La Volvo S80 2007 est l'aboutissement de tous les efforts investis par le constructeur suédois depuis 1998, année du lancement de la première S80. À chaque renouvellement de modèle au cours de ces années, Volvo a abandonné son design rectiligne au profit d'un style plus élégant et fluide, bref plus dynamique. La nouvelle S80 gagne en volume et en prestance, assez pour assumer à juste titre son rôle de voiture porte-étendard.
La pièce de résistance est sans contredit son V8 Yamaha de 4,4 litres développant 311 chevaux. Chaque matin dans mon garage, le moteur se réveillait en faisant vibrer l'air comme une Viper -- je n'avais pas l'impression d'être au volant d'une douce berline de luxe. La puissance du V8 est livrée de manière fluide et veloutée, mais on sent juste assez de mordant pour rassasier les amateurs de gros couple.
Étrangement, la qualité du roulement n'est pas à la hauteur. Alors que les autres voitures de Volvo m'ont impressionné par leur degré de confort et de calme, le châssis actif «4 C» (Concept de Châssis à Contrôle Continu) de la S80 me laisse perplexe et déçu. En mode Confort, la plupart des éléments de la route sont facilement contrôlés. En mode Sport, cependant, mieux vaut rester sur l'autoroute, car tous les petits défauts présents sur les rues du centre-ville ébranlent la voiture. Enfin, le mode Avancé, qui permet une conduite encore plus agressive, s'avère inutile dans une région comme Montréal. Bref, avec les deux réglages les plus fermes, la suspension paraît mal assortie, voire carrément inappropriée pour ce type de voiture.
Comme toutes les Volvo, la S80 possède d'excellents sièges. J'ignore comment, mais ses designers ont réussi à concevoir des sièges qui peuvent accommoder 90 % des silhouettes, et ce, dans le luxe et le confort absolus. Tous les passagers que j'ai eus en ma compagnie ont adoré leur support et le fait d'être aussi bien enveloppés. Le design inspiré et ergonomique du tableau de bord se veut également remarquable.
En somme, la S80 est une voiture parfaite pour les routes de l'Arizona ou du Nevada... et quasi parfaite pour celles du Canada.
photo:Philippe Champoux
Les formes carrées sont chose du passé; vive les nouvelles lignes sexy et dynamiques. |
La pièce de résistance est sans contredit son V8 Yamaha de 4,4 litres développant 311 chevaux. Chaque matin dans mon garage, le moteur se réveillait en faisant vibrer l'air comme une Viper -- je n'avais pas l'impression d'être au volant d'une douce berline de luxe. La puissance du V8 est livrée de manière fluide et veloutée, mais on sent juste assez de mordant pour rassasier les amateurs de gros couple.
Étrangement, la qualité du roulement n'est pas à la hauteur. Alors que les autres voitures de Volvo m'ont impressionné par leur degré de confort et de calme, le châssis actif «4 C» (Concept de Châssis à Contrôle Continu) de la S80 me laisse perplexe et déçu. En mode Confort, la plupart des éléments de la route sont facilement contrôlés. En mode Sport, cependant, mieux vaut rester sur l'autoroute, car tous les petits défauts présents sur les rues du centre-ville ébranlent la voiture. Enfin, le mode Avancé, qui permet une conduite encore plus agressive, s'avère inutile dans une région comme Montréal. Bref, avec les deux réglages les plus fermes, la suspension paraît mal assortie, voire carrément inappropriée pour ce type de voiture.
Le design inspiré du tableau de bord allie fonctionnalité et ergonomie. |
Comme toutes les Volvo, la S80 possède d'excellents sièges. J'ignore comment, mais ses designers ont réussi à concevoir des sièges qui peuvent accommoder 90 % des silhouettes, et ce, dans le luxe et le confort absolus. Tous les passagers que j'ai eus en ma compagnie ont adoré leur support et le fait d'être aussi bien enveloppés. Le design inspiré et ergonomique du tableau de bord se veut également remarquable.
En somme, la S80 est une voiture parfaite pour les routes de l'Arizona ou du Nevada... et quasi parfaite pour celles du Canada.
photo:Philippe Champoux
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Volvo S80 2007