'avais entre les mains me permettait justement de ne jamais lâcher le magnifique volant pour passer les vitesses. En ce sens, il faut reconnaître que la sept vitesses à double embrayage allie la souplesse d'une boîte manuelle à la facilité d'utilisation d'une automatique.
Grâce à l'ensemble Sport Chrono, je disposais des modes 'Sport' et 'Sport Plus', qui rendaient plus agressifs la configuration du moteur et le réglage de la suspension. De façon, bien sûr, à améliorer le comportement en conduite sportive.
Le mode Sport Plus comprend également le fameux 'Launch Control' Porsche qui permet au pilote de littéralement décoller aux démarrages, et d'atteindre 100 km/h en seulement 4,6 secondes, selon les données du manufacturier.
Des performances ahurissantes pour une voiture de tous les jours
La polyvalence de la Carrera est réellement un de ses plus formidables atouts. Tout en restant spéciale, voire exotique, son confort et sa facilité d'utilisation vous permettent de goûter quotidiennement à ses plaisirs de conduite.
La tenue de route, sans être molle, demeure ferme, mais pas au point de réduire votre colonne vertébrale en poudre, comme le ferait une voiture de course. À moins bien sûr que vous n'engagiez le mode Sport Plus.
Aussi, la Carrera 4 est-elle loin d'être discrète comme voiture, d'un point de vue sonore. Mais le chant que son six cylindres à plat émet n'est rien pour déplaire aux amateurs. Rien à redire à ce chapitre dans le cas de mon exemplaire. À son bord, pas une fois n'ai-je été dérangé par des bruits parasites.
997 contre 991
Les fins observateurs auront tôt fait de remarquer que la Carrera 4 2012 dont j'ai fait l'essai est une 911 de génération 997. La nouvelle 991, dont j'ai auparavant résumé les premières impressions, a beau avoir été déjà dévoilée à Santa Barbara en Californie, sa version Carrera 4 n'arrivera que plus tard.
En conclusion
Il n'y a pas à dire, Porsche est au sommet de son art. Plus spécifiquement, la Carrera 4 permet d'apprécier les charmes légendaires de la 911 toute l'année, dans la neige ou dans la pluie - ce qui, au Canada, s'avère providentiel.
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