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Toyota FJ Cruiser 2012 : essai routier

Toyota FJ Cruiser 2012 | Photo : Justin Pritchard
Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Convivial sur la route et performant en dehors
Avouez-le, les gars : quand vous étiez jeunes, vous vous amusiez probablement avec un camion qui ressemblait au Toyota FJ Cruiser 2012. La bonne nouvelle, maintenant que vous avez fini de jouer dans le carré de sable, c'est que vous pouvez en conduire un vrai dans la vie de tous les jours. Ne vous laissez pas tromper par son style juvénile et caricatural : ce 4x4 livre une solide performance.

Tout le monde à bord!
Dès qu'on pénètre à bord du FJ Cruiser, on a l'impression de conduire un char d'assaut. Avec une position surélevée, des vitres latérales pas tellement hautes et une superbe visibilité avant, la route nous appartient.

Le rangement abonde dans cet environnement très pratique, à commencer par la console, qui inclut deux porte-gobelets, un vide-poches et un organisateur de rangement. De plus, comme il y a deux pare-soleil pour le conducteur, on peut facilement classer des papiers.

La planche de bord, qui intègre un compartiment, offre une surface plane pouvant servir de table de travail ou de comptoir lunch. Si vous renversez votre poutine, aucun problème : le Toyota FJ Cruiser 2012 fait appel à des matériaux faciles à laver.

On accède aux places arrière via des portes à charnières inversées (aussi appelées « portes-suicide »). Les sièges se replient pour augmenter le volume de chargement du coffre, dont l'ouverture s'avère très grande. Mon modèle d'essai renfermait également un port USB, une prise de courant ainsi que des boutons de climatiseur assez gros pour être manipulés avec un gant de baseball.

La chaîne audio de série reste ordinaire, les commandes reflètent ce à quoi Toyota nous a habitués et j'ai bien aimé le groupe de trois cadrans au sommet du bloc central, qui comprend une boussole, un indicateur de température extérieure et un inclinomètre. Il n'y a rien d'extravagant ni de huppé dans cet habitacle. En revanche, le FJ Cruiser se prête drôlement bien aux tâches du quotidien.

Puissance et adhérence
Sous le capot, le V6 de 4,0 L génère 260 chevaux via une boîte automatique à cinq rapports ou une manuelle à six rapports (j'ai essayé la première). Le couple à bas régime s'avère étonnamment généreux et permet de belles accélérations en ville sans dépasser les 2 000 tours/minute. On peut aussi s'en servir pour déraciner une souche. À vous de décider.

Le système à quatre roues motrices (4RM) s'engage en tirant sur un bon vieux levier. L'antidérapage électronique, le régulateur de traction et le différentiel verrouillable sont contrôlés par des boutons près dudit levier. Lors de mon aventure hors des sentiers battus, j'ai profité d'une excellente motricité et j'ai senti que le FJ Cruiser pouvait traverser des kilomètres dans la boue et franchir une foule d'autres obstacles sans trop de difficulté.

Ce véhicule n'a vraiment pas été conçu pour les mères qui conduisent leurs enfants au terrain de jeu, du moins pas en premier lieu. Avec sa grande garde au sol, ses plaques de protection en dessous et son système 4RM avec gamme basse, il n'a pas peur de retrousser ses manches et de se salir. S'il doit encaisser des coups, le FJ Cruiser 2012 peut compter sur un robuste châssis de camion maintes fois éprouvé. Chemin faisant, il ne fait qu'une bouchée des nids-de-poule et des ornières.

Ça en prend beaucoup pour l'empêcher de se rendre à destination. D'ailleurs, si jamais les morts ressuscitent et menacent de tous nous transformer en zombies, je vais courir vers le FJ Cruiser le plus près pour me sauver.

Le 9 à 5
Dans des conditions de conduite normales, le gros Toyota procure un confort surprenant. Les mouvements de caisse saccadés et durs qui caractérisent habituellement ce genre de véhicule sont efficacement minimisés. Bien sûr, le roulement ne se compare pas à celui d'une berline de luxe, mais j'aime beaucoup son compromis entre performance hors route et confort sur route. Plusieurs de mes passagers n'en revenaient pas de voir pareille bête faire preuve d'autant de douceur.

Au terme de ma semaine d'essai du FJ Cruiser 2012, j'ai noté une consommation d'essence de 14,2 L/100 km, une moyenne respectable considérant son gabarit et ses capacités. Bon nombre de VUS moins performants affichent un rendement similaire. Je dois également préciser que mon exemplaire roulait encore sur des pneus d'hiver à la bande de roulement agressive, ce qui ne l'a pas aidé.

Des reproches? Eh bien, les angles morts sont énormes, le véhicule manque d'agilité dans les virages, le moteur peut devenir bruyant et l'accès aux places arrière demande des efforts aux adultes.

Un outil polyvalent
Que l'on utilise les plaques de protection et l'adhérence du système 4RM pour dompter un sentier ou survivre à l'apocalypse, le Toyota FJ Cruiser 2012 sait plaire. Offrant une expérience de conduite sans égal et capable de réaliser de belles prouesses loin du bitume, il comblera les aventuriers et les autres consommateurs au style de vie actif. En revenant à la maison, ceux-ci pourront profiter d'un habitacle très commode et d'un roulement assez souple.

Disponible à partir de 32 725 $, le FJ Cruiser rivalise avec le Jeep Wrangler et le Nissan Pathfinder.

 

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    Expert automobile
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