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Le jour où j’ai obtenu mon permis de conduire

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Josée Paquet
Ou comment un si beau souvenir peut nous donner un sacré coup de vieux

Je me souviens parfaitement du 8 décembre 1993, jour où j’ai obtenu mon permis de conduire. Avant l’examen pratique, j’étais hyper stressée, ressassant dans ma tête les manœuvres que j’aurais à accomplir sur la route en cette journée où le mercure n’a pas dépassé les 2 degrés (d’accord, sur ce coup-là, je remercie les archives d’Environnement Canada…).

J’ai réussi mon examen haut la main et je suis ressortie du bureau avec ce morceau de papier tant convoité. C’était il y a 21 ans. En y repensant, je me sens nostalgique : j’étais au cégep et je me dirigeais vers une brillante carrière d’inhalothérapeute, même si l’écriture était ma passion. La vie en a décidé autrement puisque les mondes littéraire et journalistique m’ont vite rattrapée. Chassez le naturel, il revient au galop…

Même si cet événement important que fut l’obtention de mon permis de conduire remonte à plus de 20 ans, je ne suis pas tombée en bas de ma chaise quand j’ai réalisé que je conduisais depuis 2 décennies; j’étais même plutôt zen à l’évocation de cette idée… jusqu’à ce que ma petite voix intérieure me chuchote cette phrase assassine :

-    Réalises-tu que d’ici 2 mois ton fils aîné fera son examen de conduite théorique?

Bang! Je pense qu’une paire de claques m’auraient moins ébranlée que ce constat. Mon fils, mon bébé (qui me dépasse de quelques centimètres maintenant!) aura lui aussi le droit de conduire une voiture d’ici quelques mois… sous supervision, mais quand même. Je devrai céder MON siège conducteur à ma progéniture! Bien que je fasse entièrement confiance à fiston – en même temps, une Nissan Versa Note automatique de 107 chevaux n’est pas le véhicule avec lequel on est portés à faire de la vitesse – j’éprouve quand même quelques appréhensions à donner mes clés de voiture à mon ado, fan inconditionnel de Sebastian Vettel.

Je sais bien qu’il aura des contraventions pour excès de vitesse ou pour avoir grillé un feu rouge lorsqu’il aura son permis probatoire; le mieux que je pourrai faire sera de lui inculquer l’ABC de la conduite sécuritaire, des dangers de texter au volant ou de prendre le volant en état d’ébriété, etc. Après, je pense que je devrai lâcher prise et lui faire confiance, comme nos parents l’ont fait avec nous!

Le bon côté de la chose, c’est qu’il y aura un autre conducteur pour prendre le relais lorsque nous irons voir mon amie en Saskatchewan, à près de 3000 kilomètres de chez moi!

Et vous? Aviez-vous certaines craintes quand vos enfants ont obtenu leur permis de conduire?

 

Josée Paquet
Josée Paquet
Expert automobile